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Poésie contemporaine
R-FLEFORT : Lumière marine
 Publié le 24/04/24  -  7 commentaires  -  826 caractères  -  175 lectures    Autres textes du même auteur

Un petit texte à l'orée du printemps…


Lumière marine



Le ciel royal souffre notre villégiature
Sous la clairière au mirage près du récif,
Ce haut monarque de l’azur contemplatif
Capture ta poitrine dans son armature.


L’horizon délivre sa corbeille exotique !
Quelques ténèbres étrennent le Graal maritime
Et le matin céleste complimente l’abîme ;
L’antique lune, doyenne des grâces, abdique.


Porté au nectar insulaire des chaumières,
Mon châtiment volatil heurte le zéphyr
Courtisant la voile fantôme du Pamir
Associée de sentinelles printanières.


Ton astre amoureux, complice du firmament,
Évoque tant les foudres de l’enfer de Dante,
L’éclipse romantique en tes yeux couleur menthe
S’égare parmi mes larmes sur cet étang !


(1/9/2019)


 
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   Lebarde   
19/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Une volonté incontestable et excessive de rechercher coûte que coûte et souvent c’est gagner… une poésie, un ton poétique, une écriture poétique mais avec des images, des choix et associations de mots, des formulations, des expressions qui rendent le propos sur l’arrivée du printemps trop obscur, trop alambiqué et même peu compréhensible au point de desservir le sujet.

A trop vouloir ….enfin c’est ma perception de lecteur qui n’apprécie pas les messages brouillés.

Au bout du compte je ne sais pas quoi penser et ma notation est hésitante.

   papipoete   
24/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
bonjour R-FLEFORT
Un lever de soleil plus royal que celui de Louis XIV, mais sans la cour pour assister au moindre pli de l'Auguste.
Par moments, on sent le vouloir sublimé, mais chaque ligne recèle ce sens dont il faut démêler l'écheveau !
La seconde strophe put montrer à ses soeurs, le ton à adopter et rester sobre dans sa beauté ?
NB à trop vouloir broder, on se pique sans ce dé qui put freiner de son armure.
Trop de ramage tue le langage, mais d'autres lecteurs s'en régaleront, j'en suis certain !
le 7e vers mesure 13 pieds
le 8e aussi...

   EtienneNorvins   
24/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Je rejoins hélas les commentaires qui précèdent : qu'en des termes abscons ces choses-là sont mises... L'arrivée du printemps - ou du jour ? - en devient très pompeuse - et bancale, car on hésite sur le rythme de certains vers...
D'où - pardon - un ressenti ennuyé.

   Provencao   
24/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Bonjour R-FLEFORT et bienvenue.


Ce n’est pas une pensée ordinaire que cette lumière marine offerte: la pensée même se fait Verbe ; le soupçonné, le pressenti, le flairé, le deviné obscurément et malheureusement ne s’incarnent pas.

J' ai eu l'impression que vous vouliez nous amener vers un spirituel qui se voulait sensible : mais le rendez-vous n'y était pas: je n'ai pas retrouvé le rythme, le son qui peut modifier notre cœur et notre âme

Vous n'êtes que le maître de votre idée, laquelle demande à s’incarner....

Une autre fois ...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Polza   
25/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour R-FLEFORT et bienvenue sur Oniris pour votre première publication !

À la fin de ma lecture, j’ai pensé à ce proverbe qui dit « Le mieux est l’ennemi du bien ».

Il ya de la matière dans votre poème, de quoi proposer un texte qui pourrait se voir attribuer les plus hautes distinctions, mais j’ai comme eu la sensation que l’auteur cherchait trop à baser sa poésie sur des formules poétiques ampoulées et qu’à la fin, il ne restait qu’une sorte de galimatias !

Votre récit aurait surement gagné en poésie en se voulant plus simple.
Je ne sais pas si vous l’avez d’emblée proposé en poésie contemporaine ou si vous avez tenté le néo-classique, mais il y a trop d’imperfections à mon sens pour cette dernière catégorie.

Je ne vais pas décortiquer un à un les vers qui composent ce poème, d’autres commentateurs vous auront peut-être déjà signalé des passages plus ou moins appréciés, mais comme je l’ai déjà dit d’une autre manière, tout n’est pas à jeter, il y a une base à retravailler à mon avis pour venir proposer autre chose de plus cohérent et poétique.

Ne vous découragez donc pas et apportez de la simplicité à votre texte (simplicité ne veut pas forcément dire mièvre ou je ne sais quoi de péjoratif !), je pense sincèrement que cela le rendra meilleur qu’il ne l’est…

   Marite   
26/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
En accord avec les commentaires précédents et c'est dommage car le thème annoncé dans le titre est intéressant. La "Lumière marine" ne s'est pas révélée à moi à part l'esquisse qui en est faite dans le dernier quatrain. La plupart des vers m'apparaissent surchargés d'adjectifs pompeux pour la plupart : royal, contemplatif, exotique, céleste, antique, insulaire, volatil ... Merci cependant à l'auteur qui m'a permis de rechercher le "Pamir" et de pouvoir admirer (via internet) ses superbes paysages montagneux et ses lacs.

   Yannblev   
30/4/2024
Bonjour R –FLEFORT

Je crois que jamais la poésie ne se révèle mieux que lorsque le poète oublie d’en faire, de vouloir en faire à tout prix. Jamais son écriture n’exprimera mieux la liberté qui convient pour investir poétiquement l’imaginaire du lecteur que lorsque, toute licence admise, sa plume sera libre de contraintes syntactiques ou de vocabulaire.

Ici comme souvent je suis très personnellement à la fois assez admiratif du travail qu’il fallut pour réaliser cette composition, pour le choix des termes et leur agencement, et un peu dubitatif sur le rendu. Je suis sans doute trop accaparé par les éléments soignés et appuyés de l’architecture pour comprendre in fine ce que doit être le monument proposé. Je n’ai pas su raccorder le poème à cette « orée du printemps » évoquée en exergue.

Mais encore une fois on doit absolument louer aussi le soin et les efforts apportés à cette construction.

A vous lire.


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