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Gabrielle
27/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un titre évocateur du contenu du texte...
La scène de ménage s'invite au sein du couple et le bonheur est remis en question. Ce texte traite du sujet de l'isolement par manque de dialogue et des conséquences que cela entraîne. Le couple se défait le temps d'une dispute pour, nous l'espérons, mieux se retrouver après l'épisode houleux. Un texte comme un écho par rapport à l'usure dans le couple. Merci à l'auteur(e) pour ce texte qui fait naître l'idée qu'une vie de couple ne devrait que contenir des instants de bonheur. |
Gemini
27/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Il y a des problèmes pour la catégorie (hiatus, consonne finale). Je trouve que la fin ne vaut pas le début. Le jeu de mots (je crois) sur campagne/compagne tient la route, mais il n'est pas discret. Je trouve quand même courageux la forme en hexa, c'est pas commun, mais il me semble voir des problèmes de syntaxe dans la dernière strophe (en fait, je distingue mal les sujets des verbes, malgré une bonne ponctuation). Je crois surtout que le déluge "SE déverse"...
Et j'ai du mal avec "Son déluge patois" (patois... jeu de mots ou besoin de rime ?). Au dessus, il me semble aussi que la "voisine" sort de nulle part, sinon d'un besoin de rime. Mais il y a quand même de belles trouvailles en première partie : "des mots chus" , "des dais gris" "le feutre des secrets". Je suis persuadé que cela aurait pu continuer jusqu'à la fin. |
ANIMAL
31/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce parallèle météo/scène de ménage très visuel. Il y a bien "de l'orage dans l'air", comme on dit :
"L'azur cède la place "A un rideau épais, Et ce rideau est fait de mots dont l'impact efface le bonheur. Bien vu. La scène après l'engueulade est tout aussi parlante, lui sans doute assis à la table du salon, fumant son clope en silence au tic-tac de la pendule, et pourquoi pas la bouteille de vin sur la table et le verre entamé. Ne manquent plus que les mouches tournoyant dans la cuisine où elle est allée pleurer. Je me suis demandée à ce moment ce que le vers "Jalousant sa voisine" venait faire là puis je me suis dit "tiens, l'origine de la scène de ménage? Monsieur aurait une maîtresse ?". Quelque chose en tous cas s'est abîmé dans ce couple : S’attable le dégoût ! La météo maussade Dresse une palissade Et ce tout à l’égout La mésentente semble là pour longtemps, comme un "Nuage qui se brise", à moins que ce ne soit qu'une brise que ce nuage, et que la réconciliation soit au bout. Ce dernier vers ambigu laisse place au doute. Très habile poème qui entortille le lecteur et que j'ai lu avec plaisir. Je n'ai rien à dire sur la forme qui m'a satisfaite et que je ne vais pas analyser, n'étant pas qualifiée pour cela. |
Miguel
31/8/2019
a aimé ce texte
Pas
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Un hiatus au vers 2. L'ensemble est un peu décousu ; d'une strophe à l'autre, on ne sait trop où l'on va. Les images sont parfois faibles, parfois obscures. C'est un peu plat ; l'inversion du sujet au vers 21 est malvenue, à mon sens. On ne se sent pas pris, à la lecture, par le charme de la poésie.
Miguel en EL |
papipoete
1/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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classique
" je t'aimerai toute la vie, quoi qu'il advienne ! " Ce matin, le ciel était bleu, azur comme la couleur de nous-deux et soudain un éclair a jailli, le tonnerre a grondé et l'éclaircie semble ne jamais vouloir venir ! ça barde chez les voisins ! pas chez nous hein ma chérie ? ça barde chez tout le monde, et l'orage passe, traîne parfois comme un vieux ronchon. NB un sujet tellement banal, que l'on ne songerait pas à en faire tout un fromage, non un poème en fait ! " pour le pire et le meilleur " qu'ils disaient... Je vois là non pas un acte, mais toute une pièce de théâtre où l'on n'applaudit pas à la fin ! Madame pleure dans son bouillon ( on voit qu'elle a de la peine ! ) monsieur fume de l'intérieur et sûrement clope sur clope, mais ne pleure pas ! un homme, ça ne pleure pas ! ) l'ensemble est bien imagé... à faire trembler ceux qui n'ont jamais goûté cette soupe ! " jalousant la voisine " c'est vrai ! Techniquement, je suis désolé mais dès le 2e vers, le hiatus ( a/un ) est interdit en classique le néo-classique passe par contre ! papipoète |
Cristale
20/9/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Quidonc,
Certes nous ne goûtons pas un texte poétique mais une scène de ménage pourrait-elle l'être ? Que nenni ! Et oui, de plus quand les règles de prosodie viennent s'en mêler en interdisant au narrateur son entrée dans salon du classique...il n'est plus qu'à manger la soupe à la grimace. Pour corser le tableau, le ciel s'en mêle en exprimant ses mauvaises humeurs ! Bigre...vite je sors avant de demander l'euthanasie. Je sais, ce n'est pas drôle mais ne dit-on pas que le rire est la politesse du désespoir ? J'aime bien votre audace Quidonc. Cristale Vive le célibat ! |
Anonyme
20/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Pas mal, mais trop dans la retenue. La pudeur vous honore et vous nuit.
Pourquoi diable ne pas avoir détaillé la "scène de ménage" ? Quelques gifles, des pleurs, les enfants perturbés… Ainsi vous auriez eu des "notes ailées". Faire pleurer dans les chaumières, là est le secret des "beaucoup" et autres "passionnément". Qu'importe le talent pourvu qu'on provoque la peine ! Il est des spécialistes de l'émotion. En nous épargnant les causes de la dispute, vous avez fait le choix de la difficulté. Pourtant ces vers sont beaux et explicites : "- Le réservoir immense Du feutre des secrets Écrase les regrets Des larmes en semence ! -" |
Davide
21/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Quidonc,
J'ai trouvé fortes les trois premières strophes, presque lyriques, où l'orage, palpable, commence à tonner au sein du couple. Un parallèle audacieux (joli : "mots chus"/"bruines érosives") augurant une métaphore filée sur l'ensemble du poème. Une période de "latence" où la colère est tue, contenue, intériorisée, entièrement écrite au "feutre des secrets". Puis le paysage prend forme, deux visages se dessinent : celui d'un homme "qui fume sa vie" vs celui d'une femme qui la "pleure". Le vers "Elle, dans sa cuisine" explicite la fracture au sein du couple. Ce ne sont plus un homme et une femme qui s'attablent, mais le "dégoût" (quelle belle métonymie !). Après le "rideau épais" et "le dais gris", c'est maintenant "une palissade" qui se dresse entre les deux personnages. Rapidement, au cœur du "déluge patois" (joli !), "un nuage se brise". Malgré quelques approximations et quelques lourdeurs, le filage du poème m'apparaît comme très convaincant. Il y a d'abord un regard extérieur d'une froideur impersonnelle glaçante ; puis, le choix d'une métaphore riche de sens qui donne toute sa puissance au poème. Concernant ces quelques "lourdeurs" : en particulier, le choix des jeux de mots ("le ciel qui se grise" par exemple) et d'un vocabulaire renvoyant à des images peu ragoutantes ("tout-à-l’égout", "graillon"...) conférant au poème une allure humoristique - selon moi - passablement contreproductive. Mais sur l'ensemble, le poème m'a séduit. Merci du partage, Davide |