|
|
Vincent
20/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je vogue sans but. Mon errance est fastidieuse. Aujourd’hui, je ne ressens rien mais j’éprouve tout. La grâce et la pureté, la nature et la beauté. L’océan est une quiétude constamment renouvelée. Je suis ivre. Je tangue, encore et encore. Chaque remous m’incline davantage. Équilibre fragile. Révérence forcée. Mes heures sont comptées. Mais qu’importe la fin, qu’importe le début, l’éternel est un instant qui vaut pour tous les autres.
sur ce radeau qui est votre lit je suis avec vous et je vous suis dans votre non pensée dans votre quiétude dans votre bien-être vous êtes dans l’extase éternelle et nos sommes bien j'ai beaucoup aimé votre texte |
Robot
8/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J'ai apprécié à la fois le récit et une belle écriture. L'introduction donne envie de poursuivre la lecture et je ne l'ai pas regretté.
La fin est un peu mélodramatique peut être mais c'est un bémol que l'ensemble fait accepter. |
Anonyme
8/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Vraiment bien rendue cette " errance mélodieuse " " au milieu de l'océan ", " À vingt mille lieues de la vie ".
Une écriture soignée, précise, sans grandes envolées lyriques, qui fait fort bien ressentir cette impression de liberté totale et coupure d'avec le monde et son carcan. Superbe texte. |
Anonyme
31/8/2015
|
Bonjour RaniaBerrada
« Se réveiller au milieu de l’océan à vingt mille lieues de la vie et pourtant en plein milieu. » Le titre invitait à la lecture et c’est superbe du début à la chute. Voguer vers léternel pour quitter le néant d’une vie plutôt sombre. Merci pour ce bon moment, ou cette chimère. |
Anonyme
8/8/2015
|
L'océan toujours ce "support" pour parler de l'inconscient, de l'aspiration à l'infini, au rêve, au tout possible.
Quelques "illogismes" -si tant est qu'on peut les nommer ici comme cela- errance fastidieuse - quiétude constamment renouvelée. Très beau mais je serais resté sur une vague d'expression avec un tout petit peu plus de rigueur > moins d'adjectifs un peu faciles (ridicules cailloux- plaisirs exquis-) : l'éternel est un instant qui change, tout le temps. La vie au large... demain, le même jour ? Pas sûr... Barrie : voilà l'info https://en.wikipedia.org/wiki/J._M._Barrie |
Anonyme
9/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une écriture d'une grande élégance pour s'en remettre à/de la mer.
"L'océan est un orchestre dissipé" Un passage qui mérite une signature. "Je me fiche de la marche du monde. Je me fiche de la guerre comme je me fiche de la paix. Rien n’a le goût de cette immensité. Rien n’a la couleur de ce vertige. Silence. Tout est dit quand plus rien n’est à dire." Un autre passage qui me parle énormément. Un bémol sur ce texte cependant étant l'évocation de ce James Matthew Barrie. Cette référence me parait inutile. Une bonne lecture ceci dit. |
Anonyme
9/8/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
bon je n’ai jamais vogué sans but au milieu de l’océan, ni réussi à me détacher du monde (c'est à dire à m'y fondre) sinon une ou deux fois, souvenirs mémorables mais dans des circonstances tellement plus terre-à-terre et anodines, et ce doit être la raison qui me laisse si perplexe devant votre texte. Je n’arrive pas à saisir la grandeur de cet océan-là : sans commune délicatesse, sans commune vérité. ..pureté vagabonde…et puis une errance fastidieuse débouchant sur : La grâce et la pureté, la nature et la beauté… Et puis vous partez sur une barque de fortune et vous finissez sur un navire (Elles viennent s’écraser sur mon navire). Le pouvoir de l’éternel peut-être ? Car vous débouchez sur : l’éternel est un instant qui vaut pour tous les autres. Moi je serai sûrement mort de trouille une ou deux fois avant, et à ce propos je pense à Kierkegaard qui a écrit sur l’angoisse et le saut dans la foi, et qui compare la vie du croyant à une “marche” au-dessus d’un abîme, c’est peut-être un peu ce que vous évoquez (?). Il me semble que votre texte parle de choses différentes : de l’innocence (référence à l’enfant), de la mort (mes heures sont comptées) de l’infini (Tout est infini.), etc. un peu trop de choses différentes peut-être car rien que sur : Des flots indomptables et féroces jouent une symphonie…il y a de quoi faire... Votre texte a un petit côté expérience mystique c’est peut-être aussi une des raisons qui font que je ne comprends pas bien, il paraît qu’une expérience de ce type est indicible mais en général ça parle plus d’amour (il me semble, mais je ne suis pas spécialiste du genre) or dans votre texte je ne vois pas d’amour révélé, un peu d'égotisme peut-être, mais pas d'érotisme. Au final mon sentiment est que vous voulez dire quelque chose, d’assez intéressant, de sage même, mais que vous n’y arrivez pas bien car cette expérience dont vous parlez est plus fantasmée que vécue, en tout cas je n'ai pas réussi à ressentir l'urgence de la parole ou du silence, au choix, d'un survivant. En outre certaines images me paraissent assez bateau comme : Un matelas marin pour un matelot déchu, ou un forçat de la mer. Mais tout ce que je viens de dire est bien sûr mon interprétation compte tenu de ma sensibilité et il se peut que je me sois fourvoyé de A à Z. Cordialement Corbivan |