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inconnu1
8/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'aime beaucoup votre poème, même s'il n'est pas classique comme vous le souhaitiez. Il ne l'est pas à cause des e muets non élidés et des césures parfois mal placées (14e et 16 eme vers) qui perturbent le rythme de la lecture. Mais tant pis, il est rempli de poésie. Beaucoup de style : personnification euphémisme ou métaphore... Je vocabulaire est riche et le thème est intéressant. Donc beaucoup de plaisir à vous avoir lu Sans ces quelques petites césures mal placées, je pense que j'aurais exprimé ma passion Bien à vous |
Anonyme
28/5/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Votre poésie me semble sans queue ni tête et saute du coq à l’âne. L’ingénue dort à côté d’un narrateur tuberculeux qui boit de l’eau croupie. Celui-ci est assailli par des tributs (confusion avec tribus ?) puis des mots canailles qui s’enlisent dans sa bouche. Admettons qu’il ait bien touché à l’herbe qui fait rire, quand même l’oreiller qui lui sourit comme La Joconde, c'est un peu off the tracks… Après il transpire et enlève la couette et il est tellement stone qu’il voit la lune dans sa chambre. On lui souhaite de retrouver le sommeil. Anna en EL |
Cyrill
10/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Il me semble que le poème s’éparpille un peu trop au fil de la lecture. Il est question de fièvre nocturne, d’insomnie. Or je me demande à qui ou à quoi les attribuer. J’hésite entre l’ingénue et un mauvais rhume… les deux peut-être. Peut-être aussi le narrateur veut-il nous entretenir de l’inspiration poétique : Des mots sans queue ni tête, des mots passe partout.
Ce flottement - hésitation entre plusieurs thèmes - n’aide pas à entrer dans l’état d’esprit dont il nous rend compte. Je remarque également au vers 6 des sonorités qui m’agressent : tantouté, ouille ! Il y a pourtant des formules bien sympathiques : des objets en bohème L’oreiller me sourit en Joconde du Louvre Voyeur indolent du chaos |
Donaldo75
10/5/2022
a aimé ce texte
Bien
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Je ne saurais expliquer en long en large et en travers à coups d’arguments techniques pourquoi ce poème m’a plu ; la seule certitude que j’ai réside dans la tonalité que je trouve à cet ensemble. Le thème me semble avoir du sens et son traitement s’insinue dans ma tête sans tomber dans l’hermétisme ou le trop plein métaphorique. La promesse du titre est également respectée et je ressens la fièvre du poète devant sa création ou sa tentative de création.
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Eskisse
28/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Quidonc,
J'ai bien aimé le ton d'autodérision choisi pour ce poème. Aussi, ne me suis-je pas endormie en le lisant. Chacun ses insomnies, celle-là a du peps: "Au plafond j’aperçois des objets en bohème Je les vois voltiger tant tout est aérien." Et elle se double d'une réflexion sur la création et ses échecs dans la troisième strophe avec des mots en liberté qui ne veulent pas s'aligner. Un bon moment de lecture. |
Miguel
28/5/2022
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Dans la première strophe, on comprend que le locuteur aurait bien envie mais que l'attitude de la dormeuse ne l'y incite pas. Mais cela est dit un peu maladroitement : ce qui est suscité se réalise, et on n'invite pas la cueillette, mais on invite à la cueillette.
Dans l'insomnie, tout est plutôt lourd qu'aérien il me semble, et "tant tout est a" n'est guère euphonique. "les potions des tributs qui m'assaillent", "expirent touche-à-tout" me sont complètement hermétiques. L'oreiller, s'il sourit, on ne le voit pas, puisqu'on l'a derrière la tête. Il serait plus grammatical d'écrire "demain viendra sans me réveiller". Et que vient faire cette évocation, même ironique, de la mort ? Désolé, je ne parviens pas à adhérer à ce poème. |
papipoete
28/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Quidonc
Quel supplice de ne pas trouver le sommeil... à côté d'une ingénue que Morphée a déjà prise dans ses bras. A compter les moutons, je suis tenté pars ses tét... non, il ne faut pas ! je n'en ai pas le droit ! Bon dieu, si je m'endormais, ces idées ne me passeraient pas par la tête ! NB le sommeil qui lève le rideau sur les envies, sur les idées noires et autres, et permet aussi de ne plus souffrir quand un mal nous afflige ! Mais tel le héros, je connais ces minutes qui durent des heures, où l'on voudrait être déjà demain ! Non seulement le héros est harcelé de tentations, mais des potions " pas magiques " lui en font voir de toutes les couleurs ! Heureux est celui qui, une jambe à peine sous les draps, s'endort comme une bébé... Les propos n'ont ni queue ni tête, normal ! c'est la panique dans ce cerveau ! la dernière strophe est ma préférée le 10e vers mesure 13 pieds |
Cyrano
28/5/2022
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Votre poème n'éveille en moi aucune émotion. Tout m'y semble contrefait.
"Une ingénue qui s'endort comme un fruit" : voilà qui est curieux ! Elle pourrait éventuellement "inviter" à la cueillette mais la susciter est mal dit "Je bois l'eau de l'amer" signifie-t-il que vous ressentez un peu d'amertume. Si oui, dites-le simplement ; pourquoi cette forme ampoulée. "Le catarrhe vous guette", moi il me fait tousser. Que sont des "objets en bohème" ??? et pourquoi tout est-il aérien? Pourquoi "des secondes qui durent un an" détricotent-elles vos vers ; cela ne rime véritablement à rien. Que sont les potions des tributs ? "Les mots retombent" : d'où tombaient-ils déjà ? Que signifie "ils expirent touche à tout" L'oreiller qui sourit ??? Pas à pas, lento ??? Le dernier quatrain m'est entièrement étranger. Votre poème me fait penser à certains poèmes surréalistes dont la seule préoccupation était la recherche d'originalité, une originalité qui m'a toujours semblé confuse et outrée. Mais rassurez-vous, tout cela n'est que ma propre appréciation ; d'autres annotateurs ont passionnément aimés votre poème. cela fait une moyenne. A vous lire dans de meilleures dispositions |
GiL
28/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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C’est fou le nombre de passages qui m’ont agacé dans ce poème !
Ça commence par l’hémistiche « le catarrhe me guette » que je trouve excessif, même écrit avec autodérision : j’ai un peu l’impression qu’il est là pour la rime. Quant à « tant tout est a[érien] », il suscite en tout état (de cause) un souvenir, celui des exercices de prononciation dans « Le caporal épinglé » : Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ô Thééthète, tant athée tétant de Thétis un téton tant tâté ? dit en tête à tête au tatou ton titan têtu tout tatoué. Au vers 8, j’ai lu : « mais rien ne rime à rien. » ; je me demande s’il n’y a pas une faute d’inattention qui serait passée au travers des mailles du filet... Je n’ai rien compris aux « potions des tributs ». J’ai dû m’y reprendre à deux fois pour lire les vers 14 et 16 qui sont deux dodécasyllabes arythmiques 5/7 avec une diérèse à la rime (pas jojo en poésie classique) ; en poésie contemporaine on pourrait les transformer facilement en deux alexandrins réguliers 6/6 : synérèse à la rime et ajout d’une syllabe dans le premier hémistiche. Et, malgré tout… malgré tout, ce poème m’a bien plu : il déroule avec frénésie les chimères qui « assaillent » le narrateur en peine de sommeil, il enchaîne des images inattendues mais bien vues, plus farfelues les unes que les autres, des juxtapositions incongrues, c’est impétueux, foutraque, espiègle ; bref, jouissif. Et c’est plein de poésie... Merci, Quidonc. |
BlaseSaintLuc
29/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comment passer le temps, la nuit quand on ne dort pas ?
L'option pâtre des montagnes comptant le troupeau, n'est pas ici ce qui est envisagé. Non, le butinage non plus, vue que l'insomnie ne se partage pas... Le plafond est scruté sans davantage de succès ! Suivent des jeux de mots, tribut africaine sans potion efficace. Un naufrage d'oreiller, même la lune abandonne le navire. J'adore la conclusion, belle trouvaille, le reste est intéressant, assez pour ne point s'endormir. |