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rosebud
15/3/2013
a aimé ce texte
Pas
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Si l'on n'écrit pas pour soi, alors pour qui d'autre? Car ce bavardage ésotérique ne peut être partagé par personne. Si l'auteur avait la moindre envie de communiquer un message ou de faire partager une émotion esthétique, il ferait l'effort d'accompagner son lecteur ou de se mettre à sa portée. Or de message je n'en vois pas, seulement la description de l'état intermédiaire entre sommeil et veille. Et d'esthétisme non plus - ou alors quelque chose d'insupportablement cuisiné et apprêté. Des phrases tortueuses:
"Tous étrangers en leurs patries, et anonymes amnésiques, errant, dans les grandes lignes des horizons solitaires où caracole la liberté, cependant qu’encore ils espèrent la rejoindre, mais tombent à leurs pieds leurs dix doigts aux alliances promises balayés de leur sinistre illusion." (ouf!) Des maladresses: "ni applaudissements ou sifflements" - sifflets plutôt que sifflements Je ne reproche pas à l'auteur d'écrire ça comme ça, mais je ne peux pas y souscrire. |
David
20/3/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Les propos sont oniriques, il est difficile de résumer la lecture en quelques mots. Il me semble qu'il y a un lien à la mémoire dans les différents passages, une vision cinématographique de celle-ci avec les allusions au noir et blanc. Pas de nostalgie pourtant, ni de fantômes hantant jusqu'à couper le sommeil, c'est plutôt à la façon d'un disque rayé peut-être, dont la piste récurrente n'apparaitrait pas mais servirait de métronome à chaque nouvel nuit, mais c'est plutôt l'aube il me semble qui est en question ici. J'ai bien aimé l'image du miroir dont il serait difficile de savoir si l'on est le reflet ou le sujet au cours de l'insomnie, à la fin du premier passage. |
Anonyme
27/3/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Votre texte est dans l'ensemble bien écrit.
Une chose m'a beaucoup gênée : Vous employez beaucoup le l' explétif et malheureusement, chaque fois cela rend votre phrase maladroite ou même assez laide: " Caché dans les voiles, l'on attend,..." Ici, l'emploi n'est pas correct car il est supposé éviter une liaison de deux voyelles. Ce n'est pas le cas et sincèrement, à la lecture c'est laid. Les autres utilisations sont placées en ébut de phrase et je trouve qie cette formulation est désuette. Elle fait "genre ", c'est tout. Il y a dans votre texte de belles images mais il me manque quelque chose pour ressentir pleinement la douleur de l'insomnie. |
brabant
10/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Rainbow,
Très très riche voire ouvragé ce texte est placé sous l'égide de Némésis et sans doute de ses multiples attributs et de ses différents avatars suivant la façon dont on... ou dont elle nous... ;-) considère (ayant à l'esprit sa toute-puissance et son mystère comme son attrait comme sa fantaisie comme la crainte qu'elle inspire, sa fascination et sa tyrannie aimantée. Tout cela serait à développer). J'aime cette dichotomie énoncée des moments où nous sommes ou tout blancs ou tout noirs avec le postulat que nous ne pouvons pas être gris. Le soleil pour une fois est vaincu car si le jour succède bien à la nuit reste pour le fuir ainsi que la réalité le lapin blanc d'Alice et son terrier... chemin d'espoir vers la Terra Incognita ! A lire avant de s'endormir... pour ne pas avoir peur. A lire au petit matin... pour ne pas se réveiller. Une leçon de poésie pour une âme d'enfant. Très travaillée :) |
Anonyme
27/4/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je ne peux que remarquer un travail d'écriture. Ce qui n'est déjà pas rien.
Cependant, même si nous sommes en poésie, je trouve une majorité de phrases ô combien trop abstraites (incompréhensibles?) par quelque recherche trop surfaite de sophistication verbeuse.. Laisser planer un parfum de rêverie, d'onirisme est souhaitable mais en lisant ces lignes, on se demande parfois ce que viennent faire certaines de ses métaphores, sinon pour la recherche à tous crins d'un style qui ne viendra pas (comme cela)? En conclusion (je n'ai pas le temps de détailler l'explication), je dirais que si l'auteur a cru retranscrire fidèlement ses sensations personnelles, il a failli à les faire partager aux lecteurs - étrangers à sa conscience. |