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Lebarde
16/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une maman: "La plus belle chose au monde ", c'est la douceur et le réconfort de l'enfant, "le chant qui calme" de l'adolescent, les racines et "l'amour éternel "de l'homme, le souvenir d'un refuge reposant du "vieux."
Tout au long de la vie, c'est le soutien, le guide, le chemin, le cœur, le soleil dont on a besoin. Un bien joli thème traité avec beaucoup de finesse, de tendresse et de poésie. Une petite moue de ma part sur le vers " Tandis qu'un geai sifflait ; Écoute, il te caresse" qui me parait inapproprié au cri rauque et strident de cet oiseau. Un mot sur la forme: Peut être qu'une relecture plus attentive aurait permis d'éviter une faute d'orthographe ("oublie(s)") qui sera corrigée et les rimes soir/brouillard et le e non élidé (pluie/lorsque) à la césure; des fautes bien légères mais pourtant pénalisantes pour le classique . Dommage... Un magnifique poème néanmoins que j'apprécie beaucoup. Merci et bravo. En EL Lebarde |
Polza
17/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Ce poème sera reclassé en néo-classique à cause de « la pluie » et « n’oublies », mais ce n’est pas très grave. J’ai trouvé qu’il y avait un petit je ne sais quoi du livre « Le prophète » de Khalil Gibran dans votre poème, dans la manière de décrire les choses. J’ai bien aimé voir passer tous les âges de la vie au fur et à mesure de ma lecture. Les rimes sont variées, à part un minuscule bémol pour « enfant/triomphant » suivi de près par « l’oppressant/l’adolescent ». « Tandis qu'un geai sifflait ; Écoute, il te caresse ! Sur sa branche il chantait : C'est l'étoile du soir, » dans ce passage, j’ai été gêné par le fait que le geai siffle pour parler en premier lieu, puis dans un deuxième temps, chante pour le faire. J’aurais préféré soit qu’il siffle soit qu’il chante, ce qui aurait évité d’employer un des deux verbes. « Le chêne répondit, n'oublies pas les racines » je pense que le verbe oublier doit se conjuguer à la forme impérative dans ce passage. Si c’est bien le cas, c’est donc « oublie » sans s. « Partant, pense au refuge où tu te reposas, Dit un vieux. » je trouve le « partant » isolé de l’ensemble, je n’en saisis pas pleinement le sens. « Rappelle toi ce cœur, d'or et de mimosas, Comme je me souviens du soleil de ta mère. » j’ai apprécié ces deux derniers vers qui viennent poétiquement conclure ce poème. Quand je pense maman, moi qui suis de sexe masculin, je ne peux m’empêcher au livre d’Albert Cohen « Le livre de ma mère ». Le narrateur rend également hommage à une mère, j’ai bien aimé. Polza en EL |
inconnu1
18/5/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Beau poème, très imagé, mais qui ne respecte pas la classification classique proposée :
- le classique c'est le son mais aussi la vue et brouillard ne rime pas avec soir en classique. - Un mot avec un e muet n'est pas possible en milieu de vers car cela rallonge le vers d'une syllabe (pluie du 4eme vers oublies du 14eme vers) Sur le fond, je comprends que les nuages effacent la lune mais pourquoi l'obscurité? Bien à vous |
BlaseSaintLuc
20/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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ce poème est un hommage touchant à la maternité et à la puissance des souvenirs. Le style poétique et les images naturelles créent une atmosphère émotionnelle qui résonne avec le lecteur.
Les métaphores et comparaisons sont omniprésentes, renforçant le lien entre la mère et la nature. Par exemple, le vent est "la douceur d'une brise" et le chant de l'oiseau est comparé à "l'étoile du soir". Ces images créent une atmosphère douce et apaisante, évoquant la tendresse et la protection maternelles. L'utilisation de la personnification est également notable, avec des éléments naturels prenant la parole pour transmettre des leçons de vie (le vent, le geai, le chêne). Cela donne une dimension universelle et intemporelle au poème, en liant l'expérience individuelle à des phénomènes naturels. Le poème est à la fois simple et profond, réussissant à capturer l'essence de la maternité à travers des images poétiques accessibles. La progression à travers les âges de la vie ajoute une dimension évolutive, montrant comment la perception de la mère change avec le temps, mais reste toujours empreinte de gratitude et d'affection. Chaque strophe apporte une nouvelle nuance à la figure maternelle, enrichissant le tableau global tout en maintenant une cohérence thématique. La nature des métaphores et la musicalité des vers créent une ambiance sereine et contemplative, invitant à la réflexion sur le rôle fondamental de la mère dans la vie de chacun. En conclusion, ce poème est une célébration délicate et poétique de la maternité, alliant simplicité et profondeur à travers des images naturelles évocatrices et des figures de style bien choisies. |
papipoete
4/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour poète
le Quidonc nouveau, il faut le goûter ! pas à l'instant, je dois partir ; mais tout-à-l'heure me revoilà 9 heures plus tard, bien fourbu! Nous ne sommes plus le 26 Mai, pour fêter notre mère, mais faut-il un jour spécialement, pour dire " je t'aime Maman " Et notre poète ( qui le fait en alexandrins classiques d'habitude ? ) tresse un collier de mots jolis, à offrir à qui nous porta, nous consola du gris ; même au moment de s'envoler du nid, avec des images qu'un Petit ou Grand put dessiner, alors qu'un geai sifflant monte la garde, caresse de ses trilles, qui lui prête l'oreille... NB j'aime bien cette propension, à faire parler... qui n'est pas doté de la parole ( écoute ce que le vent te souffle ) le chêne de porter conseil... par moments, dans ce vocabulaire très ordinaire, on pourrait croire à un babil enfantin très raffiné, mais non c'est bien l'une des plus belles plumes d'Oniris ! la dernière strophe a ma préférence. dans le 3e quatrain, je ne suis pas sûr que riment " soir et brouillard " ? |
Robot
4/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un texte émouvant empreint de poésie rédigée dans une écriture soignée.
Des métaphores et images recherchées adaptées au thème de l'amour maternel et filial. Les références à la nature sont originales et font la beauté de ce texte. |
Provencao
5/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Quidonc,
"C'est, au matin, le chant qui calme l’oppressant Cauchemar de la veille et chasse la tristesse. Ai-je besoin du vent ? reprit l'adolescent, Tandis qu'un geai sifflait ; écoute, il te caresse !" J 'aime beaucoup ce chant qui donne corps à cette métaphore imaginaire, elle rend sensible l’insensible du monde des sentiments, des désirs et des émotions dans le verbe Aimer. Bel hommage aux Mamans . Au plaisir de vous lire Cordialement |
JYP
11/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un hommage très délicat, sans emphase, d’une fraîcheur qui évoque bien l’enfance sans être niaise, un peu à la SaintEx., me semble-t-il. Très bien articulé et cohérent aussi, de mon point de vue, dans le choix des images comme dans la progression.
Bravo et merci |
Quidonc
12/6/2024
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Cristale
12/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J'aime de la voix poétique, la fluidité du propos et le bercement des vers.
Les petits détails techniques ont été relevés, je n'y reviens donc pas. Le seul mot qui m'a un peu gênée est l'emploi de "chose" dans le titre. J'aurais bien vu des rimes embrassées pour schématiser des bras maternels berçant l'enfant mais cela n'enlève rien au caractère de ce poème tout à fait charmant et pétri de tendresse. Les éléments de la nature sont des entités vivantes et accompagnantes tels que je les vois et les entends. Un très joli poème qu'il m'a plu de découvrir et apprécier. Merci pour ce doux partage. |