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Poésie libre
Provencao : Les souvenirs perdus
 Publié le 18/08/24  -  5 commentaires  -  674 caractères  -  135 lectures    Autres textes du même auteur

Au fil du temps.


Les souvenirs perdus



De lumière en lumière
S'évade de nos pensées la raison calcinée
Au silence du temps, où
Se libérant des mots incongrus,
Une étincelle se transmue en
Feu diurne…

Dans le trouble silencieux
Choit une syllabe,
Derrière le trouble aveugle
Se murmure la vaste peur
Vite évanouie en mille rêves.

De mots en mots
Les longues années nous gratifient
Les éclats de l'autre rivage,
Toute la mémoire de l'indicible arôme
De bonheur et d'azur de jeunesse…
Nous laissant seuls sur ce silence du temps
Aux prises avec le trouble
Sombre, d'indécisions et de souvenirs perdus.


 
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   Vincent   
18/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Provencao

J'ai eu l'impression très claire en lisant votre texte

D'être assis seul la nuit sur la plage, en pleine lune

Et de lire dans l'astre mes souvenirs

J'ai adoré ce moment ou se reflétaient mes plaisirs intimes de solitude sauvegardée

Merci Provencao pour ce moment de douceur

   Eskisse   
18/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Provençao

Un poème sur la mémoire, si léger, si suave... Les strophes se lient, se délient et tracent le cheminement intranquille entre souvenirs et oubli.

Peut-être que le mot " trouble" est trop présent. En tout cas, il ne pèse pas tant que ça !

Bravo !

   ALDO   
18/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour

C'est comme si les mots,
parfois foisonnant de votre style, ici se raréfiaient

laissant place à plus de silence
autour d'images belles parce que simples :

Un feu diurne, une syllabe qui tombe, des éclats lointains,
un arôme impossible...

Et dans le fond, vite passés, la vaste peur et son murmure ...

Un grand bravo

   papipoete   
18/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Provençao
Les souvenirs... les bons qui trouvent écho encore aujourd'hui
Les souvenirs... les sombres qui grattent à notre porte
Les souvenirs... de toi que mes yeux ne voient plus, mais t'entendent
J'ai encore rêvé de toi, mon étincelle qui luit, pâlit et resplendit...
Ces mots monteront jusqu'à toi, et tu me souriras.
NB notre poétesse ne narre pas ( comme moi ) elle transfigure ses pensées, que jusqu'à " l'autre rivage " elle peint sur la toile immaculée, de ses nuits blanches.
la dernière strophe m'éblouit, par la ciselure de ses lignes, et je communie
que l'auteure ne m'en veuille pas, si je m'égare aux confins de l'imagination, mais quand je lis autre chose que
" il était une fois un petit garçon, qui allait rendre visite à sa mère-grand... "
j'interprète un scénario, laisse aller mon imagination...
me retrouve assis, sur le rebord du monde, et fermant les yeux, je regarde.

   Rosaura   
23/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Provencao,

Un voyage silencieux à la si délicate pudeur qu’il se partage et éclaire le présent de"Toute la mémoire de l’indicible arôme" (Superbe). Votre poème traduit de façon poignante le lieu fragile et intense de notre condition.


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