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papipoete
24/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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classique
Passant devant ce cabaret, sauriez-vous qu'ici, deux célèbres danseuses enflammaient la scène et le coeur des spectateurs ? C'était au temps du " french-cancan " ; la télévision ne retenait pas les gens chez eux, et pour une sortie exceptionnelle, vous pouviez contempler là Jane Avril, et ici la Goulue ! NB ça lève les gambettes avec ardeur, et dans le tercet final, on imagine bien ce " volcan " ! au 4e vers, on pourrait chicaner sur la césure ? sinon, je vois un sonnet sans faute, et un tableau parfait ! |
lucilius
26/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Cet hommage à deux têtes d'affiche du french-cancan est plutôt bien "troussé". La répétition de "deux" dans le dernier vers manque un peu d'élégance.
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Davide
18/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Queribus,
La rigueur exigée par le classique porte plus haut encore la qualité et la sincérité de cet hommage. Derrière l'apparat, ce poème semble un hommage à une époque, celle des opérettes et des opéras bouffe, de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle (pour l'âge d'or). Pour moi, le "french cancan", c'est d'abord Jacques Offenbach et son célèbre - mondialement célèbre ! - finale, dans "Orphée aux Enfers". Pour revenir au poème, je ferai quelques petites remarques : v.1 : petit détail, mais le rapprochement de "en l’air" et "s’élèvent" m'étonne. On dirait plutôt de ces gambettes qu'elles se meuvent en cadence. v.3 : je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le vers : "Une déesse écrit comme un ballet frondeur". "Frondeur", assurément, mais qui est cette "déesse" qui "écrit" ? S'il s'agit de voir Jane Avril danser effrontément, je trouve alors la métaphore décevante. v.8 : "sans vergogne ou prudence" : pourquoi pas, la poésie autorise bien des choses, mais il me semble qu'on doit dire : "sans vergogne NI prudence". Dans un poème court, les répétitions sont souvent préjudiciables, aussi je regrette (mais juste un peu) la répétition "danse" (v.4) / "dansant" (v.13) De même, une petite redondance : "reluque" (v.6), "regard" (v.7), "L’œil" (v.10), "verrez" (v.13). On aurait peut-être pu suggérer la "vision" d'une manière détournée ou plus subtile afin d'éviter de solliciter à l'excès le même sens (la vue). En somme, j'ai bien aimé ce poème, dont je trouve l'écriture très soignée. L'univers "cabaret" est particulièrement bien retranscrit. L'accent est mis, savamment, sur l'apparence "culottée" (si je puis dire) de ces spectacles, à une époque encore très prude. Un très beau trimètre qui illustre parfaitement les folies de cette époque et de ces femmes "courageuses" aux surnoms improbables : "Choquant parfois ; le vrai bonheur est une danse." Le vrai bonheur, pour moi, c'est aussi d'avoir lu ce poème. Merci Queribus, Davide |
leni
18/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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SALUT QUERIBUS
Voilà ce qu'on n'attend pas c4estjoliment écrit et ça coule Vous entendrez monter le son du french cancan, Et vous verrez soudain, dansant sur un volcan, Deux légendes d’alors, deux célèbres danseuses. Ces trois vers sont superbes je n'ai pas les possibilités culturelles pour juger lapoésie SORRY Merci pour ce bon moment AMITIES LENI |
Zorino
18/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Queribus,
C'est une bien belle histoire que vous nous contez-là, celle de 2 célèbres danseuses dont j'ignorais l'existence, mais malheureusement je trouve que dans ce sonnet parfaitement conforme à la forme classique (hormis un doublon voulu au dernier vers), il manque l'essentiel : la poésie. Si ce poème avait été écrit en prose, ça aurait été du pareil au même. Je pense qu'il faudrait retravailler l'ensemble afin de lui donner une tout autre envolée. C'est du moins mon humble avis. Je salue cependant l'idée de départ et la richesse du vocabulaire adapté au thème. Merci pour le partage |
Anonyme
18/5/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
Un sonnet classique de par sa prosodie, oui mais...la prosodie ne fait pas la poésie et je suis assez partagé avec ce poème. Deux bons premiers vers puis deux autres vraiment quelconques : pourquoi le vrai bonheur serait-il une danse ? J'aime pas trop les formes d'enfer pas plus que la suite du quatrain. Les deux tercets sont un peu meilleurs même si les chevilles aident les vers à se tenir debout : un peu, tout. Bof, au final, un texte qui ne me donnera pas l'envie de réécouter Offenbach. |
Lebarde
18/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Beau sujet original qui réjouira encore les plus anciens d'entre nous, même si les télés, à l'occasion de leurs programmes de fin d'année ne manquent pas de rappeler aux plus jeunes ce qu'est ou était le French cancan.
Le Moulin Rouge, les Folies Bergères, Montmartre, toute une époque remuante, joyeuse et colorée dont l'atmosphère est bien rendue par le sonnet. Dommage qu'il n'évoque pas Toulouse Lautrec associé dans les souvenirs à ces deux danseuses , modèles de ses tableaux et affiches devenues célèbres. Sur cette époque n'oublions pas la face noire (maisons closes, absinthe, maladies sexuelles hors sida il est vrai!) Joli poème que j'ai bien aimé, même si pour être un peu critique ( un peu seulement) certains vers m'ont paru maladroits dans le choix des mots, affectant leur fluidité et musicalité. Ceci tempère l'enthousiasme de ma première lecture. Beau travail néanmoins que j'apprécie. Merci Lebarde |
Anonyme
18/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Jane Avril et " La Goulue "; certes bien différentes, mais deux figures incontournables du cancan.
Une bonne idée que de leur dédier ce petit clin d'oeil en un sonnet. " ses formes d’enfer ". Pas très séduit par l'expression... Une lecture sympathique. |
Robot
18/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le sonnet classique convient bien à ce sujet. Une illustration poétique du French Cancan et de deux de ses danseuses parmi les plus admirées et que Toulouse Lautrec a célébré dans des portraits inoubliables.
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Anonyme
19/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé ce petit sonnet-hommage à deux danseuses du french cancan dont j'avoue ne jamais avoir entendu parler. Votre poème est agréable, mais ces "formes d'enfer " font un peu "tache" par rapport aux autres très beaux vers. |
Cristale
19/5/2019
a aimé ce texte
Un peu
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L'auteur a stipulé en avant-propos "essai de sonnet classique".
J'aurai donc moins de scrupules, au vu de ma propre rigueur envers mon écriture et le sonnet d'autant plus, pour dire que celui-ci manque de poésie. La forme ne fait pas tout pour que l'exercice soit réussi. Quelques jolies images dans les deux tercets rehaussent un peu l'ensemble (sauf "foules noceuses"). Quelques autres un peu "taillées dans le roc" ; "gambettes" (pour moi dévalorisant) "reluque" "ses formes d'enfer" "regard scrutateur". "Est comme en pâmoison, sans vergogne ou prudence". En fait je pense que les quatrains sont maladroits, trop de lourdeurs. La coordination "et" est une facilité redondante, la répétition de ces mots "danse-dansant-danseuses" de même racine aurait pu être évitée. Un trimètre "Choquant parfois ; le vrai bonheur est une danse." En résumé, je pense que ce sonnet manque de rythme, de fluidité, de poésie et ça me fend le coeur de faire des critiques négatives, mais sincères, à un auteur reconnu de ballades, sextines, chants royaux, que j'apprécie...(et qui va me détester) Poétiquement vôtre, Cristale |
senglar
19/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Queribus,
Quand j'ai lu le nom de Jane Avril je me suis dit qu'il fallait que je me jette dans la danse de ce sonnet-là. La Goulue bien sûr, et vous nous laissez à la bouche savourer doucement car vous ne la prononcez que tout à la fin comme une friandise que l'on sait promise, fondre sur la langue l'expression "French cancan". C'est cela que l'on appelle la complicité (amusée) entre le poète et son lecteur. Une explosion de couleurs et s'enfle la musique, la magie d'une fin de siècle alors que la fête somptueuse côtoyait la misère et que les cocottes, toutes culottes fendues, ruinaient les milliardaires. Très moral en fin de compte. M'en vais reluquer mes reproductions de Toulouse et de Degas moi :))) Senglar |
Miguel
29/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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La forme plutôt aristocratique du sonnet, mêlée à la tonalité "populo" du texte et du thème, donne un mélange qui n'est pas sans charme. Quand je vais à Paris je me pose à Montmartre, et mes déambulations sont souvent pleines de ce genre de rêverie. Le Moulin Rouge, le Lapin agile et le Chat noir, ou ce qu'il en reste, sont toujours pour moi des stations obligées. C'est pourquoi j'aime ce poème, qui fait revivre avec douceur cette bohème chantée par Aznavour et qui fut celle de tant d'artiste dans ces lieux.
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poldutor
31/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Queribus
Quelle bonne idée que ce thème du French Cancan et de ses danseuses demi mondaines mais aussi artistes et beaucoup plus pour la Goulue. La fin de ton poème a quelque chose de nostalgique qui me touche, c'était la Belle Époque ; époque depuis longtemps révolue et qui hélas ne reviendra plus. Un petit bémol néanmoins pour : "reluque" que je ne trouve pas très adéquat dans une poésie Beau travail cependant. Cordialement. |