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Poésie contemporaine
Ramana : Le pays que l'on aime
 Publié le 18/02/18  -  6 commentaires  -  2298 caractères  -  152 lectures    Autres textes du même auteur

Le "pays que l'on aime", c'est celui que tu vois à travers le filtre de ton âme du moment. Celle-ci est versatile, il suffit parfois d'un je-ne-sais-quoi pour que tombe ton manteau de tristesse (ou inversement, cela va sans dire !). Mais aussi, chaque épreuve est une fleur que tu sèmes...


Le pays que l'on aime



Le vent glacé des trolls
Pénètre le treillis
Du manteau cramoisi
Dont je serre le col,
De ma main de cire.

L’eau du ciel en furie
Bat la peau de mon front,
Lave mes yeux sans vie
Que je protègerons,
De mes deux paupières.

La boue tache sans fin
Mes pieds indifférents
Qui laissent au chemin
La mesure du temps,
Jamais ne s’arrêtent.

Sous l’espace mi-clos
Du plafond diluvien,
Mon rêve se contient,
Chapeau d’Otavalo
Sur ma tête chauve.

Une lueur enfin
Émerge par-dessus
Les forêts de sapins
Avant que je n’aie su
En dire l’éclat.

Sa trompette qui tonne
Accompagne l’aurore,
Et les notes qui sonnent
Abattent le décor,
Adieu, Jéricho.

Le manteau est tombé
Des épaules de l’homme,
Et son chapeau ailé
Est devenu tout comme
Un morceau de ciel.

Ses pieds se sont ancrés
Dans la terre sans fond,
Comme un arbre sacré,
Son feuillage fécond
Abrite les elfes.

Que sont-ils devenus
Les fantômes, l’effroi,
Envolés, disparus
La tempête et le froid,
Était-ce un mirage ?

Il en est donc ainsi
De ces « réalités »
Que nos êtres transis
Aux yeux désenchantés
Ont imaginées.

Qu’une porte soudain
S’ouvre par je ne sais
Quelle secrète main,
Et d’un coup de balai,
Hop là ! Magicien,

Qui transmute le monde
Et lui redonne vie,
Fontaine moribonde
Que l’on croyait tarie
Indéfiniment.

Il n’est jamais perdu
Le pays que l’on aime,
Chaque déconvenue
Est une fleur qu’on sème
Immanquablement.

Quand de part les nuées
L’horizon se déchire,
C’est la fleur achevée
Qui rapporte le rire
De la Vérité.


 
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   Robot   
18/2/2018
La faute de conjugaison au 9ème vers "que je protégerons" - protégerai - gâche l'ensemble de ce qui aurait pu être un bon texte.
Je ne note pas.

   Damy   
18/2/2018
J'aime beaucoup le rythme musical et votre poème, Ramana, se prêterait bien à une chanson.
Seulement, il est long et je n'en ai fait pour l'instant qu'une lecture rapide. Il mérite mieux et j'y reviendrai.

La boue tache sans fin
Mes pieds indifférents
Qui laissent au chemin
La mesure du temps,
Jamais ne s’arrêtent.

est une strophe qui me parle intimement.

   Anonyme   
18/2/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Si la première lecture est assez ardue, il est bon d'y revenir avec une attention sensible ; ce que je fis.

" Chaque épreuve est une fleur que tu sèmes ".
J'ai trouvé intéressante la façon de traiter les différentes épreuves de notre parcours ; " celui que tu vois à travers le filtre de ton âme du moment ".
D'abord, le froid de l'âme, assimilé aux assauts de l'hiver. Puis la lumière qui fait " tomber le manteau ". Une allusion à la chute des murailles de Jericho.

" Il n’est jamais perdu
Le pays que l’on aime,
Chaque déconvenue
Est une fleur qu’on sème
Immanquablement. " C'est ce passage que j'aurais bien vu en chute ; avis très subjectif, bien sûr.

   Melusine   
18/2/2018
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai aimé cette poésie dans son ensemble , même si elle reste inégale d'une strophe à une autre. Ce texte aurait peut-être gagné en intensité en étant plus condensé.

J'ai vraiment aimé les strophes suivantes :

"La boue tache sans fin
Mes pieds indifférents
Qui laissent au chemin
La mesure du temps,
Jamais ne s’arrêtent."

"Le manteau est tombé
Des épaules de l’homme,
Et son chapeau ailé
Est devenu tout comme
Un morceau de ciel."

"Ses pieds se sont ancrés
Dans la terre sans fond,
Comme un arbre sacré,
Son feuillage fécond
Abrite les elfes."

   Anonyme   
21/2/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Malgré plusieurs lectures, ce poème ne parvient pas à me faire ressentir de l'émotion.

La lecture n'en est pas désagréable, les mots se lisent aisément, mais ils manquent de conviction, de puissance. Je ne perçois pas la grandeur incontestable de ce "pays que l'on aime", celle qui fait s'installer ce bien-être, après l'avoir enfin trouvé, après l'avoir perçu comme '"l'unique".

J'aurais aimé un poème plus marquant, plus tranché, bien plus intense dans son élocution, pour pouvoir partager "le pays" qui devient "ce pays". Je me suis senti perdu, dans ce dédale de détails pas toujours "saisissable".

"Ce pays", où enfin tout devient possible, où l'avenir s'annonce prometteur, est trop évasif.

   Eki   
8/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai aimé l'eau du ciel en furie.
Peut-être aurais-je supprimé la dernière strophe qui me semble en trop.
Ce n'est que mon ressenti.
Eki aime pour la douceur


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