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Anonyme
6/7/2013
a aimé ce texte
Un peu
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désolée mais je me suis ennuyée. pour moi cette prose n'a rien d'originale, trop d'expressions sans grandes nouveautés:
"Ils tombent en cascade de brume humide de ton chemisier blanc," "partition en fausses notes magnifiques" " fond sur le contour de tes lèvres sur lequel tu passes irrégulièrement ta langue" "Le son s’accentue. Vrombissement, crachats… Les taules déglinguées, branlantes " "Leurs chairs sont des fresques et des arabesques de couleurs vives" et tout cela rend ma lecture monotone car sans grande surprise. je n'ai pas été touché par cet homme et cette femme qui n'offrent aucune émotion, l'émotion est dite, mais je ne la ressens pas, ils n'ont pas de chair. en revanche j'ai bien aimé ces jolies phrases: " Il y a des froissements d’innocence au contact des pétales bleutés sur ta peau" "Tes lèvres closes de coutures mélancoliques" Edit: il y a le titre aussi "Jour de pluie" dont je n'ai pas eu d'impression sensorielle d'une once de pluie à ma lecture. |
Elmousikas
10/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ici la rencontre tourne court, alors il faut meubler ces instants de vide sonore mais entouré puisque la nature elle-même a horreur du vide. Et de mots ainsi constitués on découvre de superbe combinaison à l'exemple d"au rythme de la balançoire hasardeuse des brises flemmardes" en passant par "Au fond de toi tu perçois les remous de la bizarrerie du moment" et combien aussi en cache ce récits déguisés pour ne pas laisser paraître les traits d'un poètes façonné....
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brabant
11/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Rainbow,
Eh bien ! Qu'attendez-vous pour traverser Rainbow ? L'arc-en-ciel ? :) J'aurais écrit : "[Sont]-ce les nuages qui...". Ce poème fait peut-être trop "marin" (d'Epinal. Ho ! Me tapez pas dessus les marins !) et la trivialité le dispute alors à la poésie (Aïe !). Ce "cul" m'a été dommageable ! Ce bus qui s'approche dans la hou... la pluie, mais si... la bruine, les embruns a d'ailleurs des allures de navire en partance et voilà l'amoureux transi sur le quai... mais on ne sortira pas les mouchoirs car cette coque-là a des horaires de bus. On espère pour lui que ce coeur tendre, ce pied plat, ce "du plancher des vaches" (Comment les marins appellent-ils ceux qui vivent sur la terre ferme ? Mais non, pas les culs-terreux !) sera moins nigaud le lendemain. Je me prends à penser que si c'était un tramway je pousserais ce quidam sur les rails. Ô l'arc électrique, le feu de je ne sais plus quoi (Saint Elme ?), l'étincelle d'amour ! (-) donc à cause du chemisier éventré, des seins en chaloupe, des loopings sur la vague, des yeux qui divaguent, de l'avaloir des formes (je sais, ça ne veut rien dire. lol), de la langue comme un foc, du remous chelou, du tourbillon relou.. Mais quel spectacle ! Un maelström ! Bon ! Soyons pas de mauvaise foi ! J'aime moi-aussi les sirènes ! Serai au pied de l'abri-bus Demain... Tous les jours... Lol |