En trois traits graphite
Moustache électrique
Du chat japonnard
S'étire des rêves
Cailles en gelée
Souris aux cerises
Et mulot gribiche
Ronronnant encore

peut être

j'ose à peine commenter

de peur de déranger votre écriture

tant le trait est précis

ne pas déranger le Chat Bonnard dans ses rêves

ce chat japonnard belle trouvaille

j'ai beaucoup aimé

Les cailles en gelée, les mets aux cerises, la sauce gribiche sont des créations pour l'estomac de l'être humain.
Je doute qu'un chat puisse être bercé par de tels rêves (sourire).

Sinon, l'écriture est très élégante.

Difficile à commenter… quand je lis moins de poésie, j'ai l'impression que tous les textes deviennent hermétiques.

J'aime bien la séparation entre deux strophes très différentes, l'une plus sur le contenu et l'autre le rendu 'une œuvre ?
Un rythme presque ronronnant… ;)

Bonne continuation,
placebo

Quelle jolie description que ce chat ronronnant encore et encore, tel Garfield se prélassant sur un antique canapé.

Miaou, si j'ose dire !

J'éprouve une difficulté à lire votre poème-tableau... je ne vois pas de chat... ces rêves de chat me troublent : ces plats ? la bête se rêve t-elle en humain ?
La seconde strophe est une énigme totale.
Désolée, je n'accroche pas, malgré ces "Cailles en gelée"... appétissantes ;)
à bientôt de vous lire,
EDITION : mention pour l'invention "Du chat japonnard" !

Ce Chat Bonnard (avec un B majuscule) m'a intrigué et j'ai googlé justement le titre de votre poème histoire de voir et je suis tombé sur Pierre Bonnard qui donc à peint un chat (ou plusieurs) dont il serait ici question , au vu de l'incipit. Je pense que vous auriez dû poster sur Oniris la photo du tableau en question car avec Google on tombe sur tout et n'importe quoi et donc je me suis focalisé sur le chat blanc excessivement haut sur pattes.
Si c'est celui là alors oui je vous suis complètement dans votre description.
" s'étire des rêves "
Un fin gourmet onirique notre chat. Il a bien raison de faire le dos rond-rond.
Dans la deuxième strophe je vous suis moins (surtout s'il s'agit du même chat).

Mitigé donc.

Le chat peint dont il est question, représenté presque à la manière d'une estampe est magnifiquement étrange.
Son image très à plat est à peine dissociée du fond de la toile.
La prouesse de tes mots est de l'en décoller, de lui donner une sorte d'épaisseur, de lui donner vie en somme. Du même coup, son environnement acquière de la profondeur.
Bref, comme un tour de passe-passe 3D à la mécanique précise.
On pourrait reprocher à cette écriture, une certaine cérébralité, un touffu hermétisme, une émotion frileuse.
Je n'y vois qu'une joie profonde et communicative, à décortiquer les petites choses, les bagatelles. J'y vois un regard d'enfant s'attardant sur des affaires dont personne ne se réjouit ou ne s'inquiète , mais à l'écriture singulière et affirmée.
Ton chat a du chien, et c'est bonnard !

Voici une approche poétique du chat qui change un peu.
J'ai aimé la fluidité des vers et le thème bien sur.
Une agréable lecture.