À quarante ans je suis encore sur le balcon
De ma cabane à Cap Falcon
Les écumes blanches sous le ciel gris,
Me font laver tous mes soucis,
Les oiseaux chantent des mélodies
Qui me transportent vers l'infini
Et les cris des mouettes, sur ma tête
Me font encore, leur éternelle petite fête.
Je suis toujours sur le balcon,
La mer est belle à Cap Falcon.
Les grands bateaux qui passent au large
Emportent souvent un peu de moi dans leur bagage,
Ils forment toujours le petit point
À l'horizon, pour que mes yeux puissent les atteindre jusqu'à la fin.
Mon cœur tangue à la cadence
Des souvenirs de mon enfance
En noir et blanc sur le balcon
De ma maison à Cap Falcon.
L'été l'hiver,
Je suis tout le temps la passagère,
Avec mon thé dans un grand verre, sur le balcon,
Les pieds dans l'eau, à Cap Falcon.
Du haut du cap, les sept faisceaux viennent balayer
À la même heure de chaque nuit, l'obscurité,
Je ferme les yeux, aux rythmes des coups de la lumière,
Avec le phare, ils me rappellent les belles nuits face à la mer.
Le son des flots me berce encore, avec toujours le même refrain
Et mon âme flotte, sur la musique de cet air marin.
Les vagues dansent sous le soleil en bleu et blanc,
Elles danseront encore ce soir, avec le phare, en éclairages intermittents.
Et de souvenirs en souvenirs, du haut de mes quarante ans,
Je hisse les voiles, je maintiens le cap, sur le balcon de ma maison
Destination :
Les souvenirs du beau rivage de Cap Falcon.