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Poésie contemporaine
Queribus : Sijos coréens
 Publié le 24/09/17  -  9 commentaires  -  995 caractères  -  157 lectures    Autres textes du même auteur

Il s'agit de cinq sijos coréens, cousins des haïkus et autres tankas japonais, sur le thème de l'arbre.


Sijos coréens



Un saule pleure seul toutes les larmes de son corps ;
Ses frères, d’autres saules, laissent tomber mille pleurs ;
Quel éternel chagrin fait ainsi gémir leurs vieux corps d’arbres ?

Un lointain oranger ploie sous le poids de tous ses fruits ;
Il les aime comme un vieux père peut aimer tous ses enfants ;
Mais il pense soudain au départ vers des terres lointaines.

Un très beau magnolia est fier de toutes ses fleurs blanches ;
Les admirateurs sont nombreux à défiler sous ses branches ;
Il sait aussi, hélas, que le vieil hiver sera gagnant.

Le solide olivier porte le poids de ses olives ;
Il sait le dur travail de l’homme tout au fil de chaque année ;
Alors il se sent fier de ses enfants bientôt sur les tables.

Les chênes et les pins discutent du nouvel automne ;
La terre est tout à fait parfaite avec ses sous-bois humides ;
Puis ils pensent alors à tous ces champignons sous leurs pieds.


 
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   Provencao   
11/9/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai été tres heureuse de découvrir. Ces sijos.Si rarement utilisés en poésie.
Un peu déçue, du non respect de la césure, au milieu de chaque vers. Tout en ayant insisté sur les trois lignes formants les sijos.
Je n'ai pas retrouvé l'inspiration bucolique. ...
Quelque métaphore comme:"Un saule pleure seul toutes les larmes de son corps ;
Ses frères, d’autres saules, laissent tomber mille pleurs ;
Quel éternel chagrin fait ainsi gémir leurs vieux corps d’arbres ?
Un lointain oranger ploie sous le poids de tous es fruits ;
Il les aime comme un vieux père peut aimer tous ses enfants"

À bientôt de vous lire.
Cordialement.

   Marite   
24/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Intéressante découverte que celle de cette poésie coréenne. Ne connaissant pas les règles d'écriture des sijos, il m'est difficile de parler de la forme. La seule chose que j'ai remarquée c'est que les trois premières strophes se terminent par de la tristesse alors que les deux dernières offrent une idée de générosité offerte et à venir.
Je suppose que cette expression poétique correspond à une sensibilité particulière à cette région du monde et je suis curieuse de la découvrir, peut-être à l'occasion du forum qui sera ouvert par l'auteur. Cela dit, c'est une lecture bien agréable.

   papipoete   
24/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Queribus,
Je ne sais quelle est la particularité du " sijos coréen " par rapport aux 5/7/5 du haïku, mais ce voyage planétaire sous l'ombre de ses arbres est salutaire .
NB les 2 premiers tercets surpassent selon moi les autres ; ce saule qui pleure et cet oranger qui en vrai " père " songe au départ de " ses enfants vers des terres lointaines ".

   Anonyme   
24/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Je découvre cette forme de poésie dont il est dit qu'elle est une des plus aboutie ; en Asie je pense (?).
L'anthropomorphisme est intéressant ainsi que les descriptions de ces sujets (arbres).

Je n'ai pas été séduit par les répétitions :
" Un lointain oranger ploie sous le poids de tous ses fruits "
" Le solide olivier porte le poids de ses olives "
" un vieux père peut aimer tous ses enfants "
" Alors il se sent fier de ses enfants "

   leni   
24/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
BJR QUERIBUS

Il y a une superbe unité dans votre texte qui sonne vrai et me touche
C'est un écrit que je perçois comme full sentimental
Vous projetez une photo bien cadrée Bravi Salut cordial Leni

   FABIO   
25/9/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

Les premiers vers ne m"apparaissent pas judicieux , a vouloir jouer sur les sonorités ma lecture accroche.
Le reste semble joli mais les images sont pour ma part un peu convenues, avec des répétitions "enfant".
Le "Mais" ne m’apparait pas très joli.
Désolé mais pas convaincu.

Merci de votre texte

   jhc   
28/9/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Queribus,
c'est la première fois que je lis des sijos...
en français, je trouve un peu redondants le père et ses enfant, l'olivier et ses olive...
j'aime bien l'idée du dernier: l'unité de la forêt et l'alliance entre espèces.

   Robot   
29/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Je découvre un genre que je ne connaissais pas. Si je saisi bien l'objet, c'est à partir de deux vers descriptif d'un élément (ici les arbres) de tirer une symbolique au troisième vers.

J'aurais pensé, selon ce principe, que le dernier tercet devait rassembler une conclusion générale de l'ensemble. Mais ça ne semble pas être le cas ici et j'avoue que c'est ce qui me laisse sur une réserve. Sans cette conclusion le texte ne m'apparaît pas unifié par une idée force sur ce que pourrait représenter cet ensemble d'arbres d'un point de vue universel.

   Anonyme   
3/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La nature me raconte, sous des mots mélodiques,
une histoire, mélange entre imaginaire et réalité.
L'émotion nous effleure en permanence, on passe
de la douceur à la douleur.

Leçon de vie, qu'il faudrait savoir mieux écouter,
la nature nous montre le chemin à suivre, mais
l'humain ne semble pas toujours attentif, bien trop
terre à terre.

L'ensemble est très plaisant à lire et à relire,
il s'en dégage de l'humilité et de l'humanité.


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