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Anonyme
20/7/2017
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai tendance à bien aimer les esquisses qui, en quelques mots simples, dessinent toute une ambiance. Le problème en l'occurrence est que l'ambiance ici est trop enfanfreluchée à mon goût. Un parfum de précieux qui me fait passer le poème d'"épuré" à "chichiteux".
Le premier tercet, bon, ça va encore pour moi. Je veux bien que l'aurore se chiffonne facilement, et que le tissu qui lui correspond le mieux soit la soie et non la toile de sac à patates. Était-il vraiment nécessaire qu'en sus cette soie fût frêle ? L'arôme qui suit immédiatement, à mes yeux, fait basculer grave le poème dans le maniérisme. Arôme, fragrances, ouh ! on n'est pas chez les pégus. Le tercet se termine par le mot "camaïeu", qui sent lui aussi le revenu passible de l'ISF. Le dernier tercet, enfin, se situe dans le registre de l'intime. Il est plus "nature", mais enfin j'ai tendance à regretter l'emploi du verbe "susurrer", alors que "murmurer", avec des sonorités proches, ne dégage pas la même aura d'esbroufe. En ce qui me concerne donc, l'ambiance de douce sensualité que vous avez voulu donner est masquée par la richesse du vocabulaire. Dans un texte aussi court, il suffit de deux ou trois mots décalés pour faire capoter le message. Si en revanche vous avez voulu évoquer le frôlement des corps chez la marquise, ben c'est ça. Mais cette ambiance, j'y reviens, ne me plaît pas. |
Marite
22/7/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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L 'évocation de ce " Secret froissé" est si délicate et si raffinée que j'ose à peine y ajouter mes mots en commentaire. L'élégance de l'expression et le choix des mots me séduisent tout particulièrement.
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Arielle
3/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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L'aurore chiffonnée, le camaïeu d'arômes, l'oreiller qui chuchote, il manquait peu de chose à ce petit poème pour en faire une évocation sensuelle et troublante mais il me semble que vous vous êtes beaucoup trop appliqué à chercher les mots "jolis et poétiques" qui enveloppent d'un papier rose le bonbon trop sucré, à mon goût.
A force d'habiller votre muse de soie frêle et de chuchotis elle en devient évanescente, voire inconsistante et perd toute saveur.Mais ce n'est que mon avis ! |
papipoete
3/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Provencao,
Ecrire court est toujours une gageure, et retenir sa plume prête à galoper sur le papier peut laisser un goût d'inachevé ! NB la votre dit bien ce que votre âme ressent, mais quelques mots me " froissent " ; une soie/frêle ; j'eus préféré une " frêle/soie " susurre l'oreiller de la confidence ; j'ai du mal avec la tournure . |
Anonyme
3/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai trouvé le style un peu ampoulé ; et ce " secret froissé " n'a pas suscité chez moi un intérêt sensible.
J'ai par contre apprécié cette image " Le chuchotis plisse La discrétion du baiser " |
Anonyme
3/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup le thème bien que sa réalisation me laisse un peu sur ma faim.
En tout état de cause, j'ai eu envie de vous proposer cette "re-lecture" de ma part, non de manière vexatoire, mais tout au contraire pour exprimer combien l'écriture des autres nous influence et nous inspire parfois. Ce que je propose n'est ni mieux ni moins bien mais simplement le fruit de cette inspiration que vous avez provoqué. Le souffle — par instants — chiffonne la soie grège de l’aurore. L’arôme en son cœur exhale des fragrances déclinées en un pur camaïeu Le chuchotis plisse avec discrétion un baiser; susurre à l’oreiller sa confidence. Merci de ce partage. |
Anonyme
3/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Je vais commencer par ce qui a un peu froisser mes oreilles
sensibles, ce sont ces trois "en" dont deux dans la même strophe. Vous allez me trouver sans doute tatillon, mais dans un écrit aussi court, les petits défauts deviennent encore plus apparents. Il y a comme une légère sensibilité qui se dégage de l'ensemble, et pourtant je ne suis pas totalement persuadé par votre discours. Il manque un peu de profondeur, de pertinence. |
Donaldo75
5/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Provencao,
J'ai peu goûté ce poème chuchoté à mes oreilles. j'ai trouvé les images molles ("chiffonne l'aurore", par exemple), l'évocation artificielle (arôme, fragrances, camaïeu) et la fin gâchée par "l'oreiller de la confidence". Neuf vers, c'est très court, j'en suis conscient, pour emporter le lecteur. Moi, je n'ai pas été séduit par ce souffle, qui n'est resté que du vent. Une autre fois, peut-être. Donaldo |
EvaDam
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème plein de délicatesse, où tout respire et prend corps, suavement, petit à petit, de l'aurore en soie
à l'oreiller de l'intime, en passant par le camaïeu des fragrances conviées à une fulguration de la sensibilité... Le froissement est surmonté en poésie, le secret susurré avec grâce. Ces trois tercets sont un dépassement en pointillé... |
Queribus
6/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'aime bien ce genre de poème en peu de mots et peu de strophes avec son côté dépouillé; vos images sont très poétiques avec, souvent, envers de la médaille, un côté un peu précieux; je pense que vous auriez dû faire plus simple. Ceci dit, j'ai pris un réel plaisir à vous lire et je reviendrai vous lire à la prochaine occasion. Cordialement. |
Lylah
5/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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je découvre ce joli texte avec un peu de retard.
Un style épuré, en petites touches légères, aériennes. De la dentelle ! j'ai particulièrement apprécié la première strophe et la belle sonorité de la troisième. La seconde m'a semblé un peu moins musicale, peut-être ce "en cœur", suivi de "en fragrances" ? Mais l'ensemble a vraiment beaucoup de charme... |