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Queribus
21/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une superbe écriture et un sonnet sans(grosses) fautes; j'ai quand même noté(faut bien pinailler un peu!): -des rimes à l'hémistiche: Sur des rythmes passés, l'ombre de mes regrets et Quand subrepticement Un rouge sentiment -un blues bleu équivoque (blouse bleue); si l'on veut pinailler à l'extrême, le mot blues (UES) ne peut se trouver qu'en fin de vers mais il s'agit d'un mot étranger et la loi classique dans ce cas s'applique-t-elle? -13 syllabes au vers 7 (lè-vreu); faut-il aussi écrire gouté ou gouter? -1 hiatus au vers 13:absolu au mais tout ça ne sont que fautes mineures. Sur le fonds, j'ai noté une habile et intéressante réflexion sur l'existence et le pouvoir bienfaisant de l'amour notamment cette note d'espoir qu'est le vers final. En résumé, une agréable lecture malgré quelques petites fautes à corriger peut-être. Bien à vous. |
Lebarde
26/9/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le sujet peut se suivre dans une lecture délicate mais par moment heurtée, sans doute à cause de la ponctuation imposée par l’expression et le rythme des phrases.
Quelques mots inhabituels (« subrepticement ») ou disgracieux nuisent à la fluidité et la poésie du texte. Dommage que ce sonnet contienne quelques vers bancales (v7, v14) et le premier vers du dernier verset ( ouf!!) difficile à lire. Tout cela pourrait conduire à revoir la catégorie du poème . Mon plaisir de lecture est de ce fait mitigé! En EL Lebarde |
Gabrielle
27/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Des confidences, voire des confessions à travers "l'humeur fuyarde" puis le bonheur du présent et au présent.
Le lecteur est renvoyé sur cet adage "Qu'importe le passé, vivons le bonheur présent." et se fait jour, après le temps des regrets puis des soupirs, "le bonheur absolu" qui, "au présent se conjugue". Une jolie réflexion philosophique certainement partagée par beaucoup. Cordialement. |
papipoete
10/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Quidonc
" bien sûr nous eûmes des orages ", et parfois je me retourne sur les richesses dont tu me couvris... mais je t'ai, et il m'arrive de goûter à tes lèvres que tu m'accordes. Je conjugue notre vie au présent, et nos sourires là pour le prouver, se font encore complices, alors je suis heureux ! NB aujourd'hui parfois redoute demain, quand dans l'air il y a du vent, et que les sentiments se délitent, que l'amour s'effiloche... Et l'on retourne " avant " puiser des éclats de rire, de tendres soupirs, mais le temps nous rattrape, nous disant " vous vous êtes tout donné, sans compter ! acceptez que la lave du volcan refroidisse... " le second tercet est très joli ! Quelques bémols : au 5e vers...... blues bleu ( me fait songer à la couleur de la blouse, et les sonorités " ble/ble " pas très heureuses le 7e vers mesure 13 pieds au 7e vers ..... un effluve carmin ? ( senteur et couleur ) les nombreux enjambements rendent la lecture par moment difficile Mais un beau poème, qui mériterait un passage sur le métier, pour en affiner la trame ! |
Corto
10/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Voici un sonnet dont le ton semble un peu trop maniéré.
On sent la contrainte de respecter les règles qui devraient avoir pour fonction d'amplifier l'émotion. L'utilisation répétée des couleurs semble également artificielle: "le grisé"; "un blues bleu"; "ton effluve carmin"; "Un rouge sentiment". Heureusement les deux dernières strophes échappent à l'épidémie coloriste et ouvrent enfin un espace plus profond, plus 'vrai', où les sentiments s'expriment avec justesse, jusqu'au final délicat: "Le bonheur absolu au présent se conjugue, Puisque j’ai ton sourire et que le mien est tien". Merci pour cette tentative qui pourrait s'améliorer. |
Anonyme
10/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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<< Entre chiens et loups >>, l'humeur se laisse tirailler par les regrets du passé, " en évitant demain " ; mais goûte quand même au " bonheur absolu " qui se " conjugue au présent."
" Le toucher de ta main, Le goûter de ta lèvre, ton effluve carmin, Un rouge sentiment repeint l'humeur fuyarde ". "Puisque j’ai ton sourire et que le mien est tien." Une poésie qui se laisse lire agréablement. |
jfmoods
10/10/2019
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Ce sonnet est à rimes embrassées et suivies, suffisantes et riches, majoritairement féminines et consonantiques.
Le vers 7 compte 13 syllabes. Alternative possible... De ta lèvre le goût, ton effluve carmin Ce changement du premier hémistiche permettrait de construire un chiasme intéressant (avec le second hémistiche du vers 6). J'aurais plutôt mis un point d'exclamation à l'hémistiche du vers 10. I) Un homme désorienté 1) La hantise du passé Le poète connaît la nostalgie (jeu allégorique : "le grisé musarde / Sur des rythmes passés", "hier s’affole", "L’ombre de mes regrets dans ma tête s’attarde", "un blues bleu se hasarde / À chanter mes soupirs", allitération en p du vers 12). 2) Une vie retricotée Dans ces moments de tristesse, le fantasme d'un illusoire comblement se déploie dans son imagination (conditionnels passé et présent : "Aurais-je profité de richesses ?", "le succès, s’il fallait qu’il me porte / Serais-je plus heureux ?"). II) Un homme raffermi 1) Le verbe de la femme L'Aimée, par sa présence douce et attentionnée, rétablit alors l'ancrage du poète dans le présent (mise en évidence des sens : "Le toucher de ta main", "Le goûter de ta lèvre", "Un rouge sentiment repeint", synesthésie : "ton effluve carmin"). 2) La forteresse du couple L'amour, souverain, impose avec force, l'étendue de son royaume (exclamatives des vers 9 et 11, superlatif : "Le bonheur absolu au présent se conjugue", évidence de la cause : "Puisque", parallélisme : "j’ai ton sourire et [...] le mien est tien"). Merci pour ce partage ! |
Davide
10/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Quidonc,
Un homme déboussolé, perdu dans les grises brumailles d'un océan sans vie, trouve en la femme qu'il aime un port où amarrer, la promesse d'un "bonheur absolu" comme seul horizon, d'un présent sans passé appendu à des lèvres rougeoyantes... Plus que la gloire et plus que toute richesse, ce partage amoureux comble le narrateur : "Puisque j’ai ton sourire et que le mien est tien." Sur la forme, j'ai grimacé sur le vers 7 qui compte 13 syllabes, puisque le "e" à l'hémistiche n'est pas élidé. On pourrait l'écrire ainsi : "Le goûter de ta lèvre, UN effluve carmin" En passant, le pléonasme "blues bleu" (v.5) m'a surpris, son emploi me paraît pourtant tout à fait justifiable et justifié ! En revanche, le terme "chanter" au vers suivant intercale - à contre-emploi - une atmosphère presque joyeuse. D'ailleurs, pour faire dans la caricature, eu égard à son histoire, le blues se "râle", se "crie", se "grogne", se "lamente", se "plaint", se "geint"... plus qu'il ne se "chante" !!! Je trouve peu "musical" le dernier tercet, en raison notamment de "Si sous ma peau en plis" et de "et que le mien et tien". Deux passages qui heurtent ; dommage pour un dénouement, d'autant plus qu'il figure une fusion/passion amoureuse. Et puis, il faut l'avouer, les rimes en "arde", "porte", "ugue" et "ien" accrochent l'oreille, beaucoup même ; la rime en "min"/"main" est, quant à elle, bien plus moelleuse. Pour un poème se closant sur un moment d'amour, il aurait été intéressant de préférer des rimes plus délicates, dans les tercets notamment. En somme, un joli sonnet, dont on sent qu'il a demandé du travail. Merci du partage, Davide |
Provencao
11/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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" Aurais-je profité de richesses ? Qu’importe !
Qu’importe le succès, s’il fallait qu’il me porte Serais-je plus heureux ? Je n’ai besoin de rien !" Ce qui me pose question, dont il est question est cette pensée avec soi même, par soi même, de ces regrets, de cette confession en lien avec la rencontre passée... J'y ai lu une intervention en vos mots de transformation , d'une explosion en vos vers,d'un zigzag d'une confession étayée par une pensée d'un prodrome sombre. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Castelmore
11/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Peu importe les ans !
Peu importe le manque de richesses ! Les soupirs, les regrets, le blues... Non rien n’altère le bonheur, le vrai, du narrateur ... car il y a « Le goûter de ta lèvre, ton effluve carmin, Un rouge sentiment repeint l'humeur fuyarde. » et « Puisque j’ai ton sourire et que le mien est tien » J’aime ce sonnet, au rythme un peu cassé, qui dit ce que l’on attend... mais sous une forme un peu inattendue qui lui donne un charme original. Merci pour le partage |
BernardG
11/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Quidonc,
J'ai beaucoup aimé cette manière de contrer ces nostalgies du passé en savourant le moment présent....Une ode au "carpe diem" finalement ☺. Je ne suis pas très fort en prosodie mais en évitant un hiatus et un vers de 13 pieds, ce poème est un sonnet. En tous les cas, bravo votre poème est agréable à la lecture avec cette chute (propre au sonnet !!) tout à fait réussie. Merci |
Lulu
11/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Quidonc,
J'ai beaucoup aimé parcourir ce poème dont j'ai ressenti, bien que le thème soit lié à "l'humeur fuyarde" un certain plaisir dans l'écriture que j'ai trouvé contagieux et fort appréciable. Cela tient au choix des rimes, et à ce jeu sur le rythme des vers, accentué par une ponctuation intéressante. Tout concorde : ce verbe s'attarder" qui clôt le premier quatrain et cet adjectif "fuyarde" qui clôt le second. Ce parallèle met bien en perspective ce regard porté sur les ans, avec au coeur, la beauté d'un geste "Le toucher de ta main" qui enserre dans ce même temps - ce temps présent où se déploie le souvenir - la présence de l'être aimé. Cette belle impression d'une richesse vécue est ainsi annoncée dès cette fin de vers "Le toucher de ta main," et les mots nous amènent "subrepticement" - terme que je trouve plus approprié pour un commentaire que dans un poème, du fait de sa longueur et de sa prononciation - à ces mots du premier tercet "Je n'ai besoin de rien !"... Une impression de sérénité s'oppose, de fait, à celle de se [perdre en chemin.] Ainsi lit-on le bonheur lié à l'être aimé, et cette sorte de plénitude que nous pouvons lire ou entendre dans l'avant-dernier vers : "Le bonheur absolu au présent se conjugue," Le dernier vers me semble être une belle trouvaille pour "le mien est tien"... Superbe ! Enfin, j'ai beaucoup aimé cette façon moderne d'évoquer la fuite du temps, et surtout son côté presque simple en apparence. Bonne continuation ! |
Anonyme
11/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir,
De votre sonnet, je retiens les deux tercets magnifiques ( malgré les hiatus au second). Une réflexion intéressante , les regrets du passé , et cette note d'espoir : "Qu'importe"...puisque j’ai ton sourire et que le mien est tien." |