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papipoete
5/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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libre
Bonjour Le genre de texte que j'aime sans savoir vraiment pourquoi ; une maison qui abrite le beau, et le Diable me semble-t-il... une mère qui aime ; une enfant qui se meure ; mais peut-être que chaque ligne parle de l'irrationnel ? NB dans cette évocation, de fort belles lignes, comme celles de la 3e strophe, où un coeur bat, mais à contre-choeur ? J'espère la parution de ce texte, pour en savoir le fond, me dire " c'est bien ce que je pensais... " papipoète |
Marite
9/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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De très belles images poétiques dans ce texte. Certaines sont restées obscures en particulier dans la première strophe. Mais la suite des vers m'a attirée vers cette maison perdue au bout du chemin sauvage qui y mène et dont les habitants semblent souffrir en silence dans les mensonges et la maladie ...
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Eskisse
18/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Quistero,
Je trouve ce poème brillantissime, un poème du secret qui laisse le champ ouvert au lecteur quant aux potentialités de l'interprétation, qui ne dit que le dicible, tait la douleur et fait naître l'émotion dans le creux de ses évocations. Je suis admirative de cette écriture surréaliste: "la nuit a rongé une étoile jusqu’au sang" "où tous les mensonges tiennent debout". "après avoir piqué le ventre du ciel" "une main de lierre bâillonne une pierre sur le point de parler" "obéissant à une grille" Au coeur du poème, peut-être une enfant malade. La maladie, l'épouvantable,la souffrance et son contraire : le réconfort de la mère... Je trouve que c'est votre plus beau poème jusqu'ici sur le site. Bravo! |
Anonyme
18/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai l'impression qu'une angoisse rôde en ce lieu, beaucoup de non-dits, d'ignobles secrets et de cruautés cachées. Aussi l'espoir tenace comme une herbe qui pousse entre des pavés imbibés de pesticides et d'hydrocarbures. Pour résumer, un lieu
abritant l’épouvantable et son contraire Le vers que je trouve le plus marquant : une main de lierre bâillonne une pierre sur le point de parler Quelques mots cryptiques ce qu'il faut, efficaces, assez glacants, ce qui m'empêche d'être franchement emportée. |
Jemabi
18/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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En quelques mots bien sentis, vous avez le chic pour créer une atmosphère sombre pleine de visions poétiques et désespérées, à la limite du cauchemar. Cauchemar d'enfant, sans nul doute. Pour cela, vous avez toute mon admiration. Je crains cependant que la longueur des phrases ne nuise au rythme du poème, ne l'alourdisse un peu là où la puissance des images aurait suffi. Less is more, comme dirait l'autre.
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solinga
18/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Merci pour ce poème qui nous transporte dans l'angoisse pourpre d'énigmatiques maladies.
Superbes vers finaux : "jamais ici le soleil ne rentre au crépuscule" Et par la phrase inaugurale on entrevoit, glaçant, le Saturne de Goya. |
Vincente
18/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'aime beaucoup cette poésie "descriptive" d'un tableau en instantané d'une simple scène de vie, modeste, presque insignifiante de banalité… Seulement voilà, la main de son œil poétique est passée par là, et tout réapparaît singulier, et plus que cela, nouveau et donc original, réajusté ; quel bouleversement !
Du banal est né le singulier par l'entremise du poète ; ici, le dépassement par rapport à la pure description est très réussi. Et les très belles trouvailles pleuvent : "la nuit a rongé une étoile jusqu’au sang sang coulé sur les murs d’une maison" "mais où tous les mensonges tiennent debout" "une abeille mourante dans son corset d’anneaux" "et l’on entend de grandes toux contre lesquelles on ne fait rien" "une main de lierre bâillonne une pierre sur le point de parler" "obéissant à une grille un chemin sauvage éloigne les curieux" "de rares lumières glissent dans l’herbe attirées par des ombres qu’elles tètent". Ma préférée, superbe ! |
Corto
18/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Dès son abord ce poème intrigue. Les images parlent, enveloppent, retiennent. La créativité se renouvelle sans cesse et c'est un vrai bonheur.
Dès la première strophe on doit se concentrer pour suivre ce défilé de sensations avec "tous les mensonges tiennent debout/à l’intérieur/comme dans sa cour/abritant l’épouvantable/et son contraire". Même si l'on se demande parfois le lien entre telle et telle, chaque étape constitue un tableau captivant "une main de lierre bâillonne une pierre sur le point de parler/un petit ballon rouge se gonfle et se dégonfle/aussi tendrement qu’un cœur d’enfant". Du rêve, du drame, de l'imaginaire qui restent dans l'esprit du lecteur. Pour son plaisir. Bravo. |
Pouet
18/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Slt,
j'ai beaucoup aimé ce surréalisme sans "détour", les images ne se forcent pas et se forment avec une très belle simplicité évocatrice. Dans la maison se trame bien des non-dits, des miroirs et des ombres. L'enfance guette derrière les rideaux. Sûrement que la dualité côtoie l'instant et que pousser les grilles grinçantes de rouille et d'emprunter le petit sentier gris mélancolie et hérissé menant à l'antre de quelque chose - on en est sûr il y a toujours l'antre de quelque chose - ne fait pas que faire crisser les pas. Une histoire de qu'est-ce qui "se joue". Peut-être que les volets sont le mystère et que la perception ne se referme qu'à demi. |
Miguel
18/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une écriture étrange avec parfois sa dimension hermétique, mais une écriture envoûtante par certaines de ses images, par ses formules, par sa fluidité et sa musicalité. On découvre en cheminant de vraies trouvailles poétiques. Ce détour valait la peine.
Edit : On n'est jamais assez attentif : j'avais mis "très perfectible" au lieu de "très abouti", ce qui était d'ailleurs en contradiction avec le "j'aime beaucoup" ; je me hâte de rectifier. |
Cyrill
18/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bj,
La maison cache on ne sait quoi d’innommable peut-être, sans doute surtout du bon et du moins bon comme il en est de toute intimité. Tout empêche de l’atteindre, ce chemin qui éloigne, cette pierre bâillonnée, les mensonges comme autant de murs. On ne saura pas le fin mot de l’histoire, d’histoire il n’y a pas vraiment et c’est cela que j’aime en poésie. Que le texte me permette d’imaginer. À cet égard, celui-ci pose une atmosphère surréelle, impensable, parce que ce que l’on bâtit pour camoufler est fatalement amené à s’écrouler. Ici, « les mensonges tiennent debout ». On peut faire des suppositions mais je n’en ai pas envie, je préfère laisser le mystère planer et les mots faire leur chemin pour créer des images. Et de l’émotion, ici palpable dans chaque vers. Merci pour le partage, Quistero. |
Geigei
25/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Un texte contrariant, qui nous dit que l'on ment.
Un enfant est probablement en insuffisance respiratoire, puisque l'insufflateur est suggéré. Mais le même texte nous dit pourtant qu'on ne fait rien. Nous ne saurons jamais pourquoi. Nous ne saurons jamais qui est coupable. Pas la mère, puisqu'elle est tendre. Le père alors aurait donné la toux à sa fille sans la soigner ? Un déni de mucoviscidose ? Un problème respiratoire suite à un viol incestueux ? Cette lecture m'a été pénible. Est-ce de la poésie que de parler de la détresse d'un enfant ? Suffit-il d'y placer les mots étoile, sang, ciel et soleil ? |