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Poésie libre
Quetzalcoatl : Ciel aveugle
 Publié le 15/09/15  -  5 commentaires  -  665 caractères  -  418 lectures    Autres textes du même auteur

Poème absurde aux sens cachés, hommage à Liberté de Paul Eluard de par sa structure et le "nom" récurrent.


Ciel aveugle



Sur la scène de Paris, la lumière plonge.
Dans les ténèbres brillent ces éclats d'ombre.
Et dans un murmure je perçois la mélodie,
Un nom.

Navigant entre les forces de l'océan.
Une rivière sans fin répand l'encens.
Quand l'écume s'arrête sur le banc jauni,
J'entends un nom.

Dans le ciel sombre d'un orage grinçant,
Foudroyant l'air, dans son agonie, hurlant
S'abat sur la Terre, un amas de gouttes, argenterie.
Je sens ton nom.

Dans mon crâne résonne, un écho gronde.
Mes tempes bouillonnent, un râle profond.
Dans la mortelle vallée, réalité onirique
Tu es ce nom.


 
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   lala   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Je pense que l'incipit n'aide pas, au contraire. Que ce soit la référence à Eluard, ou la formule "poème absurde aux sens cachés", je cherche, je cherche, et je ne trouve pas !
Le rythme inexistant ne facilite pas non plus la lecture.
Des paradoxes imagés retiennent mon intérêt : "Dans les ténèbres brillent ces éclats d'ombre" et "Une rivière sans fin répand l'encens".

   Vincendix   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne saisis pas vraiment le sens de ce texte, c'est le récit d'un rêve étrange? mais tous les rêves sont étranges. La référence à Paul Eluard est, à mon avis, incongrue, mais vous avez quand même écrit son nom.
Je retiens les ténèbres où brillent des éclats d'ombre, par contre l'orage grinçant me fait mal aux oreilles.

   LioText   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Quetzalcoalt,

Je suis partagé à propos de votre poème.
J'y perçois tout à fait la force poétique. J'apprécie l'usage des 5 sens, mais il ne faut pas abuser sur ces champs lexicaux.

''Je sens un nom'' n'a, pour moi, aucun sens: au lieu du verbe sentir j'aurais plus utilisé le verbe ressentir qui rentre aussi dans le thème de votre poème et qui s'entend mieux en bouche.
Ensuite chaque dernier vers des quatrains se rapporte au nom, mais c'est dommage que l'on passe de ''un nom'' à ''ton nom'' puis à ''ce nom'', c'est pour cela qu'à la place de ''Je sens ton nom'' j'aurais écrit ''Je ressens ce nom'', permettant de garder la surprise, la chute à la fin.

Je constate aussi quelques incohérences:
- Dans les quatrains du milieu il semblent avoir un jeu de rime entre v1 et v2, mais il ne se retrouve pas sur les autres. Est-ce volontaire?
- Le troisième vers de chaque strophe comportent la rime pauvre en [i], c'est dommage de casser ce fil à la quatrième strophe.
- Que représente l'encens ?
- ''Foudroyant l'air, dans son agonie, hurlant
S'abat sur la Terre, un amas de gouttes, argenterie.''
J'aurais vu une virgule après hurlant et pas de virgule entre Terre et un amas (cela sectionne un peu trop le vers)
- ''Dans mon crâne résonne, un écho gronde.'', ici le verbe ''résonne'' devient transitif direct impliqué par le CCL (admet obligatoirement un COD) à mon avis.
On aurait pu avoir à la place: '' Mon crâne résonne, un écho gronde.'' ou encore ''Dans mon crâne résonne un écho qui gronde.''
- Il manquerait un point ou une virgule après ''onirique'' au vers 15.

Malgré ces quelques remarques, je trouve le poème et le sujet intéressants.

Merci d'avoir inauguré mon premier commentaire et à très vite avec un nouveau texte.

   Anonyme   
15/9/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
J'aime ce poème pour l'impression qu'il dégage. Une atmosphère de fin du monde ("ténèbres", "orage grinçant, foudroyant l'air, hurlant").

J'aime la force des éléments lorsqu'ils se déchaînent (c'est ce que je ressens ici), les situations à la fois vécues et peu communes, l'étrangeté de ce fameux "nom"...

Vous avez réussi, en très peu de mots, à me transporter ailleurs, dans ce monde onirique auquel j'aspire, dans ce rêve à la lisière du réel.

Un grand bravo, vraiment !

Wall-E

   Quetzalcoatl   
30/9/2015


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