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Donaldo75
12/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'exergue m'a donné envie de lire ce poème et je n'ai pas été déçu. Malgré la proposition de catégorie en poésie contemporaine, je lis de la forme libre avec l'esprit et la lettre propres à ce genre et là c'est réussi de chez réussi, à la hauteur de la promesse livrée dans l'incipit. Les images se placent efficacement dans mon cortex cérébral et l'envahissent, posant la tonalité de ma lecture. Il y a du Jérome Bosch et du William Blake dans la scène qui se joue sous mes yeux de varan paralysé par la poésie qui inonde mes veines et passe de mes yeux à mon cerveau. Quant au vers de fin, il semble tellement décalé par rapport au reste qu'il me rappelle un retour sur Terre, après un long voyage dans des contrées inconnues et inexplorées. Sur le cul.
Bravo de chez bravissimo, j'ai été conquis par ce poème très réussi. |
Luz
26/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Raoul,
La poésie est présente à chaque ligne. On ressent bien cette chaleur dans la ville qui endort tout sous sa chape de plomb : "La peau respire à peine." Je me demande simplement si le dernier vers est utile, ou si une autre chute aurait été possible. Merci. Luz |
hersen
26/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le plomb coulant sur nos corps de ces 42° sont ici si bien évoqués !
Jusqu'au vocabulaire, poisseux, varan du Nil, qui fait qu'on ne peut se dépêtrer de cette chaleur et de son poids, même en lisant ce poème par un frais matin automnal. Voilà la poésie : crever de chaud quand il fait frais ! Je ne sais pas si je l'ai déjà dit : j'aime beaucoup l'inventivité qui se dégage de manière générale de tes textes. Je dirais bien que c'est une bouffée d'air frais poétique... Merci de la lecture ! |
papipoete
26/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour Raoul
qu'y fait chaud ! y'en a marre ! même les gargouilles de Notre Dame n'en peuvent plus, et son toit semble couler de leur gueule béante ! Le lézard seul semble apprécier ces forges célestes ; et moi je m'escrime à passer le temps... NB 42° et son lot de personnages qui transpirent ; faune et flore, statues imperturbables semblent perturbées, on est un jour ordinaire sur la terre, un été de demain assuré... rien de bien réjouissant dorénavant ! un bémol pour l'absence de ponctuation... je sais, je sais en libre ce n'est pas obligatoire ! |
Robot
26/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le dernier vers résume l'ensemble: Que faire d'autre que des sudokus par 42 degrés. Bon on pourrait aussi se plonger dans les mots croisés. J'ai bien ressenti tout au long de ce texte l'ambiance collante de ces bouffées torrides qui étouffe cette ville.
Peut être m'expliquerez vous comment un lézard peut se prendre un coup de soleil alors qu'il me semble lire une description nocturne. (Néons - plis de la nuit) Ceci dit je me suis laissé prendre par le contexte et par l'écriture. |
Atom
26/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un bon rendu poétique sur le thème de la canicule avec tout un collage d'images plus ou moins reptiliennes.
La moiteur se ressent à chaque lignes. J'aime bien aussi la chute inattendue avec les Sudokus là où l'on aurait plutôt attendu l'idée que le narrateur s'escrime avec ses vers. Bien vu. |
Lebarde
26/10/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Raoul
Ma sensibilité pourrait se laisser prendre par ce poème dont l'atmosphère de chaleur étouffante sur la ville, est bien rendue par le choix des mots et les images et descriptions tout à fait dans le ton du sujet. Oui mais je n'arrive pas à m'accommoder à l'absence de ponctuation et au découpage incohérent du texte que l'utilisation aléatoire des majuscules n'arrive pas à ordonner; ce qui perturbe ma compréhension et ma perception du propos pour lequel je serais pourtant prêt à m'enthousiasmer. Est-ce grave docteur? je voudrais bien me soigner mais je crains de ne jamais pouvoir m'y faire. Si vous connaissez une potion, même amère, pour m'y aider, je suis preneur!! "....un reflet d'eau et de carpe .." "...un sonnet strié .." ??? "Dans la ville étouffée – cadavre exquis d'étreintes –" ( la mise ici entre tirets me convient mieux ) Pourquoi ne pas aussi couper les mots en leur milieu pour passer au vers suivant, comme on le fait parfois en prose, en fin de ligne? J'essaie en vain de trouver une justification poétique (ou pas), à cette démarche d'écriture. Vous me la donnerez sans doute. Pourquoi ne pas avoir tout simplement écrit un poème en prose? Je suis incurable et ne m'en veuillez pas. Sans rancune. Lebarde |
Pouet
27/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Slt,
"Le temps est suspendu comme dans un sonnet", très beau vers ça je trouve. "l'insecte même est lent d'être l'infatigable dans les plis de la nuit en quête de lumière", là aussi très bon passage, fin, presque "philosophique... :) Ou encore ici: "où il n'y a que glu Dans la ville étouffée – cadavre exquis d'étreintes – les néons sont poisseux comme de gros mollusques", très visuel ce "dégoulinant". Et puis cette chute sur le séant de la réalité. Peut-être un peu dommage le "lumière" dans "dont les lumières sont d'étranges vivariums", pour la répétition et puis parce qu'on sent qu'un autre terme pourrait mieux faire le travail. Bon c'était pour dire kekchose. |
Dolybela
27/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé la manière dont ce poème rend l'inanité de la chaleur qui s'en prend à tout, du Nil au Moulin Rouge, à toute la pensée elle-même figée sur les sudoku. Et puis j'ai aimé aussi que cette chaleur universelle concerne jusqu'aux animaux, tout cela dans un rythme soigné, sur une mélodie lente comme le mot mollusque. Merci.
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