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Poésie contemporaine
Provencao : Que souffle…
 Publié le 24/02/23  -  3 commentaires  -  701 caractères  -  165 lectures    Autres textes du même auteur

Pour vous Honoré, mon ami.


Que souffle…



Que souffle au bout de la jetée un vent en colère
Ou que le ciel boudeux se prélasse de fil d’or
Le temps de sa fraîcheur fissure le mystère
Qui émoustille le matin figé en son trésor.

Des gouttelettes de pluie caressent le parvis
D’une étole de soie jetée au rythme du silence
Dont la douceur câline édulcore l’infini
De la peine du cœur à la pureté faïence.

Il revêt de cette matinée des larmes en quatrains
Dont la plume émerveille sous un linceul
L’encre adulée par des roses en satin.

La mémoire des vers se dessine au Vélin
Arborant le sourire timide de l’aïeul
Que Février aimant à sa plume en alexandrin…


 
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   Edgard   
16/2/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
Pardonnez-moi, cher auteur, mais j'ai l'impression que les mots cherchent à se mettre en place, que les images sont là, mais que l'ensemble peine à se coordonner. Ce qui donne une impression de désordre, d'inachevé. Il y a des images, des élans qui mériteraient d'être mieux dessinés:"ou que le ciel boudeux (boudeur?) se prélasse en fils d'or" "D'une étole de soie jetée au rythme du silence" sont de beaux vers, mais que veut dire "De la peine de coeur à la pureté faïence"? (la rime?)
"Arborant le sourire timide de l'aïeul" est difficile à comprendre, et le dernier vers me semble très hermétique.
D'autre part, question alexandrins, il y a, bien que je sois pas un as de la prosodie, beaucoup à revoir.
Vers 1: vous enlevez "en" et le tour est joué.
Vers 3= 14 pieds... et beaucoup d'autres: ça nuit un peu à la lecture et à la fluidité du texte.
Mais vous aimez les belles images, reste à les parfaire un peu.
Vous savez ce que vous voulez exprimer, reste à le faire partager, car le lecteur ne sait rien de ce qui anime votre inspiration.
Bien cordialement

   papipoete   
24/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
bonjour Provençao
Un vent qui se fait aquilon jusqu'au bout de la jetée, mais bien vite dans les cheveux de l'héroïne, se mue zéphyr qui saupoudre la nature de gouttelettes de pluie, nées d'étoiles en larmes...
NB un sonnet pour honorer quelqu'un, pour qui la poésie fut peinture sur vélin...un linceul d'encre sympathique le recouvre à jamais.
L'écriture de notre auteure une fois de plus, dit à sa façon l'admiration pour celui qui n'est plus ; il doit rosir devant tel hommage.
Pardonnez-moi si je m'égare ? le dernier vers me chagrine :
ne vouliez-vous pas dire " que Février aimant/e à sa plume "
Un poème résolument " contemporain ", avec sa métrique irrégulière, ses hiatus,ses singuliers/pluriels : mais l'ensemble fort poétique coule sans remous...
le second quatrain a ma préférence

   Pouet   
27/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Slt,

"Ou que le ciel boudeux se prélasse de fil d’or", c'est ce vers je crois qui aura retenu mon attention première. J'aime bien aussi le vers huit. Formellement j'aurais je crois préféré lire "Qu'émoustille le matin figé en son trésor" au vers quatre. J'ai eu aussi un peu de mal à appréhender le dernier vers.

Mais j'ai bien aimé ce "mystère romantique" qui émane du poème, une certaine langueur aussi, quelque chose "d'ourlé".
Le rythme fluctuant me parait pour ma part bien coller au fond.
Il semble ici que l'amour ou l'amitié, du moins son souvenir, se vole ou s'envole au rythme des saisons et de "l'inspiration".


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