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Pimpette
11/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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cette réminiscence émouvante d'une rivière d'enfance à partir d'un peu de terre humide dans un bol...cette odeur qui bouleverse...c'est un souvenir qui fait partie de ma propre enfance et le texte, pour cette raison, m'a touchée direct!
Pure poésie sans emprunts, sans tarabiscotage ni amidonnage! Je note très haut! Titre superbe! |
Robot
18/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte m'a touché car ce que je perçois comme un souvenir, une nostalgie provoque une émotion certaine. Des mots simples comme une esquisse. Je suis sous le charme.
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Charivari
2/3/2014
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Bonjour.
Je suis mitigé par rapport à ce texte. D'une part, j'ai trouvé qu'il s'en dégage une vraie atmosphère. On entre bien dans la torpeur, de ce fleuve qui s'écoule, paisible, depuis la nuit des temps. Même le terme moderne de "raffinerie" ne parait pas briser le côté atemporel de l'ambiance decrite. D'un autre côté, je trouve que le texte comporte un certain nombre de maladresses. 6 fois le terme "rivière", par exemple, c'est trop pour un texte aussi court, surtout s'il se combine avec le mot "rive", de la même famille. "ma rivière, elle s'anime", la tournure me parait un peu enfantine, avec ce pronom utilisé comme forme tonique. Pareil pour la dernière strophe avec l'utilisation de "c'est", et des pronoms relatifs "qui" et "que", utilisés 4 fois en deux vers. Sinon, pourquoi "maman" et "papa" entre parenthèses ? Enfin, le verbe "devenir", possède une faible valeur évocatrice, et son utilisation à deux reprises au tout debut m'a un peu gêné. Voilà, je comprends les raisons de ces "maladresses" stylistiques, mais en principe je ne suis pas censé, dans l'espace lecture, connaître l'auteur du texte. |
Marite
2/3/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Le thème est très intéressant mais il me semble que la transmission des émotions et sensations est freinée par certains détails :
- répétitions très rapprochées de certains mots : ... deviennent (1ère strophe) ... rive et rivière (3ème strophe) ... rivière et adjectifs possessifs (4ème strophe). J'aurais préféré davantage de liberté dans la forme car, telle que présentée, cette poésie me fait davantage penser à de la prose. Par exemple : Douceur rose Poudre du visage de Maman Chaleur grise Tabac du cigare de Baba Raffinerie poisson boueux ma rivière, acacia ... Mémoire des odeurs qui persistent Eternellement. ... Avec des pauses, des espaces entre les pensées qui surgissent. Enfin, ceci est subjectif bien entendu. Il suffirait de retravailler l'ensemble pour permettre au lecteur d'être envahi pleinement par l'émotion que l'auteur a souhaité partager. |
Anonyme
2/3/2014
a aimé ce texte
Bien
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Contrairement à quelques commentateurs précédents, les répétitions de "rivière" ne m'ont pas gênée, je ne les avais pas remarquées. En revanche, de l'Espace Lecture m'est restée une impression de "trop articulé", qu'en fait à la relecture je ne retrouve que dans le dernier quatrain, avec la mini-anaphore de la fin "C'est ma rivière que" et surtout, si je cherche à préciser ce qui me chagrine, l'accumulation de verbes ; pour un instant de contemplation, je trouve que c'est trop actif.
Les trois premiers quatrains m'ont bien plu, j'aime beaucoup cette idée de retrouver la rivière dans un bol de boue, cela dit toute la fragilité et la force des souvenirs ! Avez-vous lu Proust ? Les liens avec la "petite madeleine" me semblent solides... Le premier quatrain est mon préféré, même si je regrette un peu la répétition de "deviennent" qui à mon sens appuie trop sur le mouvement donné. Superbe quatrième vers, tout simple et qui me parle ! Le deuxième, pour moi, est un peu gauche, "persistent éternellement", là encore, appuie trop sur l'idée, l'adverbe me paraît de trop et plomber le texte. Le troisième, j'aime bien, voilà la madeleine ! J'apprécie l'association des mots "boue" et "délicieuse"; Pour terminer, permettez-moi de vous féliciter pour votre maîtrise de notre langue ! Ce poème me paraît prometteur, l'expression un peu bridée par une volonté de trop exprimer, peut-être par crainte que le lecteur ne saisisse pas bien votre pensée... |
Anonyme
2/3/2014
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Bonjour Purana
Bien des francophones "de souche" pourraient vous envier ce poème. Les images y sont très belles "La douceur rose, poudre du visage de « Maman » La chaleur grise, tabac de cigare de « Baba » Raffinerie, poisson boueux, ma rivière, acacia" et la sensibilité est à fleur de peau. Mais ce serait vous rendre un mauvais service que de crier au chef d'oeuvre. La répétition de "deviennent" (qui n'est pas très agréable à l'oreille) affaiblit le premier quatrain. Au dernier quatrain "je consens/je sens" est maladroit. La recherche de la rime 'à tout prix" est un piège classique dans lequel tombe le débutant. Imagé, sensible et maladroit, c'est ainsi Purana que je qualifierai ce premier poème qui en annonce de bien meilleurs car votre potentiel est évident. Merci d'aimer notre langue et bravo Purana |
Vincent
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Purana,
moi c'est bip.. dans un autre monde je suis charmé par la fraîcheur que dégage tes poèmes et je crois bien que c'est de la pure fiction fiction ou pas tu nous prends par la main pour nous emmener dans ton monde avec de très belles images et de magnifiques couleurs merci de nous faire partager cette belle sensibilité |
Arielle
2/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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En dépit d'une forme un peu enfantine j'ai trouvé beaucoup de sensualité féminine dans cette poésie du souvenir.
"c'est ma rivière que je touche que je sens, qui m'inspire" et avec vous j'ai plongé mes doigts avec délices dans ce bol d'où montent les odeurs du passé. En épurant un peu, en construisant moins vos phrases il me semble que vous parviendrez rapidement à nous enchanter en exprimant la quintessence de la poésie qui frémit en vous. |
Anonyme
2/3/2014
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Bonjour
Il faut d'abord noter une très belle présentation de ce poème. Ce petit texte me fait penser à la Maritza de Sylvie Vartan, cette rivière qui borda son enfance de ses méandres. On ressent une joie toute enfantine dans ces quatrains où l'auteur fait corps avec cette eau du souvenir. Bien à vous. Hananké |
troupi
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Purana.
Je suis assez charmé de voir ce que vous parvenez à faire avec notre langue après seulement trois ans d'étude de celle-ci. Mon commentaire sera bref puisque ceux qui sont passés avant moi ont tout dit. J'attends avec curiosité et impatience vos prochains écrits car je ne doute pas qu'ils soient intéressants. Bienvenue sur Oniris. |
senglar
2/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Purana,
Ce joli poème est un souffle, une respiration, une inhalation. Son titre est un remarquable/astucieux raccourci. "Les noms s'entassent" : Vous avez de la chance, les miens se font la malle :) "Persistent éternellement" : peut-être redondant dans le cadre des odeurs-madeleines. Pas trop compris la boue sèche qui saupoudre un peu d'eau sur la boue côtière (lol) Trois fois le mot "rivière" pour conclure peut indiquer une inspiration qui se tarit. "rivière" du vers 14 me semble de trop, ensuite on a un effet de style, alors la répétition se justifie. Le tout n'en est pas moins séduisant et témoigne d'un charme certain. brabant |
Anonyme
2/3/2014
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Bonjour Purana,
Je vous le dis tout de suite, je ne connais rien aux techniques poétiques. Cela ne m'empêche pas de lire tous les poèmes postés ici mais je me garde bien de les commenter même si je suis souvent touchée. Je voulais quand-même laisser un petit mot parce que je suis impressionnée par votre maîtrise de la langue. On sent que la poésie est en vous et que la suite nous réserve bien des trésors. |
Lotier
2/3/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Purana,
De votre poème se dégage beaucoup de nostalgie, avec ce beau fil conducteur de la rivière qui apporte et qui remporte. Synesthète, vous l'êtes («douceur rose»,«chaleur grise») certainement. Ceci explique peut-être «couvre mes oreilles», comme si les bruits ambiants, à la genèse du poème, avait fait surgir des images parasites, d'où la nécessité de vous isoler. Tous les sens sont sollicités dans ce poème, à part l'ouïe, qui n'apparaît qu'en creux, comme si la rivière était muette. La troisième strophe me rappelle les premiers souvenirs d'enfance quand on prépare des mixtures de terre et d'eau pour jouer à la dinette (au grand dam des parents... à la mise en bouche !).. mais peut-être y a-t-il une autre symbolique, comme l'eau qui redonne vie à la poussière (là c'est plus mystique !) Le vers «Ma rivière inonde mon âme, je consens» m'a particulièrement ému. Il marque une libération, un épanouissement, peut-être aussi une acceptation de la distance (de temps, d'espace). Quant à la forme, votre poème tend vers une structure : ● exergue en 4-8-8-4 ● deuxième strophe en 14-14-14-14 (15 en prononçant «tent») ● troisième strophe en 13-12-11-11 (sans diérèse) ● dernière strophe en 13-12-12-11 Je fais le rapprochement avec le ressac fluvial toujours irrégulier (par rapport au ressac maritime)... était-ce voulu ? À vous lire, Lotier |
Luz
2/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Purana,
J'aime beaucoup. La rivière de son enfance inspire toujours une véritable poésie. Il y a de la poésie dans l'ensemble du poème, avec des mots plus forts : douceur rose, chaleur grise, poisson boueux : très beau. On a l'impression que la rivière est ou était polluée, mais qu'elle conserve son charme de mémoire. Merci. Luz |
Anonyme
3/3/2014
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J'ai lu ce poème en Espace Lecture, je ne l'ai pas commenté, car je me sentais incapable de le noter.
Si on ne lit que le poème, indépendamment de l'auteur, on le trouve touchant, certes, mais avec des maladresses, que d'autres commentaires ont signalées. Mais bien sûr, ayant lu votre présentation, je salue la prouesse. Après 3 ans de français, parvenir à vous exprimer ainsi, à laisser si bien transparaître la poésie qui est en vous, je dis bravo. Bonne continuation. |