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papipoete
18/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
" Va, tout s'en va ... ", et le grand âge frappe sans différence, humains et animaux ! L'auteur nous tisse le récit d'une araignée, fileuse sans pareille, qui réalise que son talent l'a quittée, et plus jamais la fameuse " étoile ", de ses fils de soie, renaîtra ! NB aimant faire parler " qui n'est doué de la parole ", flore, faune , je contemple ce monologue avec le miroir, de cette artiste déchue, si déçue, désespérée ! les 4 premières strophes sont bien amères, et l'on voit très bien couler ces larmes de la " tisserande " éplorée ! papipoète |
Robot
5/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me souviens du précédent texte.
Il me semble que le propos a été resserré pour se concentrer sur l'essentiel. Ici, le croisement entre le miroir et le tissage de pénélope me paraît plus harmonieux. Une métaphore sur l'éternel ouvrage qui consiste à construire et reconstruire sans fin tout au long de sa vie. Le final paraît indiquer que tous ces efforts son vains puisqu'il faudra passer de l'autre côté du miroir sans voir la fin de l'ouvrage détruit par le temps. |
Anonyme
5/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" Elle s’est vue confrontée ce matin dans la glace
À son propre reflet. Qui donc est dans la place ? Qui est cette étrangère qui ce jour la remplace, Filant dans le mouillage de ses six yeux inquiets ? " Indépendamment de l'allusion à ce travail que l'on recommence sans cesse pendant que le temps passe et que les questionnements demeurent, j'ai perçu dans ces quatre vers, et l'ensemble du texte, la métaphore de la vieillesse sournoise, qui nous apparaît un jour dans le miroir. " les arides stigmates Du passé que le temps gâche dans son mouroir." Un fort beau texte sur lequel j'ai pris plaisir à m'attarder. |