Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Ramana : L'autre et toi, c'est tout comme
 Publié le 13/09/17  -  11 commentaires  -  1356 caractères  -  206 lectures    Autres textes du même auteur

L'illusion de la séparation est due à notre cécité spirituelle…


L'autre et toi, c'est tout comme



L’autre et toi, c’est tout comme,
Une pomme, deux pommes au jardin d’Éden ;
Un Chinois, deux Chinois, dix mille êtres nous sommes,
Et le même soleil à Pékin et à Rome
Éclaire les chemins vers où diable nous mène.

L’autre et toi, c’est tout comme,
Une même aventure et sur l’océan vert,
Chaque homme est une vague, mais vague se perd ;
Tu peux bien avancer fièrement tes rouleaux,
Ton onde est éphémère, elle appartient à l’eau.

L’autre et toi, c’est tout comme,
Et je ne vois de toi que ce dont je suis fait.
L’autre n’existe pas, te dis-je sans folie ;
Miroir, mon beau miroir, suis-je la plus jolie ?
Vous êtes seule au monde, oh ! Blanche comme lait.

L’autre et toi, c’est tout comme,
C’est l’arbre, le cheval et la terre et le feu ;
Il n’est pas une pierre dans quelque bas lieu
Qui ne soit de ta chair, et pas une contrée
Qui ne rappelle en toi quelque vieille pensée.

L’autre et toi, c’est tout comme,
Alors pourquoi jadis as-tu croqué la pomme ?
Il fallut oublier l’unicité des choses,
Inventer le prochain, la morale et puis Rome…
Et faire des poèmes pour sauver les roses.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
13/9/2017
Pour ma part, cette poésie ne peut se contenter d'un simple commentaire issu du ressenti à la lecture.
Elle ouvre une réflexion d'ordre existentiel qui mériterait une discussion sur le sujet.

De ce fait je m'abstiens tout en trouvant l'idée émise très intéressante.

   AUDEVAL   
13/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Romana,
Traiter de l'identité/altérité est une chose difficile.
La première strophe rappelle que nous sommes tous les mêmes, la deuxième incite à la modestie, la troisième au relatif, la quatrième s'envole et la cinquième questionne Eve. Vaste programme. La lecture de votre texte suscite davantage en moi de réflexions philosophiques que d'émotions. J'ignore pourquoi. Est-ce vraiment un poème ? Sans doute, mais qui incite à une réflexion sérieuse. Philosophie/poésie, même "combat" ? C'est tout comme, penserons peut-être certains...Merci en tout cas pour ce partage.

   papipoete   
13/9/2017
bonsoir Ramana,
2 commentaires en fin de journée, c'est peu, et je voudrais bien grossir le chiffre mais j'avoue que votre poème est trop hermétique à ma compréhension !
Je lis cependant des vers à faire chavirer le lecteur, tels ceux de la seconde strophe !
Je suis persuadé que des lectures avisées amèneront des impressions sous votre œuvre !

   FABIO   
13/9/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

Pas très reposant comme lecture. Des questions,encore des questions, une émotion qui ne vient pas, une compréhension approximative, si c'est bien écrit ca s'arette là pour moi, je n'ai pas envie de rentrer dans un poème qui me questionne sur l'existence,la différence humaine etc.... du moins je trouve cette forme d 'écrire les choses bien complexe et sans but.

Merci

   Brume   
14/9/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Ramana

Votre poème a de jolis vers mais je me suis bien ennuyée en vous lisant. Au vu du sujet ça manque de chair.

J'ai beau lire et relire je n'arrive pas à identifier ce qui me manque.
De jolis vers ne font pas un poème chaleureux. Je trouve le regard du narrateur un peu trop distant.

   Marite   
15/9/2017
Bonjour Ramana, tout comme Pizzicato (premier commentateur de ce texte) je pense que cette poésie " ouvre une réflexion d'ordre existentiel" pas vraiment évidente si l'on s'en tient à la forme qui s'apparente à de la poésie. Le lecteur peut être très vite égaré sur le "fond" dont la densité aurait peut-être été mieux perçue en prose et en catégorie réflexion/dissertation.
Ce qui, dès le départ m'a déconnectée de la perception poétique ce sont les premiers vers suivants :
" Un Chinois, deux Chinois, dix mille êtres nous sommes,
Et le même soleil à Pékin et à Rome
Éclaire les chemins vers où diable nous mène."
J'aurais mieux compris l'utilisation de termes moins précis et plus englobants que " Chinois, Pékin, Rome " qui sont quand même limitatifs. De même pour " jardin d'Eden ... diable ... pomme ... Blanche ..."
Les trois derniers vers me réconcilient avec le "fond" évoqué.

   Anonyme   
14/9/2017
Bonjour

Comme bon nombre des lecteurs, je suis assez désorienté par ce texte.

Il me semble qu'à chaque fois que j'ouvre une porte par une strophe,
la suivante la referme inéxorablement. C'est frustrant.

L'autre et toi, c'est peut-être les hommes dans leur ensemble mais ma théorie est plombée par la strophe ultime avec la fameuse pomme croquée.
Ou l'homme qui ne fait qu'un avec son environnement mais que fait le miroir ?
Ou c'est le couple mais que viennent faire les chinois ici ?

Non, connaissant les qualités de l"auteur et de ses textes
c'est une déception : peut-être qu'un incipit un peu plus expressif
nous aurait évité les tortures de l'esprit.

   Donaldo75   
14/9/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Ramana,

A ma première lecture de ce poème, je suis d'abord tombé de ma chaise en me disant "quel est cet OVNI si bien écrit ?".

Puis, j'ai laissé passer quelques heures avant de le relire.
Je ne sais pas expliquer logiquement, de manière factuelle, pourquoi, mais j'ai adoré. Tout:
* La forme, précise
* Les images, entrelacées
* Les symboles, universels, avec de belles références culturelles
* La musicalité.

Bravo !

Donaldo

   LenineBosquet   
15/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Je vous avais reconnu en EL, ce qui est assez rare pour ma part.
Ici c'est le thème qui me parle, thème dont vous êtes coutumier, voilà pourquoi je vous ai reconnu ! Peut-être faut-il avoir fait l'expérience de l'unicité du monde dans sa propre chair pour être sensible à votre poème, ce qui est mon cas je le confesse. Je ne vous dirais pas par quel moyen j'y suis parvenu, il existe une multitude de routes, l'une valant l'autre.
L'écriture est soignée de plus, un beau travail.

   Ramana   
15/9/2017

   Vincendix   
16/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Un texte mystérieux, pas facile à décrypter. Finalement chacune et chacun peut le percevoir suivant son ressenti, extrapoler au besoin. C’est mon cas, après une première lecture en surface, je me suis glissé dans ce labyrinthe et j’ai trouvé quelques passages intéressants. Le même soleil à Pékin ou à Rome éclaire les chemins du diable mais il peut aussi nous guider vers le paradis…. L’homme est une vague écumante ou caressante… Toujours les deux aspects de la vie qu’il faut affronter avec la même détermination.
Vincent


Oniris Copyright © 2007-2023