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Anonyme
28/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une ambiance surréaliste je trouve, facilement et joliment installée. L'ibis dans un cimetière, je me crois en Égypte, je rêve déjà de sphinx, ah non, on est sur le Boul'Mich' à Paris, le narrateur ou la narratrice le poursuivait pour le rôtir à la broche. Le ton désinvolte m'évoque un(e) étudiant(e) ou écrivain(e) en herbe du dix-neuvième siècle en train de savourer de la vache enragée et qui a voulu varier son menu. Une ambiance balzacienne par cet aspect, flaubertienne à cause de l'ibis exotique façon Salammbô.
Donc votre bref poème m'a permis de m'envoler un instant, m'a donné les moyens à partir d'éléments épars de me construire une imagerie. Il m'a orientée sans imposer, avec habileté dirais-je. Du coup je suis peut-être à cent mille lieues de la destination que vous aviez en tête pour ce voyage, mais c'est cool pour moi. |
Queribus
7/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai particulièrement apprécié cette petite scène en peu de mots mais bien choisis et évocateurs et qui s'enchainent de façon très habile avec une légère pointe d'humour. Un vrai plaisir de bon matin. Bien à vous. |
Mintaka
7/3/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Étonnant! Il y a des ibis à Paris ? Si oui, pourquoi vouloir les manger...en poésie ? Je suis assez décontenancé. Où je n'ai rien saisi de la métaphore, hyperbole ou autre parabole de ce texte ou bien je n'ai pas compris l'intérêt du message. Du reste, aucune exergue pour éventuellement nous orienter. Je n'aime pas, tout en espérant ne pas avoir raté quelque chose. |
Eskisse
14/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Raoul,
Derrière une histoire un peu loufoque, ne peut-on voir une manière d'interroger notre rapport au réel, nos perceptions... Peut-être le locuteur est-il victime d'hallucinations visuelles peut-être déforme-t-il le réel à dessein à la façon d'un Michaux dans Intervention qui "met du chameau à Honfleur" parce que le réel le dérange. J'ai beaucoup aimé le ton désinvolte et comique, la mention des figures de danse et autres arabesques faites par l'animal et leur suite : " comme une danseuse de boîte à musique embrochée" Merci pour cette échappée d'ailes |
papipoete
14/3/2022
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bonjour Raoul
Histoire d'outre tombe, que cet oiseau-roi qui s'échappe d'un tombeau pharaonique, et se dilue aux eaux du Nil du boulevard Boul'mich'... NB tant qu'à faire d'écrire les lignes d'un rêve, je copie celles de cette prose, qui a sûrement un sens ? Peut-être même est-ce la traduction d'une épitaphe en hiéroglyphes ? Ce n'est pas ce que je sais écrire, mais venant de Raoul auteur prolifique talentueux, ne puis-je me permettre de mal noter ! |
Pouet
14/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Slt,
bien aimé plus la petite réplique au sortir du rond-point d'un Saint-Germain outre-tombesque ou d'une nuisance sonore. La fête est au complet tout seul dans son complet... Mais au fait, le veau, le veau, le veau!!!! Qui a mangé le veau? Une histoire de sens interdit. Pour les boîtes à musique, c'est surtout la musique qu'on écoute, pas la boîte. Finalement, plutôt qu'l'Ibis fallait choisir l'kyriad. |
Miguel
16/3/2022
a aimé ce texte
Pas
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Je dois dire que ce texte me laisse plus perplexe que séduit. Les indices spatio-temporels sont sans rapport avec l'événement raconté. Le titre et les premiers mots, jusqu'à "tombes " inclus, m'alléchaient. A partir de l'exotique ibis déboulant du cimetière en plein Paris, je ne suis plus.
Je me souviens d'avoir vu un jour dans une copie de concours un texte défini comme poétique parce qu'il était "absurde", ainsi s'exprimait le candidat. Je gage qu'il ne manquerait pas de trouver celui-ci éminemment poétique. Pour ma part je reste à l'extérieur. |
Lariviere
17/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Raoul,
Ce poème où comment s'échapper d'un réel trop brutal par la fantaisie de l'imagination... Le ton est comique pour masquer le désespoir... Le père ubu s'invite même dans le final... Sinon j'ai aimé l'apparition de cet Ibis venu d'un autre espace géographique pour se retrouver en plein Paris, "après la cérémonie d'entre les tombes", mais j'ai trouvé trop court ce temps de pause ou l'austère quotidien s'oublie dans la singularité dansante des images.... J'en aurais aimé un petit peu plus... Merci pour cette lecture et bonne continuation ! |
Evelit
18/3/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve ce texte poétique mais certaines phrases sont selon moi trop alambiquées et certains termes pas assez parlants. "Figures indescriptibles" ne "parle" pas. La première phrase est si longue... Quelle est le rapport entre la danseuse de boîte à musique, la cérémonie d'entre les tombes, les passants. Le lien n'est pas clair, rend le texte flou, ce qui fait qu'il y a moins de prises pour s'y accrocher.
Sinon, il y a des expressions très riches: la peau cloquant en autant de petits volcans, la danseuse embrochée, le gazon boueux, les arabesques. C'est très parlant et beau. Je pense comme je le dis dans d'autres commentaires, que l'utilisation de termes concrets et visuels est très aidant: embrochée, cloquer, gazon boueux. J'ai encensé l'un ou l'autre de vos autres textes :)... Bravo pour certaines trouvailles et merci pour le partage. |
Eki
25/4/2022
a aimé ce texte
Bien
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Un trompe la mort, une pirouette plumée dans tout ce gris, du rose qui ne fait pas tache...peut-être un mort qui se fait la malle...
Joyeuse échappée, image fantasque... Désormais, je guetterai entre les tombes... |