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Miguel
18/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je suis d'autant plus à l'aise pour louer ce texte que je n'en partage pas entièrement le message. Mais quel souffle ! quelle force ! Ce premier vers répétitif donne le ton, un ton exalté qui ne faiblit à aucun moment. Jusqu'au bout la même fougue, le même élan ; de beaux vers, rythme, sonorités ; de belle images. Ces cinq huitains pleins de l'émerveillement enragé du néophyte sont de toute beauté, et on n'atteint le sommet que pour en retomber brutalement avec le dernier vers : triste destin de l'homme qui est condamné à passer sans cesse de la joie de la certitude à l'abattement du doute. Un très beau poème. J'applaudis. Il ne reste plus qu'à corriger "vouais" en "vouai" et ce sera parfait.
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Queribus
23/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je me permets tout d'abord quelques remarques sur la forme: - un beau matin (ce beau fait très passe-partout) -infâme peut-il être pris comme nom (en principe , il s'agit d'un adjectif) -Évangile doit commencer, me semble-t-il par une majuscule -peu me chaut: cette expression fait très vieille France. J'ai par ailleurs beaucoup apprécié la régularité de votre écriture mais je me pose une question: les trois vers qui riment ensemble: ardeur, candeur, froideur; moi, loi, aloi;chemin, carmin, parchemin;etc.: est-ce une invention de votre part ou bien s'agit-il d'une forme"exotique" employé en d'autres Lieux (Je suis moi-même très intéressé par les divers formes poétiques qui existent de par le monde) En ce qui concerne le fonds, j'ai bien aimé votre réflexion menée de façon progressive très habile. En conclusion, hors les quelques remarques précédentes sur la forme (très mineures), j'ai bien apprécié votre poème. Bien à vous. |
Vincendix
4/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ramana,
A quoi bon se poser trop de questions sur l'existence, faut-il chercher le pourquoi du comment et s'accrocher à des leurres. Un bel écrit autant sur la profondeur du sujet que sur la forme. Vincent |
papipoete
4/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Ramana
Moi qui croyais, rêvais, voilà qu'un beau matin, je me suis réveillé ; suis tombé dans le ruisseau les yeux grand-ouverts, j'ai tout compris ... de la vie ! Dorénavant, je tremperai ma plume au carmin d'une encre rouge, et serai " truand de parchemin " ! Quelle belle image pour se faire rebelle et passer son chemin devant la porte du paradis ! Vos octosyllabes s'en donnent à coeur-joie et sèment du classique comme les cailloux du Petit Poucet ! |
Arthaume
4/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Effectivement vous avez tout compris, et on ne peut qu’applaudir.
Sincèrement, cette plume rouge (qui me fais penser aux plumes que les amérindiens mettent sur leurs têtes), est enivrante, on grimpe, on marche, on vit toutes les émotions de l’auteur, et ça je peux vous dire que c’est très dur à faire pour un auteur. La fin est très bien amenée, car les lecteurs et les lectrices ne font que grimper de plus en plus jusqu’au tout dernier vers qui les ramène sur Terre avec la même violence que celle de la vie. Sur la forme, elle est originale, et je crois (après je ne suis pas expert) que le classique est respecté. Donc l’auteur en plus d’imposer le respect par sa plume, fait du classique dans une forme peu commune, bravo. |
Quidonc
4/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Ramana,
Sans partager le fond, j'en ai admiré la forme. Si parfois certains mots m'ont paru surannés, le texte coule comme une rivière pour retomber dans la cascade du doute. Je n'ai pas tout compris, mais j'ai trouvé ça beau. Merci |
Anonyme
4/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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" j’avais cru, pauvre de moi,
Mes prêtres, mes hommes de loi, Mes enseignants de bon aloi, Leur dédiant toute ma flamme. " sans omettre non plus les parents ; c'est ce qu'on nomme, je crois, l'éducation. Ensuite, à chacun, tout au long de sa route, de faire le tri et de retenir ce qu'il pense avoir " compris ". A chacun de choisir la façon de construire sa vie. " De ma plume rouge carmin, Serai truand de parchemin. Plus jamais ne serai servile." c'est aussi le rôle du poète. |
Anonyme
4/1/2018
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J'apprécie beaucoup ces huitains rimés avec vigueur, et qui disent la renaissance de l'esprit, débarrassé de sa pesante enveloppe de certitudes, de dogmes, et d'idées conventionnelles.
Une éternelle adolescence spirituelle, au fond, voilà comment rester vivant. |
Anonyme
4/1/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Ce qui m'est apparu après lecture, c'est l'exaltation que vous mettez dans votre discours pour exprimer ce que vous venez de
comprendre "j'ai tout compris, j'ai tout compris" - "j'ai tout compris un beau matin". Vous voilà face à une nouvelle vérité, elle vous est venue, peut-être un jour vous en viendra une autre, encore différente. L'interrogation fait parti de nous, c'est ce qui nous fait, en principe avancer. C'est fait de multiples facteurs, après réflexion, certains restent d'autres sont abandonnés, ne trouvant plus grâce à nos yeux. Ici, dans ce discours, c'est le "Je" qui énonce et il ne laisse que peu de place au partage d'un ressenti, juste un peu en surface, l'état de questionnement sur ce qui nous fait et nous défait, est l'apanage de tout un chacun. |
Capricorne
4/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ramana,
Quarante vers pour une quarantaine ! Concernant la forme, le triplement de la rime masculine dans chacun des huitains me parait en rompre l'harmonisation. par ailleurs, cette forme est inusitée et n'es,t à ma connaissance pas une forme fixe classique reconnue. A cette réserve près, je suis agréablement surpris par la logique et la puissance de l'argumentation avec laquelle tu évince ton arrogance, au profit de la connaissance. Chapeau c'est bien amené et j'ai passé un très agréable instant de lecture. Ce poème me semble être le fruit d'une excellente connaissance de l'existence. Bravo. |
Gemini
8/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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Je reste sous le charme du rythme donné à ces octosyllabes. La fluidité est envoutante, et dans la mélodie on se laisse entrainer par le chant.
Sur le thème, on retrouve la désillusion (de l'enfance : Qui a le droit ?) avec sa sensation de terre qui s'ouvre sous ses pieds lorsqu'elle apparait : "Oh vertige, abime géant !" et l'espoir censé colmater le trou : "je fus bien vite habité d'une nouvelle vérité" ; replâtrage vain, mais obstiné par la nature de l'homme. Pour les 3 rimes masculines à la suite, on retrouve le procédé chez quelques auteurs peu connus du XVIIIe siècle. J'en ai vu plusieurs chez des fabulistes comme Pauline de Grignan, fille de Mme de Sévigné. EDIT on en trouve aussi chez La Fontaine et là ; http://www.oniris.be/poesie/miguel-l-ete-instruit-par-l-hiver-5667.html Je donne ma langue au chat pour le titre. PS : (en rapport avec votre dernier texte) Bravo pour le 8/5 |
Anonyme
5/1/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Ramana. J’ai lu il y a quelques jours votre Plume Rouge avec intérêt mais je me suis abstenu de la commenter parce que je ne suis pas adepte de la versification (pour moi c’est comme mettre un corset à une poitrine). J’ai donc un à priori qui va forcément dévaluer mon commentaire.
Pourtant je le fais maintenant pour deux raisons. D’abord parce que l’idée développée est très intéressante et aussi parce que tous (sauf un) les commentaires sont des louanges. Et trop c’est peut-être trop. Bien sûr cela flatte mais ça risque d’ébranler le doute que vous venez de trouver. Voilà mes commentaires (que vous lirez peut-être). côté technique : je n’en fais pas pour la raison dite au-dessus. côté philosophique : J’adore cette idée de doute-certitude (ce n’est pas la place d’en discuter ici). Et la développer sous forme de poésie est vraiment une belle idée. côté artistique : j’aime le lent balancement des vers (un peu comme des poupées du Noël russes). J’aime « me laissant triste et surpris » « dans l’espace nu de mon âme » et d’autres encore. Je n’aime pas cette rime qui martèle le pavé comme des soldats en rangs par trois dans un défilé du 14 Juillet. « Alors, s’est déchiré le ciel » oh lala, c’est Moïse dans le Sinaï !!!! Trop grandiloquent « Car l’homme ne tolère » Vous parliez jusque-là à la première personne et tout d’un coup vous généralisez à « l’homme ». votre conclusion : « je lui vouai fidélité jusqu’à le prochaine déroute » Remettre en cause une vérité n’est pas une déroute. C’est bien là aussi la limite de la versification ; c’est-à-dire qu’on doit choisir en fonction de la rime et non pas du sens. Encore une fois je suis désolé de commenter à rebrousse-poil des autres. Finalement en faisant la moyenne de mes notes dans mon for Excel intérieur, j’en arrive à Un Peu. |
wancyrs
5/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut Ramana,
C'est l'histoire d'une vie... C'est un cri bien amené, et même si moi je reste encore envoûté par les paroles d'évangiles, je respecte votre choix. Vous avez une belle plume. Bonne continuation. Wan |
Ioledane
6/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'adore ! Le sujet, la lucidité empreinte à la fois d'amertume, d'humilité et d'autodérision, les huitains d'octosyllabes et leurs successions de rimes, et une belle fluidité.
Le seul passage que j'ai moins aimé est le troisième huitain, avec ses "Je" manquants qui donne lieu à des tournures que je trouve toujours très artificielles. J'aurais plus vu "J'ai tout compris !" en titre, que "Plume rouge" qui en reflète moins l'esprit, à mon sens. Une excellente lecture néanmoins ! |