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Poésie libre
Provencao : Vole, vole [concours]
 Publié le 25/04/24  -  11 commentaires  -  1209 caractères  -  237 lectures    Autres textes du même auteur

Thème choisi :
2- Porte ouverte sur l'inconnu


Vole, vole [concours]



Ce texte est une participation au concours n° 35 : Arrêt sur image
(informations sur ce concours).





Un portail bleu que l'on croyait avoir rêvé,
sous la paisible lueur, s'ouvre
sur la lumineuse ondulation des herbes abandonnées.

Fraîchement vêtue
de vaporeux desseins
frisant tout imprévu

Je vous aperçois…

Ô égérie, pourquoi butinez-vous
dans le crépuscule incertain ?

De minuscules insectes
tournicotent
ribambelle de lumière dans le grand silence

Pas un mot

Sous l'opaque vesprée
près de l'aube voisine
alors que l'infime indice
frémit entre les pierres

Vous, élégante
caressez ma rêverie

C'est comme si rien d'autre n'existait.

Vole, vole
on peut même fermer les yeux,
se laisser happer par l'écoute
à l'ourle de votre diaprure de soie.

Imagination dont seule l'enfance
connaît ce chemin…

Ô égérie, pourquoi butinez-vous
dans le crépuscule incertain ?


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Myndie   
9/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Bonjour,

Entre description et rêve, le poème dégage une atmosphère toute de douceur et sérénité ; il décrit le cadre qui donne l'impulsion poétique en même temps qu'il ébauche le contenu du rêve.
« Crépuscule incertain », « opaque vesprée » ou « aube voisine » : le poète semble se libérer du monde extérieur (« C'est comme si rien d'autre n'existait. »), et le lecteur lui-même perd ses repères et « vole,vole » dans cet espace temps éthéré qui l'empêche de se situer.
La jeune femme entraperçue, amante, muse ? est aussi immatérielle que le reste et se confond avec le décor impalpable, aérien.
Cette légèreté, et la sensation de la liaison du rêve avec les éléments, terre, air, l'herbe, confortent l'impression de complicité de la nature avec le rêve.

La suggestivité du texte est pour moi son attrait principal car l'écriture me convainc un peu moins.
Il faut d'abord relever cette faute de conjugaison :
«  Vous, élégante
caressait ma rêverie »
J'imagine qu'il faut lire « caressez » ou « caressant »

cette formulation maladroite :
« Imagination dont seule l'enfance
connait ce chemin... »
plutôt « connaît le chemin »

Et ces quelques formules ampoulées :
«  Ô égérie, pourquoi butinez-vous »

« se laisser happer par l'écoute
à l'ourle de votre diaprure de soie. »
dont je ne suis pas spécialement fan et qui contrastent avec le vaporeux de la « lumière dans le grand silence ».

Au final, je trouve votre poème plaisant mais inégal dans sa composition ; il lui manque juste un peu plus de recherche dans l'écriture.

   Eki   
9/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Entre chemin suspendu et rêverie pure...
Des mots qui expriment l'évanescence, l'éveil d'un désir, la fragilité d'un battement de coeur...

Un texte romantique, touchant...Un décor dans lequel je me suis abandonnée avec un grand plaisir...tout y est pur et simple.

Sous l'opaque vesprée

près de l'aube voisine

alors que l'infime indice

frémit entre les pierres


Vous, élégante

caressait ma rêverie

   Lebarde   
14/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Un poème onirique qui autorise tous les rapprochements («vesprée et Aube voisine »), toutes les associations de mots, tous les mystères au point de perdre le lecteur dans la confusion et l’approximation et les interrogations sans réponse :
« Ô égérie, pourquoi butinez vous
Dans le crépuscule incertain ?

Pourtant la poésie est là pour séduire derrière le « portail bleu » qui sert de thème.

   Donaldo75   
15/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Il y a certes de l’idée mais j’ai trouvé ce poème figé au final ; les parties emphatiques avec des Ô théâtraux ne changent pas grand-chose à cette impression de lecture si ce n’est qu’ils colorent différemment l’ensemble. Le découpage m’a semblé parfois très artificiel. C’est dommage car je pense qu’il y a du potentiel mais que la poésie a été inhibée par des artifices dont je ne comprends pas l’usage. Peut-être que le manque de musicalité explique également cette perception car j'ai trouvé que les mots n'arrivaient pas à déployer ou à exposer du sens au-delà de leur propre signifiant. Je ne sais pas si je suis clair. Je ne tente pas de couper les cheveux en mille-vingt-quatre mais en relisant ce poème c'est toujours la même impression qui domine.

   Robot   
25/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
L'originalité de l'écriture est plaisante mais m'est apparue parfois forcée dans son expression poétique. Notamment le texte se serait bien passé de ces deux vers
"Ô égérie, pourquoi butinez-vous
dans le crépuscule incertain ?"
L'image que je perçois dans son intention mériterait d'être exprimée plus simplement.
Globalement, l'imaginaire rencontré dans le texte est assez agréable à découvrir.

   papipoete   
25/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
bonjour concurrent
Oh, vous qui voletez dans le ciel matinal, m'enfièvrez de vos vaporeux dessins, me suggérez un merveilleux dessein...
NB c'est bien écrit ; trop même avec ces mots comme unis pour un rébus... dont on ne peut mettre le nom sur cette " égérie "
Bien de la brume dans ce tafetas poétique, dont l'auteur me semble user à fort escient !

   Polza   
25/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour,

Avant de développer mon commentaire, je voulais vous signaler que sans pouvoir expliquer pourquoi, le passage « Ô égérie, pourquoi butinez-vous dans le crépuscule incertain ? » m’a fait penser à cette phrase du célèbre poème de Dylan Thomas (rendu encore plus célèbre par le film de Christopher Nolan « Interstellar ») : « Do not gentle into that good night », « N’entre pas docilement dans cette bonne nuit ».

Mais puisque je ne saurais expliquer pourquoi, rien ne sert de s’attarder là-dessus et je passe donc à la suite !

Après, pour parler de cette phrase interrogative, je ne sais pas trop quoi en penser. D’un côté elle laisse la place à l’imaginaire et à une certaine forme de poésie, de l’autre, je la trouve un peu toute faite et perdue au milieu des autres phrases, comme si elle ne s’intégrait pas vraiment au reste, qu’elle était là plus pour faire jolie que pour le sens général. Peut-être en lisant les autres commentaires (j’évite de le faire avant d’avoir donné le mien sur un texte) et en lisant votre éventuel retour sur commentaires, j’en apprendrai un plus et cela éclairera ma lanterne.

« Vole, vole/on peut…à l’ourle de votre diapure de soie » je n’ai pas compris le passage du tutoiement au vouvoiement, à qui s’adresse ce vole vole plutôt familier si ce n’est pas à quelqu’un d’autre que votre ?

« à l’ourle de » je ne connais pas cette expression (formulation), je pense que ça doit provenir du verbe ourler dans sons sens figuré, mais je ne suis pas sûr. J’attendrai donc une éventuelle explication, je ne vais pas faire genre celui qui a compris alors que ce n’est pas le cas !

« Imagination dont seule l’enfance connaît ce chemin… » j’ai bien aimé cette image, même si fort heureusement l’âge adulte connait également le chemin de l’imagination, par contre je n’ai pas compris « ce chemin » un simple « le chemin » m’aurait paru plus sobre et mesuré (et cohérent).

Malgré ces quelques petites remarques, c’est un poème que j’ai plutôt apprécié dans son ensemble. Je dirai donc sans aucune prétention de ma part, belle écriture, mais peut-être à légèrement retravailler…

   martin   
25/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Le texte est très bon avec une phrases comme celle-ci.

De minuscules insectes...

Peut-être que je devrais l'envoyez sur une de mes
clé USB Dans les Tableaux de Laurel .

   BlaseSaintLuc   
28/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Ce poème est une œuvre lyrique qui évoque un monde onirique et serein. L’usage du portail bleu comme métaphore initiale suggère une entrée vers un univers de rêve ou d’imagination, renforcé par la lumière paisible et les herbes abandonnées qui donnent une sensation de calme et d’abandon.

La structure du poème est libre, sans rime régulière, ce qui contribue à l’atmosphère de rêverie et d’improvisation. Les images sont vaporeuses et imprévues, renforçant l’idée d’un monde flottant et changeant, accessible par la contemplation ou la méditation.

L’égérie, traditionnellement la muse inspiratrice des artistes, est ici questionnée sur son activité dans le crépuscule incertain, ce qui pourrait symboliser la recherche de l’inspiration dans un moment de transition et d’ambiguïté. Les insectes lumineux et le grand silence créent un contraste entre le mouvement et le calme, entre la lumière et le silence, évoquant une harmonie délicate.

Le poème se termine sur une note d’invitation à l’évasion, à la fermeture des yeux et à l’abandon à l’écoute, suggérant que l’expérience esthétique est une forme de libération des contraintes du monde matériel. L’imagination enfantine est valorisée comme le chemin vers cette expérience pure et originelle.

En somme, le poème célèbre la beauté, l’inspiration et l’imagination à travers une série d’images sensorielles et une interrogation sur le rôle de l’égérie. Il invite le lecteur à se laisser emporter par la beauté et à retrouver un chemin vers l’innocence et la créativité de l’enfance.

   Vincent   
29/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un magnifique texte, vers cette ouverture

Très très poétique entre réel et imaginaire

Comme ce portail nous nous y invite

Un merveilleux abandon onirique

Nous guidant vers un bonheur certain

Sans parler du soin apporté à l'écriture

Jai adoré

   Evelit   
2/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Je n'ai qu'un mot en lisant ce texte: magnifique. Vous parvenez à utiliser un vocabulaire d'une grande richesse sans que cela en devienne alambiqué... J'ai du mal avec certains textes lorsque les mots sont compliqués, cela me rebute et m'empêche de profiter du voyage, de la lecture. Mais vous parvenez à employer un tel vocabulaire, sans que cela devienne un obstacle. Bravo pour cela. Je trouve que ce texte est d'une grande sensibilité aussi. "Un portail bleu, que l'on croyait avoir rêvé sous la paisible lueur/pourquoi butinez-vous dans le crépuscule incertain/de minuscules insectes tournicotent ribambelle de lumière dans le grand silence/Pas un mot/Vous élégante caressez ma rêverie/etc.". Les images sont belles et douces. Très beau. Je suis emballée à la lecture (ce n'est pas toujours le cas). Merci


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