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jeanphi
7/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Je trouve intéressante l'idée de produire un écrit au plus proche de ceux qui auraient pu/dû être rédigés par des hommes au sujet de Jeanne de son vivant. Le seul et unique texte de ce genre fut écrit par Christine de Pizan que certains considèrent comme la première féministe au sens moderne du terme. La forme ne me fera pas crier au document apocryphe, mais il y a un beau travail d'imitation et d'emprunt. Je suis admiratif. |
Miguel
18/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Quelle merveille ! Ces heptasyllabes et cette prosodie d'un classicisme parfait (pour le coup, le nier rimerait avec pinailler, c'est faire injure à ce texte que de lui refuser le statut de classique, mais passons, on a déjà vu ça ... je sais, il y a la rime "pays-mépris" ; et alors ?), ce tour "vieil françois", parfaitement maîtrisé, ce ton médiéval plein de grâce et d'exotisme (un exotisme chronologique) me ravissent. Le magnifique "Quand les yeux sont à la peine, Le coeur tient lieu de regard" rejoint le fameux "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" de Saint Exupéry. La débat intérieur du personnage révèle son humanité, son choix final révèle son héroïsme. Il y a là quelque chose d'intemporel; d'ailleurs on peut juger de la modernité du moyen âge, puisqu'il nous est proposé en contemporain !
Je pense qu'il faudrait une majuscule à "ciel", car ici il s'agit à l'évidence du Ciel spirituel, de la métaphore de Dieu. |
Geigei
18/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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L'histoire est connue.
Je me suis donc ennuyé. J'ai cherché ce qui pourrait faire poésie, au delà d'une exaltation mystico-patriotique, et je n'ai rien trouvé. Le chapô interdit de faire de ce texte une utilisation malencontreuse. Pourtant... comment ne pas le ranger sur l'étagère des ouvrages faisant la promotion de la foi et d'un nationalisme exacerbé ? |
papipoete
18/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Ramana
Le Seigneur songe : On parle d'une femme ici et ailleurs, ne se nourrissant ni prenant le moindre repos ? Elle parle des mots que lui souffle son archange, quand du fiel sur elle se répand, comme bavé par Satan, mais elle n'en a cure, elle veut combattre, bouter l'anglais qui pose pied sur notre France. Elle m'a convaincu, quand bien des châtelains ne bougent pas le petit doigt ; j'irai à la guerre, sous la bannière de Jeanne ! NB interroger un quidam " parlez-moi de Jeanne-d'Arc ! - qui ça ? " ne peut se concevoir tant la pucelle, depuis 1431 marqua son époque jusqu'à nos propres jours : certes, il y a forte spiritualité dans le vie de cette femme ( comme pour Dieu, on croit ou pas ) où le Très-Haut est omniprésent ! Une fille, commander mâles et autres " durs à cuire ", laisse dubitatif, mais dans toute page célèbre de l'histoire, il y a une femme " gentille " Evita Peron, ou une " méchante " Elena Ceaucescu par exemple. J'ai aimé votre récit passionnant, qui put compter mille strophes... avec ce français parfois désuet qui vient dans ces colonnes, se mesurer aux fameux vers " hermétiques " ; d'entrée le premier quatrain annonce la couleur et " en route contre l'anglais ! " la 6e strophe a ma préférence je ne vois pas d'erreur technique, et selon moi ce texte est " néo-classique " |
Anonyme
18/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'ennemi passe la Manche
Et ne montre que mépris. Ces deux vers m'ont gênée parce qu'ils me donnent l'impression que c'est à cause de cet événement, l'Anglais qui se met à passer la Manche, que le narrateur hésitant se décide à rejoindre Jeanne ; or, quand celle-ci entre dans le jeu, il me semble que les « Godons » sont largement installés en France dont ils occupent une sérieuse portion… Pour moi il y a inexactitude historique. Ceci mis à part, j'ai trouvé votre poème bien tourné, l'heptasyllabe et le choix de tournures « datées » sans en faire des tonnes dans l'archaïsant une bonne formule pour donner le ton et me faire voyager dans le temps. La progression m'a paru agréablement menée, les vers de qualité comparable de bout en bout, mais j'avoue une préférence pour les deux derniers tiers du texte, à partir de Jeanne m'a dit c'est l'archange Qui me fit prendre le fer. Là, jusqu'à la fin, je ressens la grandeur, la noblesse du narrateur. Je suis dans l'image d'Épinal, je suis à l'école primaire et feuillette mon livre d'histoire où le bien et le mal étaient si nettement définis et séparés ! C'était cool quand les choses étaient simples. |
Edgard
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bien écrit, fluide, simple comme une enluminure.
Un seigneur hésite...et finalement se décide. Tout est dit, et il suffit de l'écrire avec maestria. C'est fait. Cependant, hors de l'art d'écrire, qui est plaisant, je n'ai pas trouvé cet élan qui emporte. Nous sommes dans la légende de Jeanne, et j'attendais un côté épique...(Peu me séduit cette guère... ben oui, normal...) "Jeanne m'a dit c'est l'archange Qui me fit prendre le fer. Si tu me crois sans mélange, Nous vaincrons même l'enfer. Ne vois-tu pas sur la plaine Qui porte mon étendard ? Quand les yeux sont à la peine, Le cœur tient lieu de regard." Jeanne semble plus argumenter qu'illuminer de son charisme de son auréole, son interlocuteur. Il est vrai qu'en quelques lignes, ce n'est pas facile, il y a déjà l'histoire de ce revirement à raconter. On ne peut pas avoir toute une fantaisie chevaleresque...mais quitte à faire abstraction de la vérité historique, il est permis de se lâcher un peu. Mais si c'est Dieu qui veut tout ça, et qu'il n'aime pas les Anglais...alors... |
Ramana
21/4/2023
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En réponse à mes commentateurs que je remercie : http://www.oniris.be/forum/jeanne-t31108s0.html#forumpost449153
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