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Lebarde
5/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bergerette, poésie d’une forme fixe que je découvre, qui s’avère parfaitement adaptée au thème et aurait peut être pu entrer dans une catégorie « classique ». Le CE jugera.
J’aime bien ces vers en octosyllabes d’une belle fluidité, à l’écriture délicate, pleine de fraîcheur, primesautière dont la lecture plaisante transporte à l’époque des troubadours tout en faisant honneur à Pagnol et sa garrigue provençale. Merci pour ce joli poème original. En EL Lebarde |
ANIMAL
7/7/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un joli exercice de style que ce dialogue indirect. Les vers sont gracieux et semblent effleurer les personnages telles des caresses parfumées de senteurs provençales.
Par contre je ne trouve pas poétique cette façon d'annoncer quel personnage parle, comme dans un scénario. Il y aurait sans doute eu un moyen de le faire dans le cours du texte, par exemple en mettant les pensées de Manon en italique pour les distinguer des interventions de l'inconnu. Malgré cet inconvénient, j'aurais aimé que le dialogue se poursuive sur deux strophes (grande bergerette) car la lecture est fort plaisante. |
papipoete
8/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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contemporain
Dans le monde de Pagnol, un inconnu parle à Manon, un langage que je ne prêterais pas à Ugolin, tant l'on sait la fourberie du personnage... il serait plutôt instituteur... ou autre gentil-homme ! NB ce scénario qui illumine les traits et fait rêver la douce bergère, semble joué par un zéphyr, et l'on espère que ce murmure soufflé, ne fera pas pleurer Manon, peuchère ! la troisième strophe est vraiment si jolie ! on peut encore rêver devant ce joli discours... papipoète |
Gemini
9/7/2021
a aimé ce texte
Bien
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Dommage de n'avoir pas donné de forme classique à ce genre pastoral qui le méritait sans doute. La rime "immense / apporte" à la troisième strophe révèle un manque de soin ou une erreur durant la composition. Mais, en tout cas, bonne idée de présenter cette bergerette, cousine des églogues, bergeries et des pastourelles du moyen âge.
Le choix de la Manon (qu'on suppose aussitôt des sources) en bergère (de chèvres) est à mon sens aussi bon que celui de l'Inconnu qui évite un Ugolin plus concret et bien moins poétique. On laisse au lecteur le soin de lever le mystère de l'identité ou du statut de ce soupirant (chevalier ?) qui interpelle la belle. Le charme apparaît dans la simplicité de la scène et des mots du dialogue. Difficile avec cette longueur de mieux transporter le lecteur dans la garrigue, mais Pagnol et le thym y arrivent tout de même. |
Miguel
20/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah, comme c'est frais, léger, reposant ! On croit entendre le fifre ou le galoubet. On croit sentir les parfums de Provence. C'est bien cet amoureux-là qu'il faut à la Manon de Pagnol. La forme rappelle le rondeau. J'aime ces formes brèves et concises, où la poésie est concentrée et donc plus percutante.
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hersen
20/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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ce chant d'amour, n'est-ce pas la silhouette de cette vielle femme qui a conduit celle qui tirait la charrette d'un rémouleur jusqu'à la maison du paysan, qui attendait, attendait, sans plus y croire ?
Mais en fait, ce chant d'amour est tellement présent dans la littérature provençale qu'on s'y perd, tous les chemins mènent à une Manon. Il y a une simplicité d'écriture qui colle parfaitement avec le sujet, et ce poème donne envie de se replonger dans Giono, dans Pagnol. ça sent le thym et le romarin, on se sent déjà à l'ombre du figuier. Perdre la raison... Merci de la lecture ! |
Cristale
29/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mignonne forme que cette "Bergerette", proche du rondeau.
Léger, de lecture guillerette, voici un petit poème qui chante l'amour sans vers grandiloquents. J'aime beaucoup : "Dans vos cheveux couleur moisson." Merci pour ce moment de fraîcheur qui m'a fait oublié quelques étourderies à la versification. |