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Vincent
5/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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La nuit lui parut très longue, et peuplée de rencontres aux accents oniriques. Son ventre qui gargouillait le rappelait à sa condition d’être mortel, mais il n’y prêta pas attention. L’éternel ronronnement de la cité n’avait pas cessé de la nuit, et redoubla d’intensité une fois le soleil sorti de sa cachette. Quelques faibles effluves urbaines mortifères vinrent se mêler brièvement au parfum des végétaux et de la poussière. Un frisson lui parcourut l’échine, pendant qu’il préparait ses ustensiles de cuisine nécessaires à la préparation de la décoction de Liane d’Argent.
et bien on n'a pas beaucoup le temps de reprendre son soufle mais pourquoi en poésie libre, je verrais plutôt votre texte en prose j'ai eu l'impression de voir un film américain en cinémascope avec beaucoup de belles images j'ai beaucoup aimé |
Lariviere
18/4/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Globalement, je trouve que votre texte est bien écrit. L'écriture est ample et maîtrisée, le vocabulaire est riche, les images impactantes, l'expression est aisée au service d'un style et d'une atmosphère qui se rapproche pour mes références personnelles, du réalisme-merveilleux. Sur le fond, la scène est d'ailleurs très explicite : c'est un rite chamanique qui fait le lien entre le réel moderne de la métropole et le merveilleux des "montagnes millénaires". La poésie est présente, c'est certain, mais le rythme prégnant de l'ensemble et la construction très réaliste, très descriptive, ainsi que la progression narrative, me font plus penser à la scène (réussie sur le plan de l'écriture) d'une nouvelle, que d'un poème abouti. Il me semble que ce texte aurait mérité d'être plus débridé sur la forme comme sur le fond, pour délivrer toute l"intensité de son thème et de ses intentions poétiques. L'écriture de l'auteur et le choix du sujet s'y prêtent fortement. En espérant que ce commentaire puisse aider l'auteur, je lui souhaite une bonne continuation ! |
Anonyme
29/4/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une prose plutôt inspirée !
L'ascète - ou anachorète - vit donc entre Ciel et Terre, plus proche de ses croyances, très certainement. De belles images. Très poétique. |
Anonyme
30/4/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Texte très bien écrit. 20 lectures à l'heure où je pose ce commentaire. Quel dommage ce si peu d'intérêt.
Beau texte, parce que j'y sens le travail, la relecture à voix haute (n'avez-vous pas trouvé le trop de verbes conjugués à l'imparfait ?). Vous décrivez très bien ses moments où, d'un simple surcroît d'attention au naturel, l'on frôle des limites du mystique que seul l'esprit humain est apte à créer et percevoir, quand il décide de s'ouvrir et de laisser de côté le monde "raisonnable". Vous me donnez envie de relire E. Dickinson... Un seul avis stylistique, si je peux : faites des phrases plus courtes. Merci de ce beau moment d'évasion. |