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Robot
28/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce Poème nous invite à une réflexion. Vivre comme un ange, sans problème éternellement est-ce vivre ? La jouissance infinie, la béatitude, l'affection sans fin n'est-ce pas l'ennui à perpétuité ? Et puis ces êtres éthérés englués d'amour, que peuvent-ils bien partager puisque leurs semblables possèdent déjà tout ce qui est désirable.
Quoique ! La béatitude devient si prégnante que les anges perçoivent qu'il leur manque quelque chose, la liberté d'expérimenter, le choix, l'altruisme. Connaître l'épreuve de "l'étroite piste entre amour et luxure" protégé par l'ange gardien me paraît encore insuffisant. Peut être faut-il prendre une autonomie sans recourir à l'abri de ses z'ailés serviteurs. J'ai apprécié l'écriture et le déroulement de ce texte qui ne m'a pas paru contraint par sa catégorie. Il y a à la fois de l'humour et de la réflexion. Vivre au paradis, quel enfer ! Robot |
Lebarde
6/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Quand un poème irréprochable sur la forme et superbe sur le fond se présente, comment ne pas m'enthousiasmer et crier bien fort le plaisir que j'ai eu à le lire et le relire.
Waouh!! Le sujet sur la "Naissance du Vivant" est très original et parfaitement traité. A l'origine, dans "ce monde, comme un œuf", "L'homme n'était pas né", on le conçoit aisément mais, à vous en croire, "L'ange" si; une hypothèse après tout que j'admets volontiers pour la clarté et la beauté du propos qui prend des tons philosophiques au fil des quatrains que j'aime assez. Voilà bien un texte magnifique et rare, d'une remarquable tenue poétique, écrit sans conteste par un(e) grand(e) maitre(sse) en la matière. Une petite remarque sans importance en passant: j'aurais plutôt mis des (.) à la place des (;) dans la première strophe...mais bon. Bravo et Merci poète(sse) pour ce joli poème En EL, Lebarde qui sait trouver son compte de temps en temps. |
Anonyme
14/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Une genèse plaisante, je trouve, de l'ange qui s'incarne parce que, sans la chair, c'est moins drôle… Soit. Je salue votre maîtrise de l'écriture en vers classiques, l'ensemble m'a paru bien rythmé, et j'apprécie l'introduction maligne selon moi du thème organique dès le troisième quatrain alors qu'on baguenaude encore en plein ciel, avec
Baignant dans la matrice avenante et nacrée, mon vers préféré. Les rimes me semblent solides, pas trop usitées mais pas follement inventives non plus. moi/émoi, par exemple, cela fonctionne, est rassurant comme un os à moelle dans le bourguignon, pour autant ne risque pas de bouleverser mes papilles. Telle est la limitation de votre poème à mon sens, un manque de surprise, d'audace, en un mot d'intensité. Il remplit le contrat, c'est déjà bien, mais se cantonne aux valeurs sûres. |
papipoete
14/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Ramana
" lorsque j'étais un ange " la Terre n'avait pas encore été choisie, par le " Grand Créateur " ; il y réfléchissait... puis résolut de l'élire notre planète, où nous naîtrions, puis au contact de semblables nous reproduirions. Purs nous étions, avant que le Mal nous tente, et souillions notre âme. Pour certains, aisé fut de revenir Ange, pour d'autres Diable leur convint et ainsi notre Terre est-elle nantie... NB comme disait Don Camillo au Seigneur, parlant de Pépone aux vénielles tentations " ce n'est pas péché, Seigneur...! " Depuis que nous peuplons la planète bleue, il est deux mondes, celui du Diable et celui du Bon, mais à un degré moindre deux sous-monde ( le vilain et le pas bien... ) chacun pouvant s'amender. Le frisson de l'enfer est jouissive tentation ; le feu des enfers où vivent nos semblables que des tyrans y précipitent, est si loin de l'illusoire rêve de Martin Luther-King... Une réflexion sur ce que nous fûmes, et sur ce que l'on peut devenir ; le tout dans un vocabulaire un brin désuet par moments, mais si riche dans sa simplicité ! Rude gageure que d'écrire si long, tout en " alexandrins classiques " ! le dernier quatrain, et ses engagements que nous pourrions humblement nous appliquer, est celui que j'affectionne ( je préfère songer " tu es là mon ange-gardien, je te sens ; corrige-moi si je dérape et remets-moi dans la bonne direction ! " |
fanny
14/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bah, longue et pimentée, on a pas ciblé un embryon pour rien non plus, on en veut pour nos flammes pardi.
J'accroche avec ce poème réussit et son petit ange aventurier qui s'emmerde dur comme fer dans son paradis monotone. J'aime l'écriture, la construction et la chronologie de ce conte, sa jolie version de la genèse, son goût de la vie et sa belle approche de "l'être singulier doué de déraison" dans un esprit de tolérance vis à vis des travers de l'homme. |
Marite
14/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un réel plaisir de retrouver une écriture poétique qui permet, par la forme et le fond de s'immerger dans une histoire un brin magique ... le rythme, la simplicité des mots choisis et les sonorités nous donneraient presque envie de vivre semblable aventure !
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Donaldo75
14/3/2023
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Bonjour Ramana,
Pour être sincère, j'ai trouvé ce poème intelligent, bien tourné mais trop long. Il m'a fallu revenir à plusieurs reprises pour le terminer. La forme est travaillée, réussie, je ne le conteste pas. Le fond n'accroche pas à la poêle, c'est clair dans ma lecture. C'est plutôt la vitesse de développement de l'idée qui m'a chagriné, parce que j'ai trouvé que ça prenait son temps pour dire. Je ne dis pas qu'il faut élaguer mais mon impression de lecture est ainsi mitigée de ce fait, parce que j'ai vu s'étaler ce poème sur la page et que cet étalage n'en finissait plus. Merci pour le partage. Don |
Corto
14/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Heureusement les humains n'ont pas à choisir entre les deux termes de l'exergue. Ils peuvent mélanger les notions comme on lance sur la table les dés du 4/21. Et après vogue la vie riche de ses ressorts multiples.
C'est dire que dès l'entrée je suis resté à distance du discours mi-angélique mi-humanoïde. Je n'ai pas réussi non plus à rejoindre mes non-semblables "Baignant dans la matrice avenante et nacrée", pas plus que leur exploration pleine de surprises. D'ailleurs pour moi l'être " accouché de la glaise " reste définitivement le Golem (si bien imaginé par différents auteurs) et certainement pas l'humain. Je n'irai pas plus loin dans ma non-communication, surtout s'il faut pour la clore, subir l'ire "de mon ange gardien…" Ne pouvant pénétrer cet univers que certains admirent parce qu'il "était neuf", peu attiré par cette "étoffe immature", réfutant que "Ce bipède, en son sein, portait notre poison", je laisse à d'autres le soin de s'enflammer pour cette aventure "Qui suit l'étroite piste entre amour et luxure". L'auteur cependant a une fort belle écriture qui logiquement enthousiasmera les amateurs de classique. Pour cela je lui dis Bravo. |
Liryc83
15/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Le regard de cet ange sur la création et la naissance du vivant est une belle trouvaille agrémentée d'un superbe travail d'écriture. Le cheminement et le questionnement de cet ange sont très plaisants à suivre.
Le seul bémol que j'ai eu à la lecture est ce vers : "Ce bipède, en son sein, portait notre poison." J'ai eu le sentiment que l'ange faisait preuve de misanthropie (peut-être n'ai-je pas compris) et j'ai trouvé que ça dénotait. Mais c'est un bien petit bémol par rapport au reste du texte qui m'a procuré beaucoup de plaisir. |
Ramana
17/3/2023
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Réponses à mes commentateurs : http://www.oniris.be/forum/lorsque-j-etais-un-ange-t31038s0.html#forumpost447549
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pieralun
28/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Quelle belle écriture !!!
Je découvre ce poème martien, mois où j’ai passé beaucoup de temps sans wifi. Mon émotion, je le répète, est liée à l’écriture: fluide, rythmée, sans la moindre erreur de prosodie sur un nombre considérable de vers. L’histoire d’un ange découvrant la Terre, puis l’Homme dont il décide d’affronter la belle et dure épreuve…..bon, pourquoi pas, c’est original. Ramana, vous écrivez des vers comme vous respirez. |