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Vilmon
25/5/2022
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour,
Désolé, insaisissable, incompréhensible. Une suite incompatible d'expressions qui se termine par les 4 premiers vers et guitare. Une larme en forme de guitare ? |
hersen
27/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Tu es le pittoresque
et personne ne songe à si tu vas ou pas" je retiendrais plus particulièrement ces trois vers qui pour moi sont le noyau de l'émotion. le tout enveloppé de haillons de richesse, d'une vie de liberté pour des gens qui en connaissent Ô combien le prix, de cette liberté. Ils ont leurs animaux de cirque, aux mufles doux et chauds, et l'on peut entendre au travers des vers le remue-ménage nocturne de ces animaux avec leurs maitres, autant les uns que les autres grillagés dans un espace qui leur est "dédié". Je trouve ce poème particulièrement parlant, mais aussi je sens une certaine distanciation, comme si ces poulbots de décembre près de leur feu gelé n'est pas du monde du compréhensible pour ceux dont la liberté se situe ailleurs, dans un contexte plus matériel, trop matériel pour toucher du doigt l'infinie grandeur d'une liberté au prix assumé et payé rubis sur l'ongle, il y a du farouche dans cette liberté intra-grillage. le farouche du voyage. Merci de la lecture. |
Anonyme
4/6/2022
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Bonjour,
Un poème impossible à commenter pour moi parce que pardonnez-moi la trivialité de l'expression "bordélique au possible". Et le titre, assez original, ne m'a pas aidée à la compréhension. Je vois vaguement un camp de gitans et d'autres choses mais je ne saurais en parler ni noter. Je suis juste passée dire que j'avais lu avec attention. Anna |
Eskisse
4/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Raoul,
Un poème surprenant tant il m'évoque par sa forme une mosaïque dont il faudrait déchiffrer tous les cubes assemblés. J'ai trouvé cette évocation sobre et originale, c'est un éloge qui n'en fait pas trop. Bien aimé :"où roulottent les pensées les fumées du cirque des fragiles" et la dernière strophe dont la poésie m'a frappée. La troisième dit bien l'enfance en liberté: "et personne ne songe à si tu vas ou pas" Mais je n'arrive pas à faire quelque chose de la quatrième.. |
papipoete
4/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Raoul
Des mufles doux lèchent le sel où la larme se couche... le décor est posé avec une vision des ces " gens " vivant, autrement que nous. Inspiré par une chanson de Berthe Sylva, ce texte se rapproche de ce je voyais, dans les années 50/60 quand arrivaient les " camps-volants ", sur la place du village. Ils étaient outre ce que disait la vindicte populaire ( chapardeurs de poules ), rempailleurs de chaise, affûteurs ou rémouleurs, et parfois montreurs d'animaux sauvages, comme dans votre texte. NB toute votre prise de vue est criante de vérité ; le " Gavroche " sale comme un peigne et les femmes plus piquantes qu'une teigne ! Vous évoquez ce tabac gris que les hommes fumaient, se " goudronnant " le corps et le coeur ( je ne me souviens pas de cela ) par contre le feu de camp, ah oui ! Telle une carte postale avec sa légende en forme de chronique, nous sommes immergés dans ces familles, alors que dans la ménagerie, " des mufles doux " lèchent leur pain de sel. Un texte émouvant, sans fioriture qui pourrait faire couler quelques larmes... PS il faut avoir un " certain âge " pour se remémorer ces scènes, où l'électricité, l'eau sur l'évier, l'automobile, pour ces gens du voyage n'existait pas... |
Robot
4/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte à lire comme une peinture cubiste qui déforme les images pour mieux saisir la réalité, tels les visages et les objets de certains tableaux de Malevitch ou de Léger.
Le lecteur, comme l'observateur, doit s'y plonger pour retrouver sous l'agencement des métaphores la vision alternative du poète retranscrite par un puzzle de pièces désassemblées. Sur le fond j'ai retrouvé les images suggérées par la chanson "Mon pote le gitan" interprété par Mouloudji si je ne me trompe pas. |
Miguel
4/6/2022
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Les Gavroche et les Poulbot, c'est tout sauf des "gens dru voyage" : ce sont de petits Parisiens qui pour rien au monde ne quitteraient leur pavé (ici ce sont les crânes qui sont pavés, va comprendre, Charles).
Il y a de la facilité à faire dans le compassionnel à propos des marginaux, on est sûr du succès. Lisez plutôt le sonnet "Tzigane", de Charles Cros : là, oui, la vie de bohème a de la gueule. |
Ascar
4/6/2022
a aimé ce texte
Pas
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J’imagine que Le terme « mufles » est employé ici dans le sens de personne grossière et indélicate.
Je côtoie régulièrement les gens du voyage et me suis lié d’amitié avec certains. Je trouve que votre texte en fait une description totalement erronée, complètement vieillotte et hors-sol. Les gens du voyage sont aujourd’hui des entrepreneurs, des gens qui se soucient autant de leur confort et de leur santé que le commun des mortels. Bref on est dans la caricature et l’emploie de l’adjectif « doux » n’y change rien. Évidemment la qualité de votre écriture reste remarquable mais je n’adhère pas du tout au sens. Je vous apprécierai mieux une autre fois. |
StephTask
4/6/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Waouh ! C’est spécial ! Il me manque sans doute des clés de lecture pour appréhender ce poème sur ces mufles (d’où ?)
Ces vers font vraiment naître des sensations et finalement l’évocation explicite des gens du voyage enlève très tôt une grande part du mystère. J’aurais préféré être porté sans avoir d’indice, quitte à ne rien comprendre aux intentions de l’auteur, mais en gardant toutefois ce goût salé en bouche et cette odeur de brulé sur moi, marques d’un voyage avec je ne sais qui, je ne sais où… |
Corto
5/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte respire le mystère, l'accompagnement, la tolérance, l'observation, la curiosité, avec un beau brin d'humanité.
Mélangez le tout sans trop se soucier de faire défiler les images de façon ordonnée, et surtout n'oubliez pas l'essentiel : "tu es le pittoresque et personne ne songe à si tu vas ou pas". J'aime bien ce mouvement incertain que chacun perçoit à sa manière. Et puis le soir venu "Le feu de camp dans sa gadoue" nous berce "en forme de guitare". Bravo pour l'errance, juste tolérée, porteuse d'une vie qui se conforte comme elle peut, en se souciant un peu mais pas trop du regard de la conformité. |
Cyrill
5/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’ai bien aimé le parti pris de ce poème, de mettre en avant, et en titre, les mufles doux des animaux de la ménagerie. Ça suppose un lien d’amitié avec eux, ça évoque aussi des nez d’enfants barbouillés ( morveux ), et de la douceur dans les regards.
Bien que certains soient sédentarisés, il reste encore pas mal de gens du voyage qui n’ont droit qu’aux bordures de route et qu’à bien peu de considération. Je trouve qu’ils sont ici bien réhabilités dans leur dignité, celle à laquelle tout être devrait pouvoir prétendre, animal ou humain. La précarité est décrite sans pathos. Du réalisme contrebalancé par un certain pittoresque. Les images fonctionnent comme par agrégation de plusieurs idées, j’ai aimé cette façon de dire qui donne de bien beaux vers. |
Atom
5/6/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien cette évocation des gens du voyage/gens du cirque d'une autre époque.
Le tableau est assez saisissant. Ici, pas de Freaks, juste l'hiver, la boue, le froid et l'humidité. J'aime beaucoup cette image des mufles léchant leur pain de sel. Cette image ferait d'ailleurs un joli haïku. Il y a une certaine dignité dans la tristesse évoquée ici que j'apprécie. On n'est pas là pour faire pleurer dans les chaumières. |
Pouet
7/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Slt,
très poétique évocation que ces "mufles doux" de quelque bovidé humant le paysage et scrutant l'insondable route ; le voyage intérieur et ses heurts pittoresques au cadran de l'oubli. Le présent est ici, la route finitude, ô liberté de boue qui s'étale sur des rides accueillantes puis qui sèche, mutine, au soleil de l'attente. |