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Poésie libre
Rainbow : Fille à la fenêtre
 Publié le 25/01/16  -  7 commentaires  -  491 caractères  -  270 lectures    Autres textes du même auteur

Qui s'y penchera ?


Fille à la fenêtre



Une fenêtre sans rambarde
est une fille sans peur ;
À la volée des œillades
– dérobades du désir –
Volées aux volets ;
Tu danses p’tit cœur,
Sur l’âtre de l’autonome,
Où s’assèchent
les braises de tes yeux.

Une brise et quelques feuilles,
Peignoirs éhontés,
Masquent les caresses
De la bruine boudeuse.
Et les cirés jaunes des marins
Frémissent d’un adieu,
Échoués sur le quai
Du ressac de ton sourire.


 
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   Anonyme   
4/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Même après quelques relectures attentives, la "Fille à la fenêtre", ne me laisse entrevoir que de minces brides de compréhension, puis le texte court donne l'impression, brièveté de l'événement, ces éléments me font trouver à cet écrit un petit quelque chose qui m'a séduit.

   Anonyme   
5/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,
"Une fenêtre sans rambarde
Est une fille sans peur "
Je trouve ces vers maladroits car à la première lecture, j'ai pensé que vous compariez la fille et la fenêtre.
Un peu comme " Une femme sans...c'est comme..."
J'imagine que ce n'est pas votre intention d'écriture. :-)
:-)
Ensuite, des braises qui s ' assèchent...peut-être pourriez vous trouver un terme plus approprié aux braises.
Sinon, je trouve très jolie la seconde strophe.
:-)

   Anonyme   
25/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le titre m'a fait croire un moment que vous alliez faire référence au tableau de Dali, Jeune fille à la fenêtre. Jeune fille en peignoir que l'on voit de dos, contemplant la mer.
Une fenêtre sans rambarde... sans garde-fou. Là, l'imagination du lecteur s'éveille, prêtant à la jeune fille des intentions ou des désirs non dits.
A la volée des œillades, volées aux volets... ces allitérations doublées de jeu d'homonymes créent une idée de mouvement furtif et indiscret.
Finalement, ce que je perçois (peut-être à tort) de ce poème, c'est une frustration, un désir de caresses, encore, alors que s'en va son marin.
C'est très subtilement et efficacement évoqué.

   Anonyme   
25/1/2016
Je suis un peu prudent sur le sens à donner à ce texte.
Après plusieurs lectures, l'idée que je retiendrai est celle des désirs de cette fille assouvis par les marins ; ou bien qui de sa fenêtre veut attirer leurs " oeillades "...
Peut-être suis-je à côté des pantoufles (?)

   Raoul   
25/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Je me décarcasse…
Le tout est chantant, charmeur, mystérieux et prenant comme un chant tradi. dans une langue dont on a perdu l'usage. Alors on s'accroche à quelques mots qu'on croit reconnaître - n'est ce pas là, la méthode Champollion ? -. Pour moi, j'utilise la clef Boudeuse qui est une frégate à l'histoire mouvementée, du coup je m'explique la venue des cirés… mais après et donc avant, je sèche…
Il me manque le passe partout, mais j'aime bien l'ensemble; & oui, j'en conviens, ce com n'est absolument pas constructif ;-)

   jfmoods   
26/1/2016
Les quatre éléments (la terre : "fenêtre", "volets", "quai", le feu : "âtre", "braises", l'air : "brise", "frémissent", l'eau : "bruine", "ressac") bercent l'évocation, tissant un réseau de correspondances dont le coeur d'une jeune femme libre et indépendante (métaphore initiale : "Une fenêtre sans rambarde est une fille sans peur") constitue le point d'ancrage. Les vers 9 et 17 signalent, par l'antithèse et la gradation (" les braises de tes yeux", "Du ressac de ton sourire"), le processus d'éloignement provisoire d'une intimité sensuelle ardemment désirée. Au regard du jeu homonymique d'une séduction réciproque ("volée", "volées"), la métonymie ("les cirés jaunes des marins / Frémissent") laisse entrevoir le sentiment général de frustration des hommes qui se trouvent dans l'obligation d'appareiller, d'emporter au loin avec eux l'horizon fantasmatique, inaccessible, institué par le titre ("Fille à la fenêtre").

Merci pour ce partage !

   Anonyme   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Perplexe devant cette fille à la fenêtre.
Qui est-elle ? Je sais pas.
Que fait-elle : elle danse sur l’âtre de l’autonome… c’est qui cet autonome, l’autre homme ?
Un pompier peut-être ? Non, c’est un marin, en fait tout un équipage…
Mais une fenêtre sans rambarde est une fille sans peur…et moi je suis paumé de chez paumé, échoué que je suis sur le ressac de mon incompréhension…faut dire que les femmes et moi ;o), à la fenêtre ou pas.

À vous relire

C.


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