Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Purana : Le Chammal شمال
 Publié le 08/11/15  -  12 commentaires  -  1040 caractères  -  295 lectures    Autres textes du même auteur

Là-bas, au loin dans le sud, le vent du Nord n'est pas seulement là pour nous rafraîchir.

Titre de l'image : "Sheets drying on the line" de Charles Curran.


Le Chammal شمال





Les draps blancs s'affolent
Sur la corde à linge
Le Chammal, le vent du Nord
Salue le toit plat de boue et de paille


Ô Chammal
J'entends votre voix
Je comprends ce que vous me dites
Sans jamais avoir appris votre langue
Subtile et déguisée



Sous l'habit transparent
Vous portez le message celé,
La boîte des trésors cachés
Pour me faire sentir
Entendre, toucher
Mon amant dans l'attente
Au loin… trop loin…


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Miguel   
25/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Le première strophe est joliment imagée, et la dernière est très forte et expressive ; la seconde est un peu plus prosaïque. Ce souffle oriental n'est pas sans charme mais la fin tombe de manière un peu abrupte ; on attendrait quelque chose de plus ouvert et de plus évocateur ; les points de suspension n'y suffisent pas.

   Pimpette   
8/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Foto ravissante!
Je peux avoir?

Joli texte puranesque dont la nostalgie sous jacente n'est jamais pleurnicharde...Miguel a raison c'est un peu brutal comme finale!

Pourquoi ne pas évoquer la fin du Chammal avec les draps odorants dans les armoires prêtes à les accueillir????? c'est toi qui décide...

   Anonyme   
8/11/2015
Bonjour Purana
Vos vers sont un très bel exemple de ce Jacques Roubaud nomme le « vers international libre ».
Je cite :
« Il n'est ni compté ni rimé et plus généralement ignore les caractéristiques d'une tradition poétique dans une langue donnée ; il va à la ligne en évitant les ruptures syntaxiques trop fortes. Ses exigences formelles sont faibles. Il est de ce fait plus facile de le traduire à l'heure de la mondialisation. La différence entre la poésie et la prose est ténue. La poésie se fait par petites proses courtes mais non narratives. »
Les votres semblent traduits du persan, mais doivent conserver leut charme en arabe, en anglais ou en toute autre langue.
Merci Purana et bravo.

   ikran   
8/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
On ressent tout l'Orient dans ces mots, peut-être pas tout mais en tout cas tout ce qui en fait le charme et la beauté, bravo pour ce texte !

L'image est aussi un très bon choix.

   Anonyme   
8/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour "celé", je ne connaissais pas, au point que j'ai du aller jeter un coup d'oeil dans le dictionnaire pour savoir s'il n'y avait pas une faute d'orthographe. Mais non, ce verbe transitif existe bien et colle parfaitement avec le sujet évoqué dans ce très joli poème. Ce vent du Nord - le Chammal" y est subtilement décrit, et ceci en très peu de mots, ce qui est en soi une performance.

Bravo !

Wall-E

   leni   
8/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
c'est limpide symbolique imagé On perçoit un souffle qui vient d'ailleurs porteur d'une autre culture
ce qui m'a frappé est la sérénité

Ô Chammal
J'entends votre voix
Je comprends ce que vous me dites
Sans jamais avoir appris votre langue
Subtile et déguisée

Je suis allé loin Merci

Mon salut cordial Leni

   Anonyme   
8/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Pas trop convaincu par cette poésie. Je trouve qu'elle décrit trop et ne suggère pas assez. Il n'y a pas matière à rêver, à prolonger les mots puisque vous leur faites tout dire. Par exemple ces deux vers tombent à plat je trouve : "Je comprends ce que vous me dites / Sans jamais avoir appris votre langue"
Même le vouvoiement que vous instaurez avec le Chammal crée une distance dommageable à la confidentialité de votre propos.

   phoebus   
8/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Le flou poétique n'invente pas parce qu'une logique écrasante dispense le lecteur d'avoir à articuler la moindre pensée. Le sens vient à bout de l'élément sensuel à cause de l'évidence du phénomène naturel: il le dépouille de ce qu'il signifiait. Après la représentation, on dérape sur l'intrigue au goût connu d'avance.

Je trouve un certain parfum de mystique dans cette poésie.

   ameliamo   
9/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Illustration est très bien choisie. Elle est délicate et vaporeuse comme l’introduction dans un rêve. Elle seule parle plus de ce poème plein de charme. Bravo.

   Robot   
9/11/2015
Comme dans vos autres textes je retrouve cette poésie de l'image qui nous fait voir l'environnement mais aussi ce qui est au coeur des rencontres; ici avec le chammal.

   melancolique   
9/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonsoir Purana,

J'ai adoré l'image, elle est trop belle.

Pour le poème, le début est très poétique, ces draps qui s'affolent me font déjà rêver.

J'aime moins la deuxième strophe, et j'aurais préféré l'emploi de "tu" avec des mots plus évocateurs.

Pour la fin, mon ressenti est mitigé. J'aime bien "l'habit transparent", mais le reste est un peu plat.

Un beau poème dans son ensemble.
Merci pour cette lecture, et au plaisir de vous relire.

   Janam   
13/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vraiment bien évoqué pour moi :
J'entends ce vent comme une mélopée envoûtante, entêtante dès le début du poème.
Je le vois glisser sur les toits en terrasse, soulever la poussière.

J'aime cette manière respectueuse, presque craintive, avec laquelle vous vous adressez au Chammal, en le vouvoyant. Je trouve que le "tu" aurait été trop familier, peut-être même trop condescendant, et je préfère ce "vous" qui anoblit le Chammal.

Je trouve pour ma part que l'image est belle, mais pas nécessaire, et qu'au contraire, elle réduit le champ, nous oblige dès avant la lecture à une interprétation, nous oriente en nous privant de notre imaginaire. Et c'est dommage.
Je trouve que c'est la même différence qu'il y a entre un roman et un film.

Ce poème reste néanmoins très doux pour moi, très envoûtant.


Oniris Copyright © 2007-2023