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Anonyme
19/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ah, j'aime bien... Je regrette ce que je perçois comme des facilités du poème, les cadavres bleus de la nuit, les boulevards noirs et sales, le lampadaire agonisant : je parle de facilités parce que ces quelques mots installent une ambiance sinistre à peu de frais, alors que le propos général me paraît plus complexe et plus intéressant.
Ainsi, pour moi, après le "fatras des choses" qui me plaît beaucoup, des grandes plaines mortes au lampadaire agonisant le poème parle d'autre chose (hum), s'éparpille. En revanche, les deux autres strophes m'interpellent avec leur côté obsessionnel, leur impuissance affichée à les dire, ces choses ; c'est là, pour moi, que le message passe. |
Pimpette
15/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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le sujet est ineressant! et original puisque, en Français, 'chose' peut désigner n'importe qoi....penser quelque chose...manger quelque chose...aimer une chose ou une autre....etc....
Ici, csont plutôt des choses moches qui sont évoquées: des saletés en ville, la nuit, sur des trottoirs mal éclairés....et plus loin, la maladie: On couve quelque chose qui cerne le yeux d'une vilaine poche bleuâtre... Il me semble qu'on pouvait tirer du sujet plus et mieux que le résultat ici...qu'on pourrait reprendre l'idée et la travailler plus finement...c'est un peu bâclé... |
Anonyme
31/5/2012
a aimé ce texte
Pas
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Pour moi, le mot "chose" n'est ni musical ni vraiment poétique. Et s'il ne gêne pas à condition d'être employé avec parcimonie, là en faire le leit-motiv du poème est plutôt malhabile, et pesant pour le lecteur.
Comme une rengaine un peu grinçante. De plus par l'expression même du poème, on ne voit pas toujours ce qu'il peut signifier. Je sens un mélange d'évocation de la mort la vie et ces petits riens qui la composent et l'enrichissent exprimé de manière brouillon. "les choses initiatives" assez disgracieux, je trouve. Le premier paragraphe veut évoquer les affres de la nuit et de la mort, mais perd de sa puissance par une expression maladroite, comme : "résonnent comme les clochers" "le bruit du peuple déambulateur". Si l'idée de ces riens grands ou petits est assez bonne, l'ensemble devrait s'éloigner de cette répétition du mot titre, à mon avis. |
Charivari
14/6/2012
a aimé ce texte
Un peu
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J'aime bien ce "une chose est une chose", et "le fatras des choses"... Bref, j'aime l'idée du poème, mais je trouve ça un peu brouillon tant sur le fond que sur la forme. Sur le fond, on est tentés de dire "et alors ?" On aimerait voir le message évoluer, voir ces choses peu à peu encombrer la conscience, on attend un poème existentialiste, mais non, il reste en surface. Au niveau de la forme, j'ai eu un peu de mal à me faire à la prosodie, et j'ai un peu eu l'impression d'une écriture automatique, sans trop de cohésion. bref, pour moi, un très bon brouillon.
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funambule
15/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Absolument original... en ce lieu commun de la pensée. "Ces choses qui s'en vont à dos de souris..." ... Je ne sais si je dois prendre ce texte pour "hommage" tant, intuitivement le souffle du rapport (à ces choses) caresse mon esprit. Il me viens ces paysages ignorés sous nos yeux... alors qu'ils sont grand ouverts dans nos voyages. J'aime les sons "choc & souples", les images qui parfois "surjouent" sans jamais sombrer, s'enliser. Un excellent texte!
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brabant
16/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Rainbow,
Je me suis dit : Et s'il fallait mettre un mot derrière ces choses, quel serait-il ? 'Regrets' et 'Espoirs' m'ont semblé convenir, parce que ces "choses" sont noires mais aussi parce qu'elles peuvent être roses, quand elles se cognent ou qu'elles fouinent. Si ce sont les ""choses de la vie"", quelle gymnastique et que de bleus... à l'âme. lol |