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Anonyme
5/7/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'ai été surprise de découvrir votre poème que vous présentez dans la catégorie "néoclassique". Au sens des classifications sur ce site, Oniris, votre texte me semble plutôt relever du poème "libre". Ce n'est pas gênant en soi, juste surprenant. Pour ce qui est de votre poème, j'ai trouvé les deux premiers paragraphes très intéressants ; poétiques, imagés, originaux. Cependant les deux suivant ne me semblent pas à la hauteur. L'emploi de "qui" et de "puisque" deux lignes plus loin n'est pas très harmonieux. Quant au dernier paragraphe, il me semble être un peu contradictoire : il faudrait écouter l'anxiété mais dépasser la morosité ou le tourment. De plus le cumul des mots anxiété, larmes et surtout "maux" me semble malhabile, ces termes sont trop directs, trop "pathologiques" alors que dans le début du poème, vous aviez trouvé de belles images pour faire surgir l'émotion, le sentiment. Personnellement avec quelques retouches, ce poème me plairait vraiment beaucoup. Bonne continuation, Éclaircie |
Donaldo75
13/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Provencao,
J'aime beaucoup l'image du voile qui peut s'interpréter de différentes manières (que je ne détaillerais pas, chaque lecture étant personnelle) surtout avec l'image supplémentaire du diamant. "Le voile irradie Et s'épanche en secrets Le soleil évapore Les couleurs du jour " Voile, soleil, couleurs, on dirait un tableau de William Turner. "S'échouent en une marée d'or Miracles de la peur du vide Démons blancs chassés de la mémoire" Le pictural reste dans la même tendance, toujours Turner, toujours des couleurs fortes en symbolique religieuse (le blanc et l'or). "Le voile se déchire Sur le souvenir qui s'enfuit Le diamant brûle en lointain secret Puisqu'il fige le rêve " Le dernier vers, du fait de l'usage de "puisque" perd un peu de sa puissance. A la fin du quatrième quatrain, j'avais envie de dire "Amen". C'est dire la symbolique religieuse que j'ai perçue dans cette poésie. Ce fut un plaisir de te lire. Donald |
Robot
13/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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De belles images ressortent de dessous ce voile un peu mystérieux qui s'entrouvre.
J'aime bien: Le soleil évapore les couleurs. L'impression d'émerger d'une torpeur un peu triste qui se disperse peu à peu. |
Anonyme
13/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Ne reste pas prisonnier des souvenirs, déchire le voile qui enferme tes maux. C'est ainsi que je perçois ce texte.
Des passages m'ont plu, d'autres moins. Le dernier quatrain a ma préférence. " Le soleil évapore Les couleurs du jour " s'évaporer est un verbe pronominal. Mais peut-être la licence poétique.... |
Gabrielle
13/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Des images subliminales pour poser un regard nouveau sur la peur du vide, nos démons blancs, sur le souvenir qui s'enfuit, sur le diamant qui brûle en lointain secret,l'anxiété du matin, l'évanescence du jour et enfin l'enfermement des larmes chassé au sommet des maux (chute).
Ainsi, l'auteur(e) propose une perception nouvelle par l'intermédiaire d'un filtre: "le voile". Très intéressant. Cordialement. G. Michel |
papipoete
13/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Provençao
le voile cache les souvenirs gris qui ressurgissent dès le soleil couché . Au matin, déchiré par la lumière, le voile se déchire et chasse les démons ... jusqu'à la prochaine lune ... NB ainsi va la vie, rideau levé pour la nuit, rideau baissé le jour, quand le grand-maître des tourments est projectionniste . L'absence de ponctuation gêne la lecture, et la dernière strophe mérita des guillemets et points d'exclamation ! " démons blancs " détonnent un peu ( le Mont Blanc ) Une réflexion profonde sur la conscience ... |
Carmiquel
13/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Qu'ils s'épanchent du voile, que le voile se déchire, les secrets le resteront... Car c'est un étrange état psychique, original et beau qui est dit là : la peur y est miracle, la mémoire libérée des démons mais des souvenirs aussi. Le voile peut se déchirer, c'est sur du vide, les couleurs du jours, évaporées, restent les "maux" / mots...
Pourquoi se formaliser du quatrain quand il oblige à séparer si fort le verbe ( " s'échouent") de ses sujets. Pour la rime et le mètres, le poème s'en est déjà affranchi ? |
Lulu
14/7/2018
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Provencao,
Je crois qu'il est difficile en un texte court de toucher vraiment, mais cela dépend, car à lire les mots de votre présentation, là, oui, je suis touchée, les trouvant très poétiques. C'est, à ce niveau, comme si vous aviez trouvé les mots justes plus spontanément... Le poème en lui-même me laisse plutôt sans émotion. Je n'ai pas réussi à partager l'émotion de la narration, juste perceptible à la fin avec les impératifs "Ecoute l'anxiété du matin / Apprécie l'évanescence du jour / Chasse l'enfermement…" En fait, avant ces impératifs, le texte me semble froid, comme s'il n'y avait personne au coeur du poème…, les descriptions manquant de quelque chose pour les faire vibrer un peu. La première strophe, en dépit de sa simplicité apparente, suppose un effort de représentation chez la lectrice que je suis… Je cherche les couleurs du jour… Peut-être que des pointes de couleurs plus précises auraient été les bienvenues ? Puis, commencer la seconde strophe par le verbe "S'échouent" m'a un peu gênée. Je me suis demandée quel en était le sujet à la première et, de même, plus tard, à la seconde lecture. Un manque de fluidité, en ce qui me concerne, donc. L'intention est belle, cependant, dans l'ensemble… Je pense qu'en creusant à peine le texte, en allant plus loin, on pourrait avoir quelque chose de plus intéressant. Enfin, à la fin du poème, les possessifs me paraissent alourdir le texte. Vous avez écrit ceci : "de tes larmes" et "de tes maux"... Pour alléger, j'aurais mieux vu, simplement : [des larmes] et [des maux], car l'impératif qui précède porte déjà la marque de la seconde personne du singulier. |
lucilius
14/7/2018
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Provencao,
Dès le départ, votre poésie me pose problème. "Le voile irradie…". Bien, mais il irradie quoi ? N'aurait-il pas été plus judicieux d' écrire "le voile s'irradie" ? Le voile se lève, laissant passer une irradiation… Votre tournure (qui se veut métaphore peut-être) manque de sens. "Le soleil évapore Les couleurs du jour s'échouent en une marée d'or…" Encore un flou du sens, en l'absence de ponctuations. Certes, vous êtes maître d'œuvre mais le locataire de vos mots ne doit pas affronter un dédale. C'est un peu (beaucoup) dommage, car les deux dernières strophes sont nettement plus abouties. Un texte qui, à mon sens, mériterait un léger remaniement pour être pleinement apprécié. |