Bonjour Rainbow,

Vous nous proposez là un texte court, mais efficace.
On se représente bien le portrait de la jeune femme...
C'est tout plein d'émotion. On entend sourdre le bonheur d'un bout à l'autre du poème, et cela fait du bien.

Je me suis seulement demandée pourquoi on passait de la troisième personne à la deuxième, mais ça ne m'a pas plus gênée que ça. L'ensemble se tient.

Au plaisir de vous lire à nouveau.

Je trouve ce portrait superbement décrit, la plume/pinceau est teintée d'une sensibilité qui m'a beaucoup touchée, voilà une description qui se laisse lire et relire attentivement, pour mieux saisir cette "Blonde de nuit", elle devient captivante.

Je retiendrai :

"Où dansait sous ces cernes l’idée d’une idée.
Un cerne qu’est-ce,
Sinon le bleu d’un sourire ?"

Des mots, que je garderai en mémoire.

Superbe.

Je ne sais pourquoi j'ai imaginé Corto Maltese croiser cette blonde et imaginer ces vers.

"Où dansait sous ces cernes l’idée d’une idée"
Ce vers (belle allitération par ailleurs) est franchement sublime.
Et la suite va franchement avec.

Une blonde vaut combien d’alouettes ?
Attention c’est elle qui plume ses amants !
Et l’idée d’une idée, il faut la trouver cette idée !

Non décidément cette blonde ne m'inspire pas du tout, mais qu'elle est bien décrite en images fines et esquissées.
Je la vois et ne la désire pas du tout grâce à votre écriture.

Des vers superbes
tu as les lèvres aux lignes des navires,
Courbes coques et toqués,
Du chant des bastingages.

Merci pour cette évocation qui me conforte encore que les filles du port ne m'attirent pas.

Bonjour Rainbow,

J'ai adoré l'incipit.

Je n'ai pas aimé le poème :
- Pourquoi ce "s" à "alouettes" ?
- L'élision à "p'tit" aurait dû donner suite à d'autres élisions. Seule, elle m'a semblé dénoter.
- Le cerne, "bleu d'un sourire" ne m'a pas convaincu, il aurait peut-être fallu qualifier le sourire (ou dire qu'il s'agissait du sourire des hommes, mais il est possible que j'extrapole)...
- La cendre ne m'a pas semblé aller avec le brun (peut-être qu'avec une certaine lumière...) ; quant aux lèvres-navires, bien sûr je les devine gourmandes mais cela me paraît trop... Ben oui Trop. Quoi ?

Avec "(Belle) de nuit" j'aurais peut-être marché... Mais une belle de nuit à couettes cela me semblerait curieux.


Bref je n'ai pas vibré à ce petit texte, alors qu'à l'incipit, Si. Je n'aurais pas dû monter l'escalier.

Brabant