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Anonyme
7/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
Bon sonnet classique dans son ensemble même si je trouve que les 2 derniers vers ne lui conviennent que bien moyennement. Même si l'idée des songes rembarqués par des "voiliers outragés" n'est pas mauvaise en soi, l'énoncé du premier hémistiche est difficile et le mot ballots est tout sauf poétique. Dommage, au final, un joli sonnet gâché par ses deux derniers vers. |
Anonyme
9/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah, mais oui. Je trouvais a priori plutôt casse-gueule de s'imposer les contraintes formelles des vers classiques pour un sujet aussi évanescent que celui de l'entre-deux entre sommeil et éveil, mais après lecture je suis convaincue.
Les tercets surtout m'emportent ! Tout en restant rigoureux de forme, bien balancés rythmiquement, ils présentent ce décalage, cet ailleurs que j'apprécie en poésie. La gifle di-urne, les rêves figurés en petits pains chauds, surtout les voiliers aux cils faseyant, pour moi c'est pile ça. Un léger bémol sur le deuxième quatrain, l'emploi d'un nom mythologique me semble altérer l'ambiance, apporter une touche de préciosité. Et puis je croyais que le sommeil était personnifié sous le nom d'Hypnos et non Hypsos... |
Donaldo75
12/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai trouvé ce poème très bien composé, proprement et sans pour autant en faire des tonnes dans les images et les formulations si souvent rencontrées en poésie classique. Du coup, c’est la petite musique des vers qui s’imprime à ma lecture, servie par des rimes sonores mais douces. Et c’est tant mieux, au vu du thème expliqué dans l’exergue, parce que cette sensation se développe tout au long du sonnet. Je trouve que dans ce cas précis, la poésie dépasse le seul cadre des mots contenus dans les vers et que mon cerveau pourrait analyser en l'état. C'est probablement lié à la musicalité de l'ensemble, le jeu sur les sonorités. Je ne veux pas me réveiller.
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papipoete
22/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Quidonc
Autant l'on remercie le Bip du reveil-matin, ou tout autre bruit, lorsque l'on nage en plein cauchemar ; autant l'on maudit celui qui nous ramène sur Terre en plein rêve merveilleux ! Un cauchemar interrompu par un entracte, redémarre automatiquement en refermant les paupières...un rêve bleu s'est envolé, impossible de le raccrocher ! NB en " mots savants ", l'auteur conte ce qui arrive à tout être mortel ( bèguer, faséyer ) " si tu savais les horreurs qui passaient dans tête, cette nuit ? " " j'ai fait un si beau rêve... mais impossible de me rappeler ! " ( le second tercet est fort à propos ) alexandrins sans faute, si ce n'est qu'au second vers la prononciation de " m'innvi/tent/à " est heurtée |
inconnu1
22/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je n'aurai pas grand chose à ajouter à ce qui a déjà été dit. Techniquement rien à dire sauf la difficulté à lire "m'invitent à bannir". Dans le style, beaucoup d'images poétiques, en particulier dans les 2 derniers tercets : les pains chauds briochés, les voiliers qui rembarquent les songes…
Bien à vous |
Castelmore
25/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Quidonc,
De même qu’au sortir du sommeil nos pensées sont un peu engluées, votre premier quatrain me semble un peu lourd, empoté. Mais les vers se cisèlent par la suite, et servent parfaitement les images des deux tercets ... au point de regretter qu’ils quittent nos rives en ballots ! Ah, ces brioches nocturnes ! Et cette boulangère... vais-je la revoir ? Bel opus classique, classiquement triste à la fin... Il vous reste à prier Hypnos d’ouvrir à nouveau son paradis ainsi qu’Erato de vous donner la main dans votre promenade nocturne. ... |
Ligs
25/3/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour.
Un sonnet bien travaillé qui respecte les règles classiques. Mais que cela est ampoulé, pour évoquer ce moment ordinaire du réveil... "le mensonge irisé colorant l'avenir" "l'accorte moiteur" "cils faséyant au vent"... j'aurais souhaité plus de simplicité et plus d'émotion... |
Cristale
14/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le sommeil est un bien étrange monde que la vie nous oblige à visiter très régulièrement...le manque serait létal.
Ici, c'est le réveil qui prend les commandes et que c'est affligeant de ne pouvoir retenir le moindre souvenir de ses rêves. Le deuxième quatrain résume bien cet instant. "Mes yeux embarrassés peinent à retenir Les aumônes d’Hypnos à l’abri des paupières, Et ne voulant céder, ils bèguent des prières Pour préserver le sel du moindre souvenir." Quelques redondances sonores aux hémistiches : six fois le son "é" c'est un peu trop pour un sonnet. Une petite liaison disgracieuse facile à corriger : "m'invitent à" (m'inviteta) Le deuxième tercet me plaît beaucoup de par ses métaphores qui donnent du mouvement aux images évoquées. Joli poème dans son ensemble. Merci Quidonc Cristale |