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Poésie classique
Queribus : Contre-blason pour une perruque
 Publié le 08/07/19  -  14 commentaires  -  745 caractères  -  635 lectures    Autres textes du même auteur

Il s'agit d'un contre-blason humoristique écrit sous la forme moins humoristique du sonnet. Toute ressemblance avec la réalité serait tout à fait fortuite.


Contre-blason pour une perruque



Ils couvrent votre dos, vos superbes cheveux,
En reformant sans cesse une onde magnifique.
Devant cet ornement, tout un chacun abdique,
Le cœur, le corps tout prêts pour de tendres aveux.

Devant eux on soupire en formulant des vœux
Pour les toucher un jour et, pour peu, l’on panique
En voyant ce trésor. Mais vous, l’œil ironique,
Vous riez de ces gens, exaltés et nerveux.

Pourtant moi je sais bien que la parure est fausse
Et que, derrière vous, plus d’un quidam se gausse
De l’aspect, la couleur de ce faux élément

Car ce charmant attrait qui cache votre nuque
Est simplement un leurre et la nature ment :
Juste sur votre tête, on trouve une perruque.


 
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   Corto   
8/6/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Aïe !
Utiliser la poésie classique pour un thème si prosaïque me parait bien triste.

Il est vrai que l'exergue nous annonce qu'il s'agit d'un " contre-blason humoristique", mais on cherche tout de même avec appétit quelque image poétique, une envolée, une aspiration.

Que nenni. Au mieux on rencontre: "Le cœur, le corps tout prêts pour de tendres aveux".

On cherche le vers sublime, sans jamais le trouver.

Comme cette perruque on constate que ce poème "Est simplement un leurre et la nature ment".

Donnez-nous de la poésie !

   poldutor   
10/6/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Sujet original mais pas très exaltant.
Sur la construction, il n'y a pas grand chose à dire, la forme parait parfaite pour une poésie classique.
Pourquoi pas à la rigueur.

   papipoete   
16/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
classique
Ils sont si beaux ces cheveux sur votre nuque, évoquent des épis dorés que le vent couche sur le pré... mais moi je sais, je sais qu'ils ne sont qu'artifice que d'autres moquent, ne sachant pas...
NB je pense à une femme dont la maladie soignée par la chimie, a fauché ses blondes mèches, et le soir venu le miroir lui montre son vrai visage...
Un conte humoristique sous votre plume, que je vois dans ma version, pas du tout comique ( à tort sûrement ! )
Je vois pourtant de belles images, dans la première strophe notamment !
je vois un sonnet parfaitement classique !
Je redis que je ne comprend pas la notion " humoristique " de ce poème ; je suis quelque peu troublé...
papipoète

   Miguel   
18/6/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Ce texte ne m'emballe pas. On y trouve me semble-t-il des chevilles (tout un chacun, pour peu, simplement, juste...) qui conviennent mal à la rigueur du sonnet, fût-il humoristique. Ensuite l'exergue, "Toute ressemblance ..." me semble conférer à ce poème une certaine malveillance à l'égard de la personne visée (j'avoue que ma faible perspicacité ne va pas jusqu'à la reconnaître). Au reste ce n'est pas la nature qui ment, ici, c'est précisément l'artifice ; rendons à César ...
La construction du vers 11 est grammaticalement "limite", avec la non-répétition de la préposition "de". Enfin de mon point de vue, qui n'est certes pas infaillible, cette lecture ne décolle pas ; on reste au sol. Je souhaite à ce poème d'autres lecteurs plus réceptifs que moi.
Miguel

   Anonyme   
8/7/2019
Bonjour

Un contre blason qui ne s'élance pas bien haut. Pour un auteur qui
reprend souvent les autres sur la prosodie, il devrait s'appliquer
ses préceptes.
Dès le premier vers la double assonance dos, vos, n'est pas heureuse.
Le son eu répété 3 fois dans les 2 premiers vers du second quatrain :
eux, voeux, peu n'est pas non plus du meilleur tonneau.
Des chevilles un peu partout : tout un chacun, tout prêts, pour peu,
pourtant moi,
Mais ce qui plombe le plus ce texte est un prosaïsme à toute épreuve.

Que peut-on sauver ?

J'aime bien le second vers et son onde magnifique.
C'est bien peu.

Un peu de hauteur, un brin de poésie, que diable !!

Pas d'appréciation, elle serait sûrement injuste.

Un sonnet demande du travail mais pas que...

   Lebarde   
8/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Queribus

En EL je suis revenu plusieurs fois sur ce poème sans trouver un sujet acceptable pour mon commentaire et dans le doute je me suis abstenu.
Je constate que d’autres aussi sont restés perplexes!
L’idée de la perruque de la femme après chimiothérapie, pourquoi pas mais alors où serait le côté humoristique du propos?
Spontanément m’est venu l’idée de la perruque du chef d’orchestre ( Louis de Funès dans la Grande vadrouille), totalement absurde sans doute mais côté humour ça « pouvait le faire ».

On comprendra que je n’ai que moyennement accroché même sur la forme qui recèle quelques imperfections.
En conclusion je dirais: peut mieux faire!

À une prochaine fois pour un commentaire plus enthousiaste de ma part , j’en suis sûr.

Lebarde

   TheDreamer   
8/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le blason du corps féminin est une forme de poésie courte ayant pour finalité de célébrer une partie précise du corps de la femme : le nez, le visage, la poitrine, les pieds, les cheveux... - http://abardel.free.fr/recueil_de_douai/venus/blasons.htm

Le titre en lui-même donne une indication. Le terme "contre-blason" vise à signifier le contre-emploi de cette forme. Au lieu d'évoquer une partie du corps, l'on évoque un attribut esthétique visant à masquer l'absence de cheveux. On ne peut nier l'originalité de la démarche.

La forme classique utilisée est celle du sonnet Peletier : ABBA ABBA CCD EDE. Par-delà l'originalité et le respect de la forme régulière, je dois reconnaître que le fond manque de corps (ce qui pour cette forme particulière est un comble). Là où le blason s'attache à décrire, souvent avec délicatesse, la partie du corps choisie, l'auteur se borne dans ce sonnet à ne montrer que la supercherie. Je comprends bien le sens de "contre-blason" et conçois que le titre même vise à signifier que l'objet ne sera pas traité (du moins c'est ainsi que je le comprends), mais, c'est décevant.

Merci.

   Anje   
8/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le sonnet est l'une des formes fixes des plus populaires depuis de siècles. Mais ses contraintes limitent son usage. Peut-être qu'une autre forme eut été préférable pour un contre-blason. Et l'auteur aurait disposé de plus de liberté pour y semer l'humour qui semble ne pas avoir bien poussé. Car une question persiste qui rompt la rigolade. Moque-t-on la tête perruquée ou ceux qui admirent la fausseté comme un tableau de maître ?

Devant eux on soupire... La liaison eu-zon a accroché mon oreille qui aurait préféré eux l'on.

Il est bien difficile de faire rire et pour cet effort, je plussoie.

   senglar   
8/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Queribus,


Magnifique contre-blason Queribus. Qu'importe pour l'élégante de porter perruque qui lui est un artifice, une arme pour arriver à ses fins. Le poisson une fois ferré, pris dans ses rets, changement de lit quoi, il lui sera trop tard pour filer. Frétille mon doux gardon triomphera-t-elle alors qu'elle se séparera de son postiche :)))

"Devant cet ornement, tout un chacun abdique,"

Et tout le sonnet est de cette veine, ceux qui se "gaussent" sont de mauvais coucheurs ;)


Pour le dernier vers : "Jusque" à la place de "Juste" chargerait peut-être trop ce contre-blason très réussi, humour et dérision mêlés, distanciation, précieux et léger. Un rien tonalité badinage. Très agréable à la lecture.


Senglar

   Anonyme   
8/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Pas très flatteur ; cela correspond bien au genre.

J'aurais préféré un blason, vantant de vrais beaux cheveux (sourire). L'auteur a choisi le ton moqueur.

" Juste sur votre tête, on trouve une perruque." Ici, le verbe " trouver " me semble peu adapté.

   Cristale   
8/7/2019
Je ne peux pas m'empêcher de penser à un certain candidat présenté à l'Eurovision de la chanson....
Un contre-blason qui démontre mine de rien la mentalité du monde du spectacle..peut-être ? Peut-être pas ?
Je reviendrai pour d'autres appréciations quant à la forme, le temps qui m'est imparti ce midi se montre relativement frustrant.
À bientôt pour d'autres mots.

   ours   
8/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir Queribus

A priori pas forcément emballé par le thème, j'ai trouvé plutôt originale votre manipulation de la forme pour servir votre fond. Après quelques relectures, je dirai même que je trouve votre pirouette assez habile.

Merci pour le partage.

   Davide   
10/7/2019
Bonjour Queribus,

Je ne suis pas spécialiste de ce registre parodique, mais j'ai trouvé l'ensemble plutôt drôle !

Un point faible du poème : les rimes, et notamment celles en "ique", "ausse" et "uque". Je les ai trouvées disgracieuses. Le registre choisi le justifie peut-être...

De plus, je trouve dommage l'inversion du premier vers, celle-ci pouvant donner lieu à quelque incompréhension, notamment en première lecture.
Répétition assez pesante : "tout un chacun"(v.3)/"tout prêts"(v.4)

Quelques accroches dans les quatrains : "dos, vos", "le cœur, le corps tout prêts", "Devant eux on soupire" et le rejet du vers 6.
Mais j'ai bien aimé les deux tercets, leur enchaînement, fors le "on trouve" en dernier vers, un peu trop familier à mon goût.

Je salue le soin que l'auteur apporte à son écriture (je me reconnais bien dans cet aspect !), d'autant plus que l'enchâssement du contre-blason dans le cadre rigoureux du sonnet n'est pas un exercice facile. Bravo pour cette application !

Merci pour la lecture,

Davide

   cherbiacuespe   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est un poème plein d'humour, en effet. Léger, il ne se prend pas au sérieux et cherche à ne paraître que ce qu'il est : un amusant exercice.

La forme paraît correcte, et ma foi, comme le fond est léger, je m'attache à la construction qui est bien structurée. Peut-être pas de la grande poésie ou le poème du siècle, mais, brièvement, un bon moment à passer avec cette lecture.


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