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Geigei
11/7/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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"arabesque noire" ?
"l'éther se livre." ? "Les nuages s'élongent" ? J'ai senti un effort pour livrer un langage raffiné, mais je me suis un peu perdu dans les images. Donc, les fleurs souffrent à cause d'un hiver prolongé ? |
Polza
14/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Let the sunshine in suis-je tenté d’écrire. J’avais lu une première fois votre poème hâtivement et je ne pensais pas spécialement le commenter, je n’étais sûrement pas dans les meilleures dispositions. Je l’ai relu aujourd’hui et la poésie qui s’en dégage m’est soudainement apparue. C’est léger et frais comme une rose que je viendrais de cueillir. Je trouve l’écriture fluide et les phrases plutôt courtes donnent du rythme au poème. J’ai bien aimé la différence entre le premier et le dernier vers « Le matin nous enivre/Le matin nous délivre », mais je me demande tout de même s’il était judicieux de conclure sur le matin alors que le héros du poème est le soleil. Du coup, je retiens plus « Le matin nous délivre. » que « Le soleil, le soleil oscille ». Ce n’est qu’une réflexion à voix haute (écriture haute !) de ma part, ça n’enlève en rien tout le bien que je pense de votre soleil. Une très bonne poésie libre en ce qui me concerne, j’en redemande, d’autant plus que le soleil est plutôt aux abonnés absents dans la région où je vis ! Polza en EL |
ALDO
22/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Provencao
Tout commençait comme une chanson : "Soleil, soleil oscille..." Et comme tout rimait en "livide", comme il y avait du 19 eme siècle "l'éther" et la "redingote", et une "grâce" comme une "illusion (...) qui s'édulcore", j'ai cru un soleil romantique et fatigué, qui à peine levé, allait s'éteindre déjà. Mais non, le matin nous délivre...et je suis un peu perdu. ............ Je reviens...quelque chose intrigue : Un bouquet de couleurs oui , mais toutes ces sonorités en "ide", " ivre", "ive" Du blanc ! Un soleil mais du froid ! |
papipoete
22/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Provençao
Le soleil oscille, Sa Seigneurie se lève ; Dame Nature l'accueille dans une longue révérence comme au ralenti et s'ouvrent alors endormies par la nuit... les crocus et cette jonquille Stop : je dois passer à table ( n'ai pas vu passer le temps à bricoler dehors ) je reviens tout-à-l'heure ! me re-voilà ! ... se font petits, comme intimidés par le décor céleste. Une nouvelle journée s'avance... NB je sais de notre provençale poétesse, qu'elle manie en plus de la plume, le pinceau et autre couteau au blanc de toile sur chevalet ; cela se voit particulièrement à travers ces lignes, que je trouve davantage peintes en touches légères, comme effleurées sur un blanc immaculé ! à partir de " belle redingote raffinée..." a nettement ma préférence au long de cette poésie " libre ", dont j'apprécie la ponctuation soignée ( l'absence souvent dans les vers libres, est ici battue en brèche ; avis aux poètes réfractaires à virgules, points ! ) |
Vincent
23/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Magnifique tableau
Que j'aurais bien peint, le votre est tout en délicatesse Par petites touches du gen pointilliste Signac ou Seurat Votre amour de l'art est évident dans votre texte Merci Provencao |
Eskisse
22/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Provencao,
La syntaxe est simple ou répétée comme on veut ( sans trop de complément du verbe) et m'évoque une forme d'innocence dans cette floraison et cet avènement du soleil. Votre écriture crée la surprise car vous lui tordez le nez: le V griffonner est employé en pronominalisation. Le choix d'employer le V grignoter intransitivement fait que tout est concentré sur l'action de grignoter et non sur l'objet grignoté. Ce choix de l'intransitivité crée une parole en suspens, un goût d'inachevé que j'aime bien tout comme le vers : "Son illusion sur le jardin s’édulcore."que je trouve très réussi. Les fleurs personnifiées s'agitent, se pomponnent.. On dirait la Cour autour du roi Soleil. |
Zeste
22/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Beaucoup de poésie dans une très belle rencontre entre cette composition florale et la lumière ( si importante pour nos vies!) d'un matin délivrance.
Une lecture comme une peinture, quand on sait le rôle d'une importance majeure qu'y joue la lumière! |
ferrandeix
23/7/2024
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Un poème qui tend à nous suggérer un tableau coloré, délicat sur le thème des fleurs éclairées par le soleil. L’utilisation d’un vocabulaire riche est remarquable, en revanche l’on peut déplorer une expression triviale “nous croisons les doigts” qui détruit le charme, également une formulation relativement inélégante: “se fait petite” (se faire): un problème d’homogénéité de l’évocation dans son registre de langage. Je ne sens pas non plus très bien le rythme de certains vers qui ne “coulent pas” à mon sens, rythme presque heurté, donc un manque de fluidité qui aurait convenu au sujet. La répétition de “soleil” dans le premier vers ne me paraît pas positive. On peut louer cependant la diversité des images, la fantaisie qui se dégage de la description…
Au final, j’accorde la mention “Bien”. un poème qui gagnerait certainement à être modifié. |
Cyrill
23/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bjr provencao :
Jolie entame, la reprise de « le soleil » marque l’enthousiasme, j’y suis sensible. Ce qui suit prend la forme d’une liste, c’est linéaire, j’ai du mal à entrer dans la troisième dimension, celle de la profondeur que traquent les photographes. Les (trop) nombreuses formes pronominales réfléchies me donnent l’impression que le poème se ferme sur lui même alors que la nature est censée s’offrir et offrir ses bienfaits, selon la narratrice. J’y vois donc là comme une contradiction. À moins qu’elle se contente de « nous offre [ir] sa révérence », comme jalouse de ses beautés. Nous sommes alléchés mais petites touches, le jardin semble nous dire pas-touche, c’est fragile. J’aime bien le vers final qui reprend la forme du premier avec toutefois une différence : après l’ivresse, la délivrance. Serions-nous restés captifs des grâces florales si le soleil n’était pas monté dans sa course matinale ? La beauté serait-elle si addictive que nous ayons besoin d’en être délivrés ? Vous l’aurez compris, je ne suis pas entièrement conquis par votre poème, ou du moins la pensée qu’il retient dans ses pétales m’a laissé un peu de perplexité. À vous relire, Cyrill |
Cristale
23/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Provencao,
L'alternance, par petites touches discrètes des voyelles claires (i) et graves (o) dans toutes les finales des vers où éclosent aussi quelques rimes, donne à ce poème l'écho chantant, le tintement imaginé des joyeuses clochettes des fleurs, la gaieté fragile du printemps. Le soleil a quitté son manteau d'hiver. Renaissance, éclosion des couleurs de la vie. "La jonquille altière se fait petite, pour survivre, Elle nous offre sa révérence et s'endort." Sont, entre autres, mes vers préférés. La clausule qui reprend le vers initial est du meilleur effet embrassant. Merci pour ce joli bouquet de mots. |