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Poésie libre
Provencao : Soupir
 Publié le 15/02/25  -  10 commentaires  -  679 caractères  -  135 lectures    Autres textes du même auteur

Entendre, écouter.


Soupir



Le souffle d'une élégante beauté
charmeur de vie
le silence, sans fable
et la vie féerique
libère à travers les premières chimères de la soirée…

Merveille !

Merveille de la nature

Sa jolie forme rouge à demi voilée
perce
entre les branches du guignier

Toute émotion se tait
les chardonnerets soudain immobiles
l'élégance du forsythia
la coupe au loin
où l'eau fraîche repose
doux miroir
qu'une mouche vient à troubler.

Rien ne tangue n'ondule
silence
le silence soudain
feuillu presque âpre

Le souffle d'une élégante beauté.


 
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   Dimou   
5/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

Un coucher de soleil en forêt ? Tout est immobile et se tait. La beauté prend place en l'ombre nouvelle. La forme rouge perce à travers le feuillage, pour s'en aller au prochain jour, et laisse place au souffle de la nuit et son silence. L'auteur sait insuffler une atmosphère, comportant quelques "rebonds", dirais-je, à l'image de ce "rien ne tangue n'ondule".

Un texte sympa.

   Donaldo75   
6/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Il y a une certaine forme d'évanescence dans ce poème à la tonalité végétale. A la relecture de l'exergue, je me suis demandé ce que cela ferait de relire cette poésie dans un silence absolu et de laisser mon imaginaire jouer sans entraves ni contraintes ou éléments extérieurs. Et ça fonctionne. Je ne saurais dire ce que j'ai vu parce qu'à l'instar d'une expérience psychédélique les contours sont restés flous mais je peux confirmer la tonalité, bien présente dans ces vers, dans ces images, dans ce champ lexical.

En cela, ce fut une intéressante lecture.
Merci pour le partage.

   Vincent   
15/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Provencao

Le temps s'est arrêté pendant la lecture de votre texte

Sur le passage de cette divine

Magnifique douceur j'oserais dire "féminine", seules les femmes sont capables de nous faire ressentir "la féminité" bien entendu....

Merci beaucoup pour cette grâce

   Celia1993   
15/2/2025
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Bonjour,

Il me semble assez rare (mais je n'ai pas non plus une culture poétique immense) de traiter le sujet des sons en poésie. On y voit plus souvent les couleurs, les sentiments, le visible, l'architecture mais à ma connaissance l'univers sonore d'un lieu est bien moins traité.
Amatrice de radio je suis très sensible au spectre sonore qui nous environne et comme le dit cette phrase apocryphe d'Orson Welles : À la radio, l'écran est plus large qu'au cinéma.

Par analogie je dirai donc que la page sur laquelle ce poème est écrit est plus large que l'écran de mon ordinateur.

Merci pour cet instant sonore.

   Eskisse   
15/2/2025
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aime bien
Bonjour,

Vous avez su rendre palpable le silence avec force métaphores ( "charmeur de vie" ) et énumération.

J'aime beaucoup cette strophe:

"Rien ne tangue n'ondule
silence
le silence soudain
feuillu presque âpre "

parce qu'elle contient une surprise.

Juste, pour mon goût, ( "élégante" / féerique") ces mots laudatifs sont presque superfétatoires.

Mais ce poème est touchant et contemplatif, ça fait du bien.
Et Le " soupir" en musique est un silence !

   Boutet   
15/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Les charmes de la nature dans toute leur splendeur. La contemplation comme remède à beaucoup de maux. Pourquoi chercher si loin ce que l'on a près de nous ?

   ALDO   
15/2/2025
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aboutie
et
aime bien
J'aime les louanges.

J'aime quand l'émotion se tait,
le forsythia bien habillé,

et l'insecte du silence près de la coupe, au loin...


Au mot " âpre" j'ai soudain pensé que ce silence "féerique" pouvait devenir l'autre

-celui assourdissant - que nous connaissons tous...

Mais non, ce n'était qu'un soupir ... ouf !

   papipoete   
15/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Provençao
il faudrait être musicien, un Mozart, un Chopin pour entendre chaque silence, ce soupir et cette pause, lorsque le poète de sa palette musicale, compose la nature sur une partition...
il faut être peintre pour brosser ce tableau, où les les formes se pourprent au vert du pré, où cet arbuste forsythiate son or royal, mais chut : le silence soudain...
NB qu'en lignes délicates, fleurs, et bosquets se parent sous la plume-pinceau de notre poétesse, et l'on apprécie encore davantage cette toile, comme moi que mon jardinet, et son château en toile de fond, emplissent de cette atmosphère
" les chardonnerets soudain immobiles, l'élégance du forsythia "
j'y rajoute même
" le cognassier du Japon " en sa robe carmin
L'art du vers libre, pas si facile qu'on pourrait le croire, à la perfection

   Cristale   
19/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
J'entends, j'écoute, et l'espace d'un soupir je sens le souffle de la poésie envahir mes sens dans l'absolu silence...

"Rien ne tangue n'ondule
silence
le silence soudain
feuillu presque âpre

Le souffle d'une élégante beauté."

... d'une élégante beauté, tel est ce poème si délicat.

Bravo et merci chère poétesse.

   BlaseSaintLuc   
19/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Mon commentaire risque d'être un copier-coller de celui de Chrystale , évidemment.

" Rien ne tangue n'ondule.
Silence
Le silence soudain
Feuillu presque âpre

Le souffle d'une élégante beauté."

Quand la poésie est limpide coulant d'une source des merveilles vers un soleil radieux , mais écoutons là le silence, moi, je me tais!


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