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Poésie libre
Raoul : J’arrête
 Publié le 28/02/18  -  11 commentaires  -  391 caractères  -  326 lectures    Autres textes du même auteur

B.O.
(The Köln concert – part 1 – Keith Jarrett)


J’arrête



Les trois peaux
et mon lard inuit
ne suffisent plus

Les fuites
comme le cachot
ne suffisent plus

Quand aux platitudes
elles couchent avec moi
jusque dans les rêves

À étouffer dans l’œuf
les sous-entendus surnagent avec leurs petits yeux de soupe
et leurs faux-semblants

J’arrête


 
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   Anonyme   
12/2/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Non continuez! Comme kett Jarett l'a fait ce soir de concert, alors que rien n'allait pour lui et qui donna le plus fabuleux récital d'improvisation de jazz.
Rarement un préambule n'a résonné sur Oniris autant pour moi.
Votre poésie probablement spontanée me laisse espérer que faire avec peu mais sincérité à la faculté de rassembler.
J'aime beaucoup la première strophe de votre poème, je la trouve belle et surprenante, comme quelques notes venues d'ailleurs.
J'aime aussi beaucoup 'les petits yeux de soupe'.
N'arrêtez pas!

Fowltus en EL

   Gouelan   
14/2/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Alourdi par les images culinaires.
Je ne trouve pas l'ensemble très musical.
L'idée est cependant intéressante.

   Ioledane   
17/2/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un texte très hermétique.
Le premier paragraphe me déroute particulièrement, et me dérange, ressemblant pour moi à une juxtaposition gratuite de mots assemblés au hasard, ou presque - encore que, à force de relire, et en faisant abstraction de "peau" au singulier ... pourquoi pas. Mais je ne peux pas dire que j'aime.
Les yeux de soupe, ok je vois l'image mais je ne la trouve pas très gracieuse.
Les deuxième et troisième paragraphes sont les plus intéressants à mes yeux, moins 'provocateurs', plus 'vrais'. Enfin ce n'est évidemment que mon ressenti.
Le mal-être qui se dégage de ces lignes est stoppé, ou amplifié (au choix) par ce "J'arrête" annoncé dès le titre.
Au final, un texte qui m'a fait réagir, à défaut de m'avoir réellement plu.

   Donaldo75   
28/2/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Salut Raoul,

J'ai bien aimé:
"les sous-entendus surnagent avec leurs petits yeux de soupe
et leurs faux-semblants"

Avant ça, c'est court, sec comme un vieux coup de knout.

Bravo

Don

   Anonyme   
28/2/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Euuuh!
ça m'a la'air d'un n'importe quoi. On la joue facile, un peu trop quand même. Un peu trop désinvolte.
De la part de quelqu'un qui a écrit Venus...
On tombe de haut. L'auteur aussi d'ailleurs.
La meilleure chose que vous avez fait c'est d' arrêter. Mais ça aura été plus stylé de s'arrêter AVANT

Et le rapport avec Jarret dans tout ça ?

SÛR vous trouverez des gens pour adorer. Alors faites vous adorer.

   Anonyme   
28/2/2018
Je n'ai perçu dans ce texte, ni l'idée ni la relation avec Jarret.
Malgré plusieurs lectures, je ne suis pas parvenu à m'y intéresser.

De ce fait je ne mets pas d'appréciation.

   Anonyme   
28/2/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
"J'arrête", très très surprenant ...

Peu à peu, par petit coup de mots, l'air de rien on atteint le summum, bien joué.

J'ai dû en faire plusieurs lectures, de ce petit texte, eh oui, tout se mérite ... parfois il faut avoir de la persévérance ...

J'aime franchement beaucoup :

" Quand aux platitudes
elles couchent avec moi
jusque dans les rêves "

Pourtant je suis très difficile à contenter, là j'ai savouré, je me suis même régalé ...

   hersen   
28/2/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Raoul,

c'est bien, c'est juste bien.

j'ai aimé la première strophe, j'ai aimé la dernière, et aussi les deux du milieu.

J'arrête là.

merci

hersen

   papipoete   
1/3/2018
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour Raoul
je ne savais pas que le musicien fumait un tabac particulier, pour qu'il vous inspire ces vers me semblant s'échapper de volutes planantes ...
J'avoue mon incapacité à trouver une interprétation, même à cent lieues de votre idée!

   Eki   
1/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Mieux qu'une arrière-pensée, cette évocation...sans allusion, j'en suis certaine !
Eki

   David   
3/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Raoul,

Je n'arrive pas à retrouver exactement ce que je cherche, autour de cette image des yeux dans la soupe... Je trouve cela :

"Yeux du bouillon. Ronds de graisse qui apparaissent à la surface du bouillon. La soupe était froide, couverte d'yeux de graisse qui se figeaient (Zola, Terre, 1887, p.190)."

http://www.cnrtl.fr/definition/yeux

C'est une atmosphère très forte que plante le poème, très noire et pourtant comme ouverte sur quelque chose avec cet absurde du propos. C'est très humain.


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