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Lulu
2/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comme le dit en préambule l'incipit, il s'agit de lever le doute pour simplement vivre et peut-être avec un grand V...
Un très beau texte, ici, je trouve, sur une relation à l'autre plus que sur le doute vraiment... Ce dernier affleure parce qu'il est spécifié de façon explicite "Regarde-moi, je suis le doute." ou "je m'enfuis". Mais finalement, je trouve les mots audacieux de par l'impératif "Embrasse-moi" ; "Donne-moi ton amour / Donne-moi qui je suis", mais le doute affleure bien. On le sent en sourdine comme un bien ou un mal nécessaire... dont il faut s'extraire. Ce que j'ai aimé, c'est la fougue avec laquelle le locuteur semble déclamer ses mots. En lecture seule, on est capable de l'entendre et cela, en poésie, c'est génial. Il y a bel et bien une voix dans ce texte ; chose que l'on ne trouve pas toujours en poésie. Au-delà de la fougue, qui me touche, ce sont les images comme "le grand séchoir de l'univers", ou encore "Et tu verras le jour / Se lever à minuit". Ce sont celles d'un amoureux à la fois de l'aimée, et la poésie. Le dernier vers est par ailleurs superbe : "Que tes rêves, secrets pourtant, poussent en moi dorénavant" ; une résonance de prière que je trouve subtile et qui vient atténuer en douceur cette espèce de débordement - que j'ai nommé fougue - au travers de l'impératif, de la longueur des vers et de ce rapport direct, sans détour, à l'autre. Une belle déclaration d'amour, en somme. Et un très beau poème. |
Anonyme
6/4/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un poéme agréable à lire, même si le propos est on ne peut plus classique.
C'est fluide, ça se lit vite et sans accrocher. Le gros bémol est que je pense que c'est le genre de texte que j'oublie une fois lu: il n'y a rien qui accroche vraiment, pas une image plus forte que l'autre. Il faut peut être creuser en ce sens: essayer de donner plus de force aux mots. Mais un moment sympathique de lecture. |
leni
21/4/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour Pussicat
C'est superbe C'est une ode à la vie et à l'amour Et ces deux trouvailles Donne -moi ce que tu as Donne-moi qui je suis Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l'univers. Ta fêlure en sillons....sur le zinc du bar Mais non je ne vais pas tout recopier!!! le crescendo de ton texte amène le lecteur à TA symphonie ET tu lèves le doute!!! Bien construit imagé tout coule de source je verrais bien ce texte mis en musique en répétant tes mots forts Donne-moi qui je suis! Bravissimo Amitiés LENI |
Pimpette
21/4/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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"Alors, embrasse-moi
Lève ce doute et sois !" Entre le corps et l'âme cette évocation de l'amour nous emporte à toute vitesse-comme j'aime- vars cette chute d'une simplicité biblique et d'une force incroyable! En si peu de mots! Bravo... Le doute: ""Regarde-moi, je suis le doute. Le reflet, l'image, et l'effroi, ta promesse en lambeaux qui fuit." |
Robot
21/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une forme sur laquelle le fond vient s'appuyer avec justesse. Ces vers courts qui disent le vécu, les longs qui parlent plus d'espoir ou d'envie, et de partage aussi.
Et une chute véritablement réussie qui tend à l'optimisme après l'hésitation. |
bouloche
21/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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« Ta solitude, je la prends toute et la suspends au grand séchoir de l’univers »
Une belle image, si lourde à trainer et si légère en poésie « Regarde-moi, je suis le doute… » L’angoisse du poète… « Je ferai de tes peines.. » Le poète se fait magicien, mais peut-il tenir ses promesses ? |
Pouet
22/4/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bjr,
Un peu partagé sur ce poème où je trouve de jolies choses et tout de même quelques platitudes du type " Ouvre ton cœur", franchement on peut trouver mieux, c'est tellement usé et banal que ça en devient presque original... ;) Les quatre premiers vers sont un modèle du genre. Il y a d'autres expressions convenues tout du long du poème. Pas fan non plus des "embrasse-moi", "regarde-moi", "donne-moi" qui ponctuent le poème, pour la même raison que pour "ouvre ton cœur", ça manque un brin de folie pour moi, trop prosaïque. Tout a été écrit sur l'amour, les poèmes de ce genre fleurissent donc pour ma part il me faut un peu plus d'originalité pour me convaincre. Sinon un bon rythme, un propos qu'on ressent sincère et de belles choses comme: "Regarde-moi, je suis le doute. La faille, le gouffre, et l'instant. Ta fêlure en sillons qui berce la mélodie des joies anciennes que tu lissais par habitude sur le zinc du bar, amarrée. Regarde-moi, je suis le doute. Le reflet, l'image, et l'effroi, ta promesse en lambeaux qui fuit." Vraiment bien ce passage là. Si tout le poème avait été dans la même veine du passage que je cite, je pense que j'aurais été conquis. Car il y a d'autres expressions et images fortes dans votre poème. Dans l'ensemble une lecture somme toute agréable, une jolie écriture mais qui tombe malheureusement, à mon goût, trop souvent dans la facilité. Bien cordialement. |
papipoete
22/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonsoir Pussicat ;
<< Embrasse-moi, et ne songe à rien >> Tes joies, partageons-les ! Tes peines, je les prends, et en ferai " un livre de lumières " . Embrasse-moi contre nul échange ; si, << ouvre-toi, et que poussent en moi, tes secrets, tes rêves >> ! Soigner le mal-être par un baiser, quelle douce médecine... Cette déclaration d'amour, portée par des vers que j'aimerais savoir écrire, fait battre mon coeur, et trouve là un appel auquel " l'autre " ne saurait dire, non . " Ta fêlure en sillons qui berce la mélodie des joies anciennes que tu lissais par habitude sur le zinc du bar, amarrée " . Tu signes ici de belles lignes " libres ", avec virgules et points, et cela me plaît ! |
Lylah
23/4/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Je suis assez partagée. J'ai aimé certains passages et tout particulièrement : " Regarde-moi, je suis le doute. La faille, le gouffre, et l'instant. Ta fêlure en sillons qui berce la mélodie des joies anciennes que tu lissais par habitude sur le zinc du bar, amarrée." Belles images, du rythme, de l'originalité. mais d'autres pas, "Ne pleure pas,/lève ce doute, embrasse-moi/et suis la route. (très convenu) et surtout, la fin, que j'ai trouvée assez banale dans le fond et lourde dans la forme. Je reste donc un peu sur ma faim mais curieuse de vous lire une autre fois. |
Anonyme
23/4/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'apprécie énormément la quatrième strophe où est abordé le thème de la fêlure, de l'instant présent qui est la fêlure du temps.
Il me semble, à moi aussi, que l'amour correspond davantage au thème du texte. Y est décrite une relation particulièrement forte à l'autre. |
Pussicat
14/5/2016
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