Un texte confus au message difficile à cerner que la syntaxe approximative, la présentation en vers hétérométriques aux rimes aléatoires n'arrivent pas à me faire accepter dans l'état, je suis désolé.

Je pense qu'il était possible de faire mieux autour d'un tel sujet, tant sur le fond que sur la forme.

A une prochaine fois.

Tiens ! Encore un poème sur l'écriture me dis-je à la première strophe. Et puis... non...pas vraiment, enfin... je ne sais plus. A la deuxième strophe, le fil est rompu avec cette "mouche bleutée". Que vient-elle faire ici, celle-là ? Allez ! Veux-tu aller poser tes sales pattes ailleurs ! A la troisième, j'ai l'impression de me trouver au musée et de visiter d'anciens appartements. S'agit-il du bureau d'un(e) écrivain(e) ? Je ne sais. A la dernière strophe, on retrouve la thématique initiale. De quoi avoir un peu le "tournis" et de rester un tantinet perplexe face à ce texte dont je ne saisis pas trop l'intention.

Quelques formulations ou associations de mots réussies sauvent à mes yeux cet essai et permettent néanmoins à la poésie d'émerger : la "bougie décadente", les "régents délicats", les "consonnes bégayantes" et le silence de ce salon "ayant usurpé la comtoise de son tic-tac antique" m'ont bien plu.

Enfin, dans la dernière strophe, un passage (Je rends grâcieuseté au velin qui / assigne") ne m'a pas convaincu dans son écriture : je trouve lourde l'expression "gracieuseté" en lieu et place de "grâce au". Et je ne comprends pas non plus le sens de ce velin qui "assigne". Quelle idée souhaitez vous exprimer ?
Au final, un bilan tout en demi teinte.

Le sujet de l'écriture poétique a été tellement exploité qu'il est bien difficile d'innover.
Partant du vélin, on sent la volonté de trouver un angle original. Mais c'est peut être là le problème. Cela se sent trop et au final induit un manque de légèreté.
Le positif est dans l'ambiance générale qui ressort de l'écriture, mais qui n'est pas parvenu a m'apporter un ressenti émotionnel.

bonjour Provençao
Sur le vélin, immense page blanche, se présentent au " garde-à-vous " les lignes en désordre, comme précipitées d'une inspiration...
" hola ; on se calme ! "
Peu à peu, comme dictés par un bénédictin, dans la salle des manuscrits, le poème prend tournure, dans un silence tout juste troublé, par le bourdonnement d'une mouche bleutée...
NB je ne poétise pas dans le bruit, comme dans ce moment épistolaire ; même le chant de mes canaris m'empêchaient d'écrire... sereinement ! Il me faut le silence tout comme pour lire quelque chapitre.
Ce texte m'égare un peu, avec son vocabulaire trop précieux, qui donne une allure de feuilles enluminées ; je tâche de ne pas trop m'éloigner du sujet ( l'auteure me pardonnera ? )
j'aime bien
" ... la comtoise de son tic-tac///antique "
et l'ultime strophe où j'imagine l'idée, être là mais ne point trouver
" les mots pour le dire... "

La strophe du début, passe la barre assez correctement , mais le tout est très inégal.
Le thème est récurent, il à fait l'objet de meilleurs versions,ici, c'est il n'y a pas de vraies trouvailles, parfois, ce sont les idées soumissent aux lecteurs dans certaines tournures qui restent hermétique.
j'aurais pu être plus généreux , avec quelque chose de plus rond.
Parfois, la catégorie choisie , oblige a une distorsion d'avec l'intention première...

Personnellement, j'ai bien aimé ce poème très personnel qui fait vivre la page. On s'intéresse à l'aventure.

Un beau ressenti aussi de l'écrivant qui décrit bien ses émotions.