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Cristale
27/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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(Présenté en classique)
J'aime beaucoup ce personnage éthéré qui se joue des diables et des dieux. J'aime bien aussi le vocabulaire et ce mot peu usité "infrangible", les rimes française-ascèse, aura-Sahara, cruelle-elle. Les rimes embrassées respectent l'alternance à l'intérieur des strophes mais pas d'une strophe à l'autre comme l'exige la prosodie. Un poème plaisant, oui vraiment plaisant. Cristale |
Anonyme
1/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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À mon avis, ce qui est annoncé dans le chapeau est parfaitement réalisé ! Des vers baudelairiens en diable, à s'y tromper. Lui aussi notamment aimait user de la symétrie rythmique de l'alexandrin avec des hémistiches à construction parallèle ; dans votre premier quatrain, cette construction concerne deux vers sur quatre.
Le sujet bien sûr, cette figure féminine hiératique, et puis l'Orient mystérieux, l'association danse et serpent ( Même quand elle marche on croirait qu'elle danse, Comme font ces serpents que les jongleurs sacrés Au bout de leur bâton agitent en cadence qu'il écrivait Charlot)... Je suis vraiment dedans. Presque trop à mon goût, du reste, j'ai presque le sentiment d'une parodie. En tout cas des vers sonores, bien balancés, d'une facture assurée. |
inconnu1
1/3/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je pense que Baudelaire se retournera dans sa tombe, voire qu'il s'en relèvera pour venir apprécier ce poème dont la musicalité, le thème exotique de la belle métis, femme fatale, mériterait de figurer dans les fleurs du mal
C'est Baudelaire, sans doute comme chez beaucoup, qui m'a donné envie d'écrire, donc quand je vois que son esprit est parmi nous, je ne peux qu'applaudir bien à vous |
Queribus
2/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Que dire devant une telle perfection dans la prosodie classique; en reluquant avec mon microscope électronique, je n'ai déceler trace de la moindre petite faute (c'est agaçant à la fin... c'est pas vrai, ça me fait très plaisir). Il semble que Hérédia et Baudelaire se soient penchés sur votre écrit et c'est tant mieux. Sur le fonds, votre description est conduite avec beaucoup d'habileté et de finesse dans une langue parfaite. Bravo encore une fois. Bien à vous. |
Quidonc
10/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Raaide,
Mystérieuse et envoutante, qui est cette danseuse (ou pressentie par moi comme telle) Des rimes riches qui paraissent si simples et pourtant qui sont ciselées avec tant de délicatesse. Votre poème laisse dans le coeur un goût d'exotisme oriental ou se mêlent noblesse et mystère. Merci pour ce partage |
papipoete
10/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour raaide
Elle peut être " fleur du mal " ou " délicate violette ", cette femme qui va d'un pistil suave au gynécée de l'Arum Titan. Des deux, elle s'accommode et peut ravir Eve tout autant flirter avec Messaline... NB un tableau flamboyant de débauche selon l'angle du regard, ou débordant d'ascèse en plein milieu d'un désert... la 3e strophe m'apparait comme la plus " Baudelairienne ", que complète habilement la finale. Je vois des alexandrins sans faute ( au 7e vers, flam/boi/e/ments ) avec ce E au milieu du mot, empêcha peut-être la forme " classique " ? |
Anonyme
10/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
Même si je n'ai pas bien saisi le rapport avec Baudelaire, ce poème presque classique se lit avec un certain intérêt. Dommage qu'on n'en sache pas plus sur cette personne décrite, car le texte est fluide et les beaux vers sont nombreux. J'espère que l'auteur pourra m'éclairer sur le fond des intentions de ce texte. |
Miguel
13/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il fallait oser se colleter à Baudelaire. Gageure téméraire, mais réussie. On pourrait croire ce poème de lui; c'est son style, son rythme, ses images, sa rhétorique. Et cependant ce n'est pas une simple imitation. Il y a là une vraie originalité, nourrie assurément de Baudelaire, mais qui a acquis son indépendance. Bravo, bravo.
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