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Eki
9/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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"Magie blanche sonore à virgule dans l'oeil"
Un tourneboulé de la plume insolente... L'inspiration capricieuse nous inspire, nous jette dans l'ensorcellement de la poésie. C'est toujours un je de piste qui nous immerge avec ferveur dans la source incertaine...Notre sort est lié aux mots...Parfois, il faut juste tendre la paume pour les recueillir, parfois, il faut attendre la belle saison pour qu'ils offrent leur éclat... J'ai aimé ce texte mais pas tout...j'aurais aimé une petite phrase d'accroche pour annoncer le texte parce que je les aime bien. Elles permettent de belles introductions avant les levers de rideau... Peut-être aurais-je allégé "qui est aventureux", ce "qui est" est un peu pesant et ce "tout" avant boiteux... J'aurais aussi découpé ce texte (un peu). Sinon... Les références à Soutine et à Pacman apportent des images supplémentaires et viennent ainsi étoffer le thème du texte...Pacman doit se battre contre des fantômes comme l'auteur peut être en proie à ses démons devant la feuille blanche. Soutine, par le détail de ses peintures, nous restitue une vérité crue, la sienne...peut-être est-ce sa détermination à nous offrir ce qu'il voit, ressent comme l'auteur qui compose et veut offrir l'exactitude de sa pensée... C'est ce que je ressens là. Des boulots ? bouleaux ? Merci pour le mot "poucave" ! même si je ne le trouve pas "poétique". Je trouve que ce texte est très intéressant, qu'il donne une certaine vision et développe bien le processus de création. Il a donné du sens à ma lecture. |
Provencao
20/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Raoul,
Mon préféré: " Et je n'en reviens pas tournant trois fois à gauche à l'écoute du pied qui est aventureux en traînant le second tout boiteux d'inertie dans un éboulement* de poussière et de mouches " J'aime ces vers qui nous tiennent, nous conduisent au centre où nous sommes et nous permettent me semblent-ils de devenir ou d'essayer de devenir poète, à nous sentir conduit à écrire et à citer un point presque toujours insaisissable. Sommes-nous toujours en exil de ce point? J'y ai lu une écoute, un appel accordé parfois d'un signe...permettant ainsi me semble t-il d'être soutenu dans notre propre décentrement, notre propre faille... Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
20/2/2024
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bonjour Raoul
je commente, ça ne me coûte rien et laisse mon cerveau dicter à ma plume, ce que je ressens à vous lire. cela pourrait n'avoir ni queue ni tête, mais vos lignes étant constellées de " mots savants ", j'imagine que ce texte n'est point fruit d'une IA ? NB heureux ceux qui se délecteront de ces vers, comme peints d'un Noir de Soulage, ou autre artiste abstrait. Voici qui n'est pas du tout ma tasse de thé, ( je préfère Monnet ) mais ne voulant point menacer votre succès, je m'abstiens. PS jusqu'à " inertie ", je marchais dans vos pas |
Yannblev
23/2/2024
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Bonjour Raoul,
Un texte aussi intéressant soit il devient il poésie parce qu’il va à la ligne ?. C’est une question que je me pose chaque fois que j’aborde une prose qui n’en finit pas de s’articuler en hexamètres, sans rime ni plus de raison que ça, et rapidement je m’y perds. En ce qui me concerne pour votre composition, à la nième relecture je trouve que c’est dommage parce que j’y ai aimé de belles images et de belles expressions, poétiques en elles mêmes, servies par une écriture élaborée mais je n’ai pas trouvé le joint qui m’aurait permis d’emblée de voir, d’entendre, le tout. Et à mon sens, mes sens, le poème qui n’impressionne pas d’emblée à sa première lecture doit peut-être être repensé pour y parvenir quand bien même prise unitairement les images qui le composent et qu’il véhicule ont cette pertinence. Disons que pour cette « magie » comme pour les autres en général : «bah, y a un truc ! » Merci du moment |
David
5/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Raoul,
J'ai recherché "Soutine" et "rouméguer". Le premier est un peintre, un tableau, "boeuf écorché" est connu, ça collerait avec "rouge et entripaillée" ; Le second est un verbe en usage en occitanie pour dire "ronchonner". Le début est presque comique : tourner trois fois à gauche, c'est faire demi tour, et ça vient juste après "je n'en reviens pas" ! Puis cette image d'un homme, un animal, un être, avec un pied coincé et l'autre "aventureux", j'imagine du burlesque, un Charlie Chaplin... ensuite, ça s'assombrit, enfin ça rougit en l'occurrence, soleil plongeant, tripaille, viande. Puis viennent un papillon, un minotaure, des échassiers, des fauves, bêtes ou métaphores, je n'ai pas toujours d'avis. Il y a l'image du pacman et du minotaure, leur lien est rigolo aussi, mais nuancé par les "poucaves assermentés", ça je n'ai pas cherché, j'ai découvert poucave à Grenoble, dans le sens de dénoncer, ça désigne sans doute la police ou la gendarmerie, ou leur caméra de surveillance. Il y a aussi toutes ces astérisques, où je cherchais instinctivement une ponctuation, mais elles sont fréquemment placées là où ne pourrait en tenir aucune justement. Il y a aussi des tirets, à usage normal apparemment, d'incise quoi. Il y a un côté contemplatif, une idée de piège aussi, un fourmillement que je ne trouve pas confus, je sens une harmonie quand même. J'imagine un accident de randonnée mis en épopée dans ce poème, le récit d'un fugitif, ou même d'une absolue barbarie, dans une langue poétique. Une lecture un peu comme son début, où j'ai beau tourner trois fois à gauche, je ne reviens pas sur mes pas :) Edit du 24/02/24 : J'ai eu une réminiscence de ce commentaire me disant que non, tourner trois fois à gauche ne revient pas à faire demi-tour, mais plutôt à tourner à droite, et encore, en supposant des virages à angles droits. Il reste le "je n'en reviens pas" qui précède et qui fait rhétorique avec la suite dont il est question. Ma lecture du poème débutait bien sur cette idée de désorientation. Le mystère en reste à peine moins entier, mais je ne cherche pas de clés non plus, juste à vivre cette lecture poétique jusqu'où elle me mène. |
Pouet
27/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Slt,
un poème très rythmatique, un peu Hypnos en insomniaque. C'est, je le crois - rions! Er c'est le roi, crions! un cadavre pixelisé croisé au détour d'une ruelle charognarde. Ce sont bien évidemment les fantômes qui tiennent le joystick de l'espoir. Il peut rester à regarder jouer. Depuis le temps que nous ne conduisons plus, la route nous poursuit. Sauver les mises en conscience hébétée. Et puis compter les roulettes. Le chasseur est passé, remaquiller la proie, garder du sacrifice nos promesses cruelles en lucioles affamées. Le destin a l'empreinte fébrile. C'est la magie blanche de la mère rouge.Sinon je n'ai pas compris la présence d'Asterix. Reste un coin de poésie ou s'étendre. Parfois. Le cas, ici. Pour moi. |