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Pascal31
13/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Si l'on ferme les yeux sur les quelques fautes qui émaillent le texte (et qui seront bien vite corrigées avant une éventuelle publication), j'ai trouvé l'ambiance de ce poème terriblement réussie.
L'auteur a su, par touches sombres, implacables, me convaincre de l'âpreté de cette Pologne "à la naissance de l'aube prétentieuse". Cela pourrait d'ailleurs être perçu comme un défaut : ce côté très noir du poème que rien ne vient contrebalancer. Ce parti pris de l'auteur ne m'a pas dérangé, bien au contraire. J'ai apprécié cette ambiance jusqu'au-boutiste, glauque et qui semble inéluctable. |
Lunar-K
25/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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J'aime beaucoup cette description (peu élogieuse, il est vrai) de l'Est. Une ambiance très sombre mais réaliste (enfin... je ne sais si elle l'est mais j'y ai cru en vous lisant). Un poème sans compromis tout comme, il semblerait, les paysages extrêmes qu'il décrit. De très belles (mais terribles) images. Bref, un texte au visuel fort bien rendu.
Concernant la forme, je l'ai déjà dit, il s'y trouve certaines images "magnifiques" (le terme n'est peut-être pas le plus adéquat...). Par exemple : "Les voies ferrées déchirent le sol et les frontières", "Une ombre valse" ou encore "Fauchant les blés mûrs des révolutions perdues". Cependant, certaines tournures m'ont semblé maladroites. Je pense notamment à : "des crachas des cheminées noires, / Des restes de fumées humaines" (3x "des") ou la coupure, à deux reprises, après un "et", laquelle me paraît tout de même un peu trop brusque... Mais, sinon, j'ai vraiment bien aimé ce texte, cette description terrible de l'Est qui, malgré sa rudesse, s'avère véritablement fascinante. |
LeopoldPartisan
25/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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voici un texte comme je les aime, ce sont les décors qui vous racontent l'histoire, il y a ici à la fois du Blaise Cendrars et de l'Hugo Pratt, sur un fond de détachement typiquement anglo-saxon. C'est ce qui donne cette densité à au texte, son volume, sa 3D. Il y a aussi des images magnifiques et une suprême envie d'évasion.
"Dans le lointain, l’Est s’ouvre sur l’albinisme du monde, la grande Sibérie tend ses bras froid à l’Europe, Le Transsibérien lacère le blizzard, les gares orientales sonnent le glas des voyages Sous les fumeux draps des pipes d’opium." Envie d'évasion qui m'a quelque part rappelé mon roman préféré d'Alexandre Soljenitsyne : le 3ème cercle. une superbe réussite. |
Lunastrelle
25/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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A un moment donné, le poème est un peu lourd avec l'énumération des noms de ville. Peut-être qu'une "pause" aurait été la bienvenue, pour que cela fasse moins "listing".
Nonobstant cela, j'ai aimé ce voyage à l'Est, mystérieux et charmeur. On arrive au bout du compte à bout de souffle, avec un goût amer sur la langue. |
brabant
29/10/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Rainbow,
Enfin, bonjour, si j'ose dire ; bonjour quand même ! Fait pas bon voyager avec vous, hein ? Eh ben dites donc. Je vous l'ai déjà dit : faudra p'têt changer votre pseudo... Bon, ça, c'est votre Pologne et votre Russie. Pour ma part, j'ai vu le Tour de Pologne 2011 à la télé, et Varsovie, c'est plus ça la Pologne (Lech Walesa est passé par là ; quand même, c'est pas rien, Lech Walesa ! Non ?), c'est un pays vert pomme, boisé en même temps qu'urbanisé, enthousiaste et curieux - même que je l'ai préféré à l'Espagne et à l'Italie, carbonisées et monocordes. C'est un pays où l'on a envie de voyager. En faisant la part du miroir, bien sûr. Mais des miroirs il y en a partout, même chez nous, même aux Etats-Unis... et même en Angle-Terre. Je ne conteste pas le devoir de mémoire ; la Mémoire est un devoir honorable. Promis, je vais passer le reste de ma vie dans les cimetières, je vais me flageller, ne plus manger. L'homme est un loup pour l'homme. Texte noir et fermé, univoque : Pologne "Triste pays/restes de fumées humaines/ciel délavé/soleil opaque/ghetto/souffrance/ombre" (non exhaustif!) Russie "air froid/marteaux/faucilles/révolutions perdues(c'était mieux quand on était moujik ? C'est pas une excuse, hein ! Maiiiis...)/bras froids//blizzard/glas/(ouf)opium(faut bien ça pour surmonter toute cette désespérance - lol -)" Donc, rien de nouveau non plus à l'Est (pas plus qu'à l'Ouest ! C'est juste une remarque en passant - bof ! Oui, je sais ! Lol) Comment ils font pour vivre encore ? Les Polonais et les Russes d'aujourd'hui ? ça leur arrive de rire avec tout cette chape, tout ce poids sur les épaules ? Je m'en vais vomir mon petit déjeuner indu et faire mon lit comme on prépare un linceul. Votre écriture n'est pas en cause : Moyen (-) pour m'avoir flanqué le moral dans les chaussettes ! Na ! |
Charivari
29/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé, même si je regrette un peu le stéréotype habituel dès qu'on parle de la Pologne. Rappels de la guerre mondiale, des camps de concentration, rappel de l'époque soviétique... J'aurais aimé voir la détresse, ou l'espoir, selon le point de vue, de l'époque actuelle.
Au niveau de l'expression, je trouve que "triste pays" est en trop, on avait bien compris... Par contre il y a des images vraiment très belles : les voies ferrées déchirent le sol et les frontières, le ciel rempli des crachats des cheminées noires, les restes de fumée humaine, l'albinisme du monde... Le train, la fumée sont deux éléments qui nous offrent un fil conducteur, par contre, j'ai trouvé les passages du milieu un peu moins bon, trop explicites peut-être ou pas assez imagés, lorsque vous parlez du ghetto de Varsovie, de valse à Cracovie ou de la faucille et du marteau. |