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Vincent
14/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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et j'ai couru
les bras en croix les bras levés comme une folle comme un oiseau et j'ai couru droit vers la craie les bras en croix les bras levés comme une folle comme un oiseau votre texte est une véritable mise en scène d'un ballet ou vous vous projetez parmi les images auxquelles vous donnez la vie j'assiste à la progression de votre ballet et je vous suis j'ai beaucoup aimé votre texte |
Anonyme
18/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai lu d'une seule traite, sans réflexion, sans respirer, et j'ai adoré. C'est comme un grand coup de soleil dans la fraîcheur d'un matin printanier, des oiseaux, piou, piou, qui expriment leur joie d'être encore là, une telle lumière, une brise infinie qui passe dans la tignasse. " renversé la table, cassé la vaisselle... convoqué le soleil le ciel le vent la terre " Ah enfin, un peu de ménage dans notre triste condition d'être vivant, demandant aux véritables grands de ce monde ( les éléments de la nature) de prendre leur responsabilité, de jouer leur rôle. Poésie fraîche et magique, un voyage onirique, le papillon sur l'épaule, comme la légèreté de notre âme prête à s'envoler pour un rien. Merci pour ce bout de printemps au fond de mon cœur. Vous m'avez conquis. J'arrive |
Anonyme
5/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Superbe élan, on en reste un peu essoufflé à la fin mais heureux...le chagrin est passé.
merci pour cette spontanéité. Je n'en dit pas plus...Je savoure. |
papipoete
5/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Pussicat; pour ce jour nouveau qui commence, vous avez tout balayé, même la " menace de pluie derrière la barrière de craie blanche " , et sans questionner le miroir, vous êtes parée de la plus belle de vos robes, et accroché le chagrin à votre revers. Et vous avez couru, couru devant vous jusqu'à l'aplomb sur la mer!
A présent, vos doigts fouillent la terre, le ciel flotte au-dessus de vos yeux, vous n'avez plus mal, le chagrin s'envole vers les nues. La fin de votre poème me fait penser à l'ultime image du film " Thelma et Louise ", que j'ai tant aimé. Des vers lumineux tels " j'ai posé le papillon sur mon épaule ses ailes repliées, accroché le chagrin à mon revers, puis j"'ai couru droit devant " m'émeuvent beaucoup. |
Anonyme
5/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Aujourd'hui est un autre jour.
Aujourd'hui est un jour nouveau. " Voilà une belle façon de croire en demain. " Ignorant mon reflet " j'aime beaucoup. Qu'importe de savoir ce qu'il peut y avoir devant, l'essentiel est d'aller chercher " Le renouveau " avec le coeur battant d'espoir. |
Francis
5/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé cette course folle vers le bonheur, vers le pré. Elle est bien suggérée par le rythme des vers, les répétitions. C'est également un beau tableau : la robe coccinelle, rouge et noire, les vagues vertes et bleues, la craie blanche... Enfin, ce bain dans les herbes folles, le regard tourné vers le ciel apporte la sérénité, la légèreté.
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Pimpette
5/6/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Que c'est beau et bon ce texte qu'on lit comme tu l'as écrit...0 toute vitesse....
Course à la joie, à la vie dans une liberté totale de ton, sans prosodie-carcan...poésie de notre temps! Modèle pour moi! Merci! ""J'ai choisi la plus belle de mes robes la rouge et noire planté des fleurs dans mes cheveux des coquelicots j'ai posé le papillon sur mon épaule ses ailes repliées accroché le chagrin à mon revers puis j'ai couru droit devant... |
deep
5/6/2015
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Bonjour Pussicat,
Je retrouve ici le souffle qui m’avait décoiffée à la lecture de votre tout premier poème … Ah oui ! Quel souffle Pussicat. J’ai couru avec vous sans m’arrêter jusqu’à l’envol du papillon et du chagrin. Le chagrin qui enferme et ligote « j’ai défait le lit » « ouvert les volets et la grande porte ». Vous vous êtes levée et mise en mouvement pour vous libérer « renversé » « cassé ». Vous avez convoqué les éléments. Vous avez planté des fleurs dans vos cheveux et pas n’importe lesquels, des coquelicots de la couleur du sang (vie), de la passion (émotion). Des phrases courtes qui nous tiennent en haleine. Des répétitions qui prolongent cette course folle, libératrice. Une sensation de bien-être que l’on savoure avec vous aussi longtemps que dure cette course. Toute l’énergie d’une pulsion de vie retrouvée « mon coeur battait mon cœur battait ». Votre irrésistible besoin de vous jeter à corps perdu dans la vie, dans tout ce qui la constitue. De vous y vautrer « j’ai plongé dans les vagues les herbes folles les fleurs sauvages ». J’ai juste tiqué sur le mot chute « et j’ai couru jusqu’à la chute ». Je ne vois pas là une chute mais plutôt un corps à corps salutaire avec la terre nourricière, celle qui donne la vie. Vos doigts, vos ongles fouillent, s’enracinent. Le renouveau, une renaissance. Votre poème m’a fait penser au « premier jour du reste de ma vie ». Merci pour ce partage. |
leni
5/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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un voyage en rêve le coeur plein d'espoir
On est d'emblée sous le charme 'ai choisi la plus belle de mes robes la rouge et noire planté des fleurs dans mes cheveux des coquelicots j'ai posé le papillon sur mon épaule ses ailes repliées accroché le chagrin à mon revers puis j'ai couru droit devant... et on reste jusqu'au bout sous le charme e vois le ciel le soleil un vent frais fait danser les vagues vertes et bleues Mes mains mes doigts ongles fragiles fouillent la terre J'ouvre mon cœur à la joie Le papillon s'envole et le chagrin Superbe Superbe Merci Salut cordial Leni |
Robot
5/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quel rythme, pas le temps de reprendre haleine.
Un énorme plaisir à dire ce texte à haute voix. A mi parcours on est dans une course ou un envol. Vraiment très beau. Et quel final. Superbe. |
Marite
6/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le titre m'a fait pensé à l'arrivée du printemps et j'ai pensé ... c'est un peu tard mais, lorsque j'ai entamé la lecture, un tourbillon aussi puissant que la montée de la sève dans les végétaux m'a emportée jusqu'à l'envol du papillon et du chagrin.
L'ensemble se lit d'un souffle, impossible de s'arrêter. Chaque vers est juste dosé à la bonne longueur et correspond à l'émotion qu'il contient avec une accélération à mi-parcours, comment résister à cette pulsion de vie qui jaillit comme un jour les bourgeons éclosent. |
Cristale
7/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Ignorant mon reflet je me suis habillée
J'ai choisi la plus belle de mes robes la rouge et noire planté des fleurs dans mes cheveux des coquelicots j'ai posé le papillon sur mon épaule ses ailes repliées accroché le chagrin à mon revers puis j'ai couru droit devant... Mais droit devant il n'y a rien qu'un terrain vague qui ne sert à rien Alors j'ai plongé dans les vagues les herbes folles les fleurs sauvages et j'ai couru" J'ai choisi cet extrait de votre poème car je pense que tout est dit, ou presque dans ces mots et ces images qui s'accrochent à mes yeux de lectrice mais aussi d'actrice de la vie qui peut s'identifier à la fuite éperdue mais volontaire de l'auteure. Un texte vivant, rapide et cinglant comme la bise qui nous emporte loin, très très loin jusqu'à en perdre haleine ! Bravo et merci Pussicat. Cristale |
jfmoods
7/6/2015
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Le présent signale d'emblée la radicalité (adjectifs qualificatifs : autre, nouveau) de ce qui va être raconté. Les passés composés qui suivent marquent, pour la plupart, une forte détermination ("ai défait", "ai ouvert", "ai convoqué", "ai choisi", "ai posé... accroché"). La mécanique du mouvement constitue la colonne vertébrale du texte. L'impression première est que ce mouvement s'exerce plutôt vers l'avant ("ai couru" x 7). Toutefois, les connotations du haut vers le bas, disséminées au fil du poème, s'avèrent également nombreuses ("renversé", "cassé", "repliées", "ai plongé", "la chute", "l'étourdissement", "fouillent"). Ce mouvement plus spécifiquement tourné vers le sol, comme un repliement, est en quelque sorte prémonitoire du déploiement, de l'envol. Il contribue à rendre plus bouleversante l'ascension finale (verbe pronominal : "s'envole"). Évidemment, le passage, en fin de poème, du passé composé / imparfait au présent ("vois", "tourne", "fait danser", "fouillent", "ouvre", "s'envole") renforce encore la prégnance de ce moment de vérité. Seule l'harmonie des quatre forces tutélaires que la locutrice appelle de ses voeux ("le soleil", "le ciel", "le vent", "la terre") est garante des conditions optimales du décollage. La pluie, élément appréhendé au début (litote : « n'est pas la bienvenue »), s'efface bientôt pour faire place au soleil. La gradation ("mes mains / mes doigts / ongles fragiles") souligne l'urgence de saisir, la volonté ferme d'agir en prenant tous les risques. Si les premiers essais s'avèrent infructueux ("les bras levés", "comme un oiseau", "comme l'albatros au bout du quai"), c'est que l'image de l'envol est à lire, évidemment, comme une métonymie, le papillon et le chagrin figurant le fond antithétique, présent en chacun d'entre nous, du bonheur et du malheur. Il y a cependant ici un paradoxe : le domaine du papillon est l'air, d'accord, mais le chagrin a "du lest", pour reprendre une image de Michaux. Il pèse donc, métaphoriquement parlant, un poids considérable. Le faire s'envoler relève donc ici d'un quasi-miracle, d'une victoire éminemment épique préparée par le titre du poème.
Merci pour ce partage ! |
antonio
7/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut,
Je suis un peu désorienté par cette forme d'écriture, mais, lue et relue, cette nouvelle me plait beaucoup. Merci pour vos commentaires sur mes haÏku, c'est un style très particulier. A vous lire très bientôt Antonio |
Anonyme
11/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Eh bien, quel renouveau en effet !
Hier est un autre jour, car aujourd'hui vous vous êtes mise à courir éperdument, oui, les bras en croix, les bras levés vers ce nouvel horizon porteur de belles promesses, en laissant de côté tout ce qui n'allait pas, tout ce pour quoi vous n'avez pas su vivre, et c'est tant mieux ! Un grand bravo pour ce nouvel envol ! Mais étiez-vous fiévreuse ou éconduite ? Peut-être les deux ? |
Automnale
12/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il y a des poèmes que l'on tient absolument à commenter. C'est un peu comme une nécessité. Celui-ci, qui fait penser à du Prévert, en fait partie. Mais ce n'est pas du Prévert, c'est du Pussicat !
L'ensemble, teinté de belle et touchante simplicité, est charmant, frais, gai, original... Les mots choisis, les images, le ton enjoué font entrer le printemps, d'un seul coup, dans notre maison. Prometteur est le début : "J'ai défait le lit/renversé la table et cassé la vaisselle/J'ai ouvert les fenêtres/ouvert les volets et la grand porte/J'ai convoqué le soleil le ciel le vent la terre...". Comment, après une entrée en matière aussi fracassante, n'aurions-nous pas envie de poursuivre notre lecture ? En lisant la suite, copiée/collée ci-dessous, nous ne le regrettons pas, car elle est irrésistible : Ignorant mon reflet je me suis habillée J'ai choisi la plus belle de mes robes la rouge et noire planté des fleurs dans mes cheveux des coquelicots j'ai posé le papillon sur mon épaule ses ailes repliées accroché le chagrin à mon revers puis j'ai couru droit devant... Il ne nous reste plus qu'à suivre la narratrice dans les herbes folles, les herbes sauvages... Elle court, elle court, elle court... comme une folle, dit-elle, comme un oiseau... jusqu'à plus souffle... Et elle ouvre son cœur à la joie. S'envolent le papillon et le chagrin... Ah, c'est mignon comme tout ! Pour la petite histoire, je me suis arrêtée sur "J'ai convoqué le soleil"... Il me semble que j'aurais écrit : "J'ai invité le soleil" (l'invitation étant moins impérative que la convocation !). Mais, de la part de l'auteur, cela ne m'étonne pas ! Et puis, réflexion faite, je comprends l'exigence d'une convocation... Bravo, Pussicat ! Des petits bols d'air, qui décoiffent comme celui-ci, j'en redemande ! |
Pussicat
14/6/2015
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Louis
23/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le poème est une course.
Pas une course dans le seul espace, mais une course dans le temps. Une course d’hier vers aujourd’hui. Une course qui en termine avec hier pour qu’aujourd’hui soit ce jour nouveau, tout autre : « Aujourd’hui est un autre jour ». Le remède aux maux se trouve dans le temps qui passe, qui permet le surgissement de la nouveauté, la fin de ce qui était. On ne peut compter pourtant sur le temps seul, sur son seul effet guérisseur. Le jour nouveau se gagne, la nouveauté se conquiert, elle exige une fuite hors du présent, hors du passé, de façon à ne pas en rester prisonnier. Elle exige une délivrance. Hier, l’initiative a été prise : la course folle, la fuite hors du présent vécu. Il fallait d’abord rompre avec ce jour, et cette rupture se traduit dans le bris des objets du quotidien : « J’ai défait le lit / renversé la table et cassé la vaisselle ». Ils font signe du malheur présent, tous ces objets, ou ils rappellent un passé douloureux, il faut donc effacer les signes, il faut briser les objets. Il fallait s’ouvrir sur l’avenir, sur le temps qui apporte la nouveauté, et cela s’est traduit par l’ouverture de la maison-demeure, symbole de sa propre personne, de la maison-demeure où se tiennent les objets signifiants du malheur. Pour se substituer à ces objets avec lesquels il faut rompre, il est fait appel aux éléments naturels : « J’ai convoqué le soleil, le ciel, le vent, la terre… ». Ils sont convoqués en tant que signes, signes de sérénité, d’équilibre, d’harmonie. À l’exception de l’eau, celle qui tombe du ciel, à l’exception de la pluie qui rappelle trop les larmes et les pleurs : « la pluie n’est pas la bienvenue ». Elle est une « menace ». La locutrice choisit de s’habiller en « rouge et noir », le noir du deuil, le rouge de la vivacité, du sang neuf qui veut s’extraire du noir. Les fleurs dans ses cheveux seront rouges aussi, rouge des coquelicots. Elle choisit de s’habiller en harmonie avec la nature environnante, elle se donne une touche florale, elle pose un papillon sur son épaule. Elle cherche à se fondre dans la nature, à coïncider avec elle dans une sorte de communion. Commence une course folle, effrénée. Il faut courir jusqu’à demain ; il faut traverser le temps présent, le temps projeté dans l’espace. Il faut mourir à ce passé trop douloureux, et c’est peut-être encore le sens de cette couleur noire de la robe, associée au rouge de la vie, et renaître, et retrouver l’innocence du nouveau-né, courir : « les bras en croix, les bras levés, comme un oiseau sorti du nid ». Courir pour se métamorphoser en oiseau, pour trouver sa légèreté, son vol dans un ciel serein par-dessus les douloureuses pesanteurs du monde terrestre. « et j’ai couru droit vers la craie ». La course se fait vers la blancheur de la « craie », vers ce blanc où rien n’est plus écrit de la douleur vécue. Le mouvement des bras semble lui-même vouloir effacer tout signe de douleur. Il faut avancer ver la page blanche de l’avenir. La course se poursuit hors d’haleine jusqu’à « la chute ». Mais la chute n’est pas un échec. La chute est une rencontre avec la terre. « mes doigts / ongles fragiles / fouillent la terre » Les doigts creusent la terre, ils enterrent le chagrin, ils l’enfouissent dans cet élément naturel, ramènent donc le chagrin et ce qui l’a provoqué à un événement soumis aux lois de la nature, à une chose naturelle, qui passera, comme tout passe dans la nature. Le deuil est fait, le chagrin enterré, « le papillon s’envole / et le chagrin ». L’envol passait donc par-là, par le fond de la terre creusée de ses mains. Il fallait descendre au plus bas, chuter, creuser, pour permettre le plus haut, l’envol dans le ciel joyeux et serein. Un beau texte, Pussicat, bravo. |
boudune
25/7/2015
a aimé ce texte
Bien
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Le thème du "tout balayer" et de la renaissance sont ici traités tout en heurt, tout en arythmie, m'évoquant un coeur qui bat, bien sûr, et aussi la peur de l'après. Au bout de ce quai d'envol, quoi ? La liberté, la hute, la mort ? Peut-être les trois.
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Anonyme
16/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour PUSSICAT
"J'ai renversé le lit, Cassé la table et défait la vaisselle" C'est bon le renouveau. J'aime tous ces faits, faits n'importe comment, au gré des impulsions. "Et le papillon s'envole et le chagrin" Bravo. |