Bonjour,

Très joli texte qui n'est pas sans rappeler le langage poétique de Prévert.
C'est la description d'une scène du quotidien dans toute sa banalité, par petites touches sensibles et avec très peu de moyens linguistiques. Est-ce réel, est-ce imaginaire ? Cela importe peu car le poète a parfaitement réussi à nous communiquer ses sentiments, son état d'âme qui hésite entre l'émerveillement enfantin et la prescience d'un bonheur jamais parfait :
«  Le regard abaissé
Sur des songes cruels »
Je n'ai pas été trop sensible à l'image des « mèches qui frisent » « sous le masque de cuir » et plutôt regretté la formulation maladroite des derniers vers : 
« Il ne lui suffit pas
Que d’être »
qui vient alourdir la syntaxe du dernier vers.

Mais j'ai beaucoup aimé la douceur qui émane de l'ensemble.

On est presque sur du contemporain là non ? Et pourquoi pas une chansonnette ? Mais pas prise de tête pour un sou !

S'il ne suffit pas à ce monsieur que d'être mais alors il veut quoi de plus ? Il est peut-être en train d'aller au boulot et pas de bon gré moi j'dis !

L'oiseau est de bon augure et vous aimez la nature ça se sent.

Merci du partage

Dimou en EL

une pensée, une morale, un petit quelque chose qui en dit long sur l'air du temps, sans en avoir l'air…

La symbolique de l'oiseau est très bien vue, l'arbre et ses racines, c'est peut-être l'homme, à la fin, qui s'envole … dans son vide, anéanti par lui-même !

Il y a un charme désuet dans la forme. La construction est intéressante et facile à aborder.

Et la morale aussi simple que la forme.

La simplicité de ce texte en fait toute la valeur. J'ai bien aimé !

J'ai vraiment beaucoup apprécié ce poème. Il coule facilement à la lecture, développe une fable de manière légère et pourtant profonde. Il est réellement subtil en termes d'exposition du theme dans sa dimension poétique et philosophique. Le lecteur n'a pas à se torturer les neurones pour comprendre le pourquoi du comment du que sais-je decline dans ces vers, il a juste à se laisser porter par la poésie, par les images, par les effets de style, bref toutes les couleurs d'un tableau complet et réussi.

Bravo !

Un joli texte libre pour un habitué du classique. On sent que l'auteur n'a pas pu complètement se défaire
des rimes mais ce n'est pas gênant.
Même si je n'ai pas compris le message que ce poème porte, sa lecture me fut très agréable.

bonjour Ramana
je regardais vivre la nature, des bêtes à cet arbre dont la ramure frissonnait ; le soleil resplendissait et tout un ensemble donnait envie, de sourire à la vie...
mais vint un homme à passer, que rien dans cette nature vive, ne retînt ...
NB un constat face à ce spectacle gratuit, que Dame-Nature nous sert en technicolor, fait s'épanouir le bonheur d'être tout simplement.
mais il arrive chez certains, que tout semble banal, que rien ne pourra prendre la place de " songes cruels "
Un poème comme écrit sur une portée, dont le chef d'orchestre serait un oiseau chantant, et les éléments comme l'astre d'or et cette brise levée...
la seconde strophe fait du bien au corps et au coeur, avec ces mille doigts que l'on imagine dépourvus de griffes.
l'homme au masque de cuir, me fait penser à quelque personnage, pas très sympathique que la survie de notre planète importe peu.
une agréable musique accompagne cette rivière de vers

Bonjour,

J'ai bien aimé la composition du poème en demi rimes croisées, et la posture du protagoniste qui ne sait, veut ou peut pas voir la beauté de ce qui l'entoure.

J'ai regretté la formulation du vers final qui gêne ma compréhension.
j'imagine que cela revient à " être ne lui suffit pas"
En tout cas, belle idée que cet être fâché avec / aveugle à la nature.

Très agréable lecture que ce poème léger. Bien qu'il soit en vers libres, la forme, légère elle aussi et presque sautillante, est très travaillée. Elle permet de visualiser aisément les tableaux présentés. L'oiseau, la brise, et l'astre d'or permettent de relativiser la rencontre inquiétante de l'homme qui pourrait troubler l'état de félicité offert par la Nature.

Bonjour Ramana,

J'ai beaucoup aimé le versant imaginaire de l’oiseau qui ne demande rien que d'être ...offrant une posture d'émerveillement à la portée réflexive et peut-être onirique.

J'ai véritablement aimé cet oiseau avec une valeur certaine dont vous nous confierez des vérités.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Bonjour Ramana,

Il y a dans votre écriture, le rythme et le choix sonore des termes, l’évidence de l’oiseau qui se contente d’être. Quand ainsi la forme expose absolument le fond, colle intimement à l’émotion qu’on veut décrire et partager le poème prend toute sa raison d’être.

Merci du partage.

Bonjour Ramana,

Un bien joli poème pour dire que lorsque tout pourrait être si simple tel cet oiseau, sous la brise et le soleil, qui chante et s'en suffit pour "être", un "homme" indifférent se nourrit de sa propre insatisfaction.

Se dit-il "to be or not to be" ?