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Anonyme
19/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ouh ! Des images frappantes je trouve :
les bus qui donnent l'heure abandonnée par l'angélus (déploration de la modernité en un raccourci efficace) Un grand nu descend l'escalier haché par le garde fou en spirale et la minuterie (très visuel, pour moi c'est pile ça) par exemple. Une trajectoire nette, une ambiance d'emblée installée, une belle envolée à la fin, bref un poème abouti à mes yeux. |
Lotier
29/9/2022
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Ah, la télé, ça met pleins d'images en tête ! J'imagine le narrateur avachi dans son canapé, zappant sans conviction, puis quelqu'un sort, le soleil entre furtivement dans la maison, et pensées et regard dérivent…
J'aime ce genre d'allégresse bigarrée. Comme quoi l'imagination peut se passer de substances illicites… quoiqu'ici, je ne sais pas… |
senglar
29/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Raoul,
Sorti des murs tout peut arriver et la campagne devenir un tableau surréaliste avec pour mentor Marcel Duchamp au nom prédestiné. Curieusement dans cette campagne où les collines montrent leurs muscles et où tournent les danseuses cyclistes ainsi que les hérissons punks comme sur une piste de cirque c'est un tableau de Seurat que j'ai sous les yeux alors que Picasso aurait dû s'imposer devant Chagall. C'est très vivant et très coloré tout cela, vivifiant. Un bel hallali dans le désordre avec les bus pour angélus (Tiens voilà Millet !) et le poinçon des lilas (Tiens voilà Serge !). Et puis bien sûr arrive le gros plan sur le grand Marcel, le clou du spectacle jusqu'au spiralé de son escalier. L'art du mouvement où l'on saute à pieds joints tandis que la sonnette à rebours a laissé ses grelots patriotiques. Désormais tout est permis, la châtaigne devient oursin, les feuilles se font varech et la forêt scaphandrier. Il n'y a pas à dire cela fait du bien de sortir des murs. Merci pour cette escapade enchantée, ses images, ses couleurs, ses flonflons et son surréalisme quiet où le punk, fût-il hérisson, s'est égaré dans les méandres du temps magicien. |
Corto
29/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Dès le titre on a compris: on n'est pas là pour faire dans le conformisme et même pire à la demande. Il faut tout de même du temps pour pénétrer les images, les allusions, sauf exception. OK pour les cyclistes en danseuses, "les moissonneurs de lilas" (Serge reste calme !), et "l'hallali" qui complète bien le désordre. J'ai des hésitations sur la seconde strophe, sauf pour le dernier vers qui sonne et grelotte bien. Pour la dernière strophe, ben oui c'est sympa surtout pour "la châtaigne-oursin" (fastoche) mais au total j'ai du mal à assembler le tout comme devant un puzzle à 10000 pièces. J'aime l'ambiance mais je n'ai pas tout assimilé. C'était voulu, non ? |