Je me suis dit "comme c'est beau". Et ça l'est, vraiment, à en redemander de ces descriptions des choses perçues en survol de nos lieux, de nos vies.
Finale -j'ose parce qu'il le faut pour le reste du poème qui le mérite- gnangnan, trop. Restons dans le ciel...
Merci quand même de ce beau et court survol...

Et bien je me souviens très bien avoir lu et commenté une 1ère fois en Espace Lecture votre poème que je trouvais sublime. Je me souviens que le seul reproche que j'avais fait était une image qui ne me parlait pas. J'aurais aimé me souvenir de mon 1er commentaire et je trouve dommage qu'il n'est pas été gardé car c'était un commentaire positif, bref.

J'ai aimé me balader sur le dos de votre cerf-volant, des vers qui nous invitent à la contemplation de cette vie tranquille. des fragments qui ne restent pas figés avec ses mots au contraires, ils me prennent par la main pour m'enivrer de cette douceur d'été. Tout en délicatesse, c'est un enchantement.

J'ai deux reproches à faire à votre poème :
1) La disposition en centré que je trouve maniérée.
2) La rime que je trouve trop présente, comme un coup de cymbale dans une après-midi paisible où on savoure une pré-sieste, un état alangui.
Je trouve en effet que la présentation centrée est une espèce de coup de klaxon "attention, en v'là de la poésie !" qui, par son insistance, casse fréquemment l'impression, justement poétique.

Et c'est vraiment dommage à mon avis, parce que le premier vers promettait une très jolie balade, nonchalante et douce. C'est ainsi que j'aime beaucoup les ombres saturées de mots tendres, qui ont le bon goût de ne pas rimer en "arbre". Le paradisier aussi me botte, mais je regrette qu'il soit précédé de deux sortes de bois à la rime beaucoup trop facile.
Les quatre derniers vers sont un peu sirupeux à mon goût, mais pourquoi pas ; ils ont le mérite, au moins (selon moi, bien sûr) de ne pas casser l'ambiance.

Pour conclure, je dirais qu'en recherchant moins d'effet, en se limitant à la fraîche simplicité des branches, des mets, de la table, vos mots me laisseraient une impression bien plus durables nus et pudiques qu'ainsi affublés d'atours de bal. Si je puis me permettre un conseil : fiez-vous à votre sincérité, ne cherchez pas à impressionner, votre poésie y gagnera. Mon avis, rien d'autre.

Bonjour Purana

J'ai bien aimé le texte de votre poème.

Il serait parfait s'il n'était pas centré (ce qui fait un peu "too much") et si les retours à la ligne étaient moins systématiques.

Je préfère, par exemple :

"Maisons apaisées parmi des arbres
Escaliers et piliers de marbre
Je perçois les ombres saturées de mots tendres

Branches éclatantes de fleurs de cerisier
Mets succulents sur la table de merisier
Je virevolte et tourne en rond
comme un paradisier

Rues ivres d'odeur du pain de ménage
Méandres du petit ruisseau à travers mon village

J'entends les mélodies qui résonnent
des effleurages

Et ces regards qui s'invitent…
Et ces mains qui se cherchent…
Et ces cœurs qui s'écoutent…

les uns les autres"

Mais ce n'est qu'une suggestion

Merci Purana et bravo pour ces images

moi aussi j'ai aimé que tu m'emmènes

sur ton cerf-volant

tes images y sont très belles

car un poème sans images est un jardin sans fleurs

j'y ai aimé la petite musique aussi

tu as vraiment un style

merci Purana

Purana...avec'pure' dedans...

Supprime les trois'Et' au debut de chaque vers de la dernière strophe?

C'est beau tu sais...

J'aime beaucoup votre poésie ou "Magie", mot que l'on emploie parfois pour dire la charge poétique d'instants tels que vous les évoquez. Je suis citadine, mais me suis laissée conduire dans un beau jardin au travers de ces quelques vers, et pourquoi pas à la campagne, me suis-je dit, loin de la pollution, juste là entre vos mots et vos images.
L'ensemble de la composition est simple, mais cela n'enlève rien. Au contraire. Personnellement, j'aurai osé être plus libre et m'affranchir de rimes qui n'étaient pas obligatoires. J'ai toutefois trouvé ces dernières jolies.
Merci Purana pour cet instant.

Bonsoir Purana. Je crois savoir que le français n'est pas votre langue maternelle et que vous le pratiquez depuis peu.
Combien de mes concitoyens seraient capables d'écrire un poème tel que le vôtre ? Très peu je vous l'assure, et c'est sur ce critère que je m'arroge le droit de vous gratifier d'un Exceptionnel tant vous faites honneur à la langue de Molière... Merci et continuez pour notre plus grand bonheur.

Une poésie libre telle que je l'affectionne. Des mots, des expressions, des phrases simples mais porteuses de ressentis profonds. Une belle intensité toute en suggestions.
J'ai apprécié la construction et la présentation qui, à ce qu'il me semble, véhiculent aussi les émotions. Pas de hasard dans l'écriture, tout est ressenti et bellement transmis.

Bonjour Purana.

Encore une fois j'apprécie vraiment cette présentation centrée, avec des espaces de plusieurs lignes, qui participent au rythme du poème.
Présentation d'autant plus justifiée que le texte est quasi privé de ponctuation.
Il me semble que le dernier vers n'apporte rien au poème car les trois vers :
"Et ces regards qui s'invitent…
Et ces mains qui se cherchent…
Et ces cœurs qui s'écoutent… "
impliquent l'idée de ce dernier vers qui du coup fait répétition.

"Paradisier" est un mot magnifique que l'on voit rarement, bravo pour l'avoir utilisé.

Voila mon idée quant-à la forme, pour ce qui est du contenu poétique il ne fait aucun doute donc inutile de s'attarder.

Merci pour cette belle lecture et j'attends la prochaine avec impatience.

Pas convaincu du tout. Tout d'abord la mise en forme centrale et très aérée n me plait pas, c'est trop rigide, trop vide aussi.
Ensuite l'aspect Haïku, poésie zen, est quand même très limite: toujours les mêmes images du cerisier en fleur, du petit ruisseau, du village niché etc...c'est trés trés loin d'être original (et même si c'est toujours sympathique à évoquer) c'est devenu totalement banal.

Ce n'est que mon avis.

Bonjour Purana,
Je vogue avec (sur la musique d'un autre cerf-volant, celui de Gilles Vigneault) vos mots, tout près de celui qui n'y est pas, le mot « bonheur », la synesthésie encore, la création d'un espace où le rêve se déploie.
Merci de l'avoir partagé,
À vous lire,
Lotier

Vraiment séduit par la simplicité (apparente) de ce texte qui a du réclamer un gros travail d'écriture pour parvenir à ce bel ouvrage. Bien aimé entre autres:
"Je perçois les ombres saturées
de mots tendres"

Bonjour Purana,

Je me suis invitée sur votre cerf-volant, j'y ai rêvé et je m'y suis sentie très bien.

J'aime toutes les images que ce très très joli poème suggère.

Voilà la poésie !

Merci de ce moment.


Iris

Un cerf-volant pour une évasion loin du monde brutal. Les images suggèrent la sérénité, la légèreté . Une lecture qui apaise et nous plonge dans les bonheurs simples de la vie.