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Anje
3/10/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Contemporain.
Il existe malheureusement des parents qui poussent leurs enfants à devenir ce qu'ils rêvent pour eux. Le résultat n'est pas toujours celui escompté. Ce harcèlement peut même mener jusqu'à "l'extraction". Et il est trop tard quand on comprend qu'il préférait "jongler avec les lettres de Marie". Ce poème nous dit bien tout çà. Techniquement, puisqu'on y cite le hiatus, je ne relèverai que ce an an qui meurtrit un peu ce vers 29. |
Gemini
5/10/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'exergue et le début du texte font penser à Hugo qui dans « À propos d’Horace » s’insurge contre les marchands de grec et de latin.
Tout débute comme une fable et c’est plutôt bien écrit avec des bonnes tournures, un ton de circonstance et puis… et puis arrive ce « Hors » au quatrième quatrain, qui alerte. Le sens alors devient plus flou (ou plutôt les choses sont moins bien dites), on trouve un « Malheureusement, hélas » évitable, et survient le septième quatrain à partir duquel je perds pied (sémème quel mot ! mais est-il à sa place ? pas de sujet à affligé, qui s’extrait de quoi ?). À partir du huitième, la forme qui jusqu'alors offrait aux strophes un sizain au dernier vers, passe à l’alexandrin. Les rimes se relâchent, les pieds traînent, on enjambe ; bref, fond et forme se désagrègent, et si je pose comme anagramme de Marie, le verbe aimer, je reconnais comprendre un peu la finalité, mais je dois dire qu’elle est mal exprimée. À mon humble avis, il faudrait simplifier la fin (voyez Hugo qui dit seulement : « j’avais... rendez-vous avec la fille du portier », ça suffit pour qu’on comprenne !). |
izabouille
8/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il y a des mots compliqués (que j'apprends par la même occasion et je vous en remercie) comme "sémème" "aède" "diérèse"... Du coup, j'ai un peu de mal à tout capter. Cela dit, je comprends où l'auteur nous emmène et c'est très beau, bien écrit. J'aime beaucoup.
J'ai bien aimé "tricoter les rimes indigestes, une rime à l'envers, une rime à l'endroit" Merci pour ce bon moment de lecture |
Miguel
9/10/2018
a aimé ce texte
Pas
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Quelque adresse à écrire l'alexandrin (non sans quelques approximations cependant) mais ce récit embrouillé et cette expression amphigourique donnent un peu de mal au lecteur. Il y a des erreurs car l'hiatus n'est pas une faute de grammaire mais une faute de prosodie, et certains mots semblent ici employés de manière approximative. Au bout du compte, on ne comprend pas bien de quoi il est question, et on n'est pas aidé par ce mélange de ton ironique et de tragédie. Quant à faire jongler les lettres de Marie ... ? Faut-il y voir l'anagramme d'aimer ? C'est la seule possibilité que je vois.
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Absolue
26/10/2018
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai compris que le père essayait, d'une main de fer, de faire écrire des alexandrins à son fils... Bcp de vocabulaire inconnu pour moi dans ce poème, que je découvre. Ce n'est pas mon style car je trouve que l'ensemble manque de musicalité et est très "rigide"(c'est peut-être voulu?) Néanmoins j'applaudis la recherche et le travail accompli! Je n'ai pas compris la référence à Marie...?
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Anonyme
26/10/2018
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ma lecture fut laborieuse presque ennuyeuse, malgré le ton de fable.
Des mots comme "pûiné, sémème " me semblent mis là pour la vitrine... Que certains parents, le père de surcroît, veuillent que l'enfant prenne le même chemin professionnel que le leur, c'est dans la tradition. Qu'un poète tienne à ce que son fils ait la même vocation et le même " panache " est assez surprenant, à mon avis. Même en prenant ce texte sur le mode de la fantaisie, je n'ai pas pu m'y intéresser. A vous lire une prochaine fois. |
Cristale
26/10/2018
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Densité du discours, longueur des scènes, vocabulaire volcanique, bon-sens tragi-comique, un don scénique indéniable, enrubannent et nourrissent le travail d'un auteur qui met tout son coeur et son allant à la pointe de son art.
C'est bien, ça sent bon le travail et l'abnégation de la facilité dans la difficulté et ça, pour moi c'est positif. Je dirais juste pour ce texte : sabrez, épurez, allégez. Une plume qui a juste besoin d'un petit coup de peigne et que j'encourage vivement. Du potentiel, à suivre... |
LylianR
26/10/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Il y a du potentiel dans cette poésie. Il y a de l'éloquence pour certains quatrains. D'autres sont plus confus. C'est dommage !
Il aurait fallu une syntaxe plus classique, des tournures et un lexique plus simples et un ensemble plus concis. C'est longuet. Un quatrain que je trouve plutôt bien réussi : Et à force de zèle et saumâtres repas, Le rêveur acheva de sertir un poème. Malheureusement, hélas, il était trop bohème Pour plaire à son papa. |
papipoete
26/10/2018
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bonsoir Quidonc
Ce père, poète si parfait, voulait que son fils aime le même art ; mais à la baguette il entendait transmettre ce don qui n'était pas dans le coeur de l'enfant ! ça hurlait, ça glaçait le sang de cet aède apprenti rimailleur contre son gré, et jamais le vers n'habita ce fils ... NB l'auteur se fait le sosie de ce père maléfique, jouant de sa plume par trop d'emphase, de mots érudits, et ces inversions pléthoriques ne servent pas ce texte, qui n'en finit pas, égare le lecteur . Mon " maître " comptait le nombre de vers de mes longs poèmes, et ne lisait plus, me disait << sabrer, il faut sabrer ! bien trop long ! beaucoup trop long ! >> Aussi, quand je regarde ce que j'écris aujourd'hui ( 6 strophes au maximum ), je pense avoir compris ; il avait raison ! je ne note pas, car il y a un travail remarquable, et j'espère lire prochainement un autre titre de Vous avec plaisir ! |
wancyrs
28/10/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Salut Quidonc,
Je comprends l'intention de ce texte, mais étant réfractaire au langage classique, la préciosité de l'expression et les tournures de vers m'expulsent du chemin de la dégustation de l'ensemble du texte, ce qui pour moi est dommage. J'ai des émotions troubles à la lecture de votre poème, et je n'arrive pas à les démêler ; ça m'embête ! Merci du partage et bonne continuation Wan |